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Frédéric Dard: Sauce tomate sur canapé

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Sauce tomate sur canapé» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1994, ISBN: 2-265-00238-0, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / Полицейский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Sauce tomate sur canapé

Sauce tomate sur canapé: краткое содержание, описание и аннотация

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Ça commence comme ça : t'as un gars qui fait du patin à roulettes dans Paris. Il arrive devant une terrasse de brasserie, s'arrête et flingue un consommateur. N'après quoi, il file comme un dard. Le consommateur avait un sac bourré d'osier à ses pieds. Mais personne ne s'en préoccupe. Tu trouves pas ça blizzard, toi ? Si, hein ? Ben alors, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Lis ce book ! A moins que tu sois maso et rêves de mourir idiot !

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— Vous connaissez cette jeune fille ?

Tu me croiras si tu veux (et si tu ne veux pas, va te faire foutre), le bonhomme devient écarlate devant la crudité du cliché.

— Non ! répond-il. D’où sort cette photo ? Qui l’a prise ?

— J’espère le découvrir bientôt, monsieur Azzola. Sûr, la gamine ne vous rappelle rien ?

— Jamais vue ! Il y allait fort, ce pauvre Roger ! Cette fille a tout juste quinze ans, non ?

— A tout casser, mon cher. Parlez-moi de son épouse.

Il dépose à regret l’image scabreuse sur sa table.

— Christine ?

— Vous la connaissez bien ?

— Quand elle a des soucis, c’est moi qu’elle vient trouver.

— Quel genre de soucis ?

— Au début, elle acceptait mal les galipettes de Roger et je lui remontais le moral. Par la suite, elle avait des tracasseries d’argent car il lui laissait tirer la langue. Je l’aidais comme je pouvais.

— Pas fameux, comme époux, votre copain d’école, laissé-je tomber.

— Il était comme ça : insouciant. Bon type au demeurant, mais il avait la folie du jupon.

— Vous devez bien être au courant de certaines de ses liaisons ?

— Je préférais ne rien en connaître puisqu’il refusait mes reproches.

— Il y avait sûrement des femmes qui le relançaient ici, ne serait-ce que par téléphone ?

— Probable, mais demandez à Maryse, la standardiste, c’est elle qui se chargeait des messages. Il l’avait tirée et elle était sa complice. Attendez, je vous l’appelle.

Il tient sa promesse. Une fille pas mal, voire même jolie se pointe. Attention les yeux ! Elle fracasse de la prunelle, la mère ! Une môme authentiquement rousse, d’un roux qui fait songer à l’Irlande. De grands yeux innocents, mais qui reflètent des bites en bandaison, un maquillage qu’elle n’a pas appris à réaliser au rayon cosmétique des magasins de la Saint-Glinglin. Elle dégage une odeur sensuelle qui te défroisse la peau des roustons instantanément.

— Ces messieurs sont de la police, indique M. Azzola. Ils auraient besoin de renseignements concernant la vie privée du boss ; je pense que vous serez mieux à même que moi de les éclairer.

Elle acquiesce, me regarde droit au calbute, comprend que j’en possède une d’au moins vingt-deux centimètres et m’engage à la suivre.

— Monsieur Blanc, fais-je à Jérémie, j’aimerais que vous jetiez un œil au bureau de feu Marmelard pendant que je vais m’entretenir avec mademoiselle.

Il s’incline, tout en me virgulant l’œillade la plus éloquente qu’un homme de couleur ait jamais adressée à un homme blanc à l’aide d’yeux gros comme des cloches à fromage.

Dans Sa bienveillance infinie, le Seigneur a permis que la jolie Maryse possède la seule pièce qui ne soit pas vitrée, probablement à cause des fils et des consoles téléphoniques. Une chaise pivotante et qui se déplace sur des roulettes caoutchoutées accueille son adorable fessier à deux portes. Elle lui imprime une volte quatre-vingt-dix degrés, de manière à me faire face, et attend mon bon vouloir avec un sourire salivé.

Un banc de bois court le long de la cloison. Je m’y installe. Le local étant fort exigu, nous sommes à un mètre cinquante l’un de l’autre (ou l’une de moi). Je me penche en avant pour diminuer cette distance qui est infiniment courte lorsque tu te trouves en face d’une mitrailleuse, mais infiniment longue quand tu es face à une chatte rousse. Elle doit réaliser la chose car, obéissant au précepte de Coubertin, elle participe au rapprochement en « roulant » un tantisoit dans ma direction, jusqu’à ce que nos genoux se frôlent. On est beaucoup mieux ainsi pour parler.

J’y vais de mon laïus sur la vie forniqueuse de Roger Marmelard, dévoile que je subodore qu’elle soit à l’origine de son assassinat.

Elle m’écoute attentivement, en sentant bon la femme.

Je lui balance comme quoi elle était, selon Azzola, plus que la complice du mort, un peu sa confidente. Pour étayer, je produis derechef la photo de la petite fille enfilée levrette et lui demande si elle a une idée quant à l’identité de la perverse ado.

Elle opine.

— Ce doit être Marie-Catherine, la fille de son amie Mado, fait-elle. Il m’avait dit qu’il se tapait du blé en herbe, le cochon ! Mon Dieu, qu’il aimait « ça » !

Elle a soudain quelque chose de songeur sur sa physionomie. J’ai idée qu’il devait bouillaver comme un chef, Marmelard.

— J’aimerais avoir les coordonnées de cette amie Mado, mon lapin.

Je ponctue d’un effleurement discret de son genou gauche.

— Facile : elle l’appelait tous les jours et il lui envoyait des fleurs chaque lundi ; c’est moi qui les commandais.

Elle repivote pour cramponner un grand cahier à reliure spirale ; il est répertorié. Elle l’ouvre à la lettre « R ».

— Mme Madeleine Ravachol, dit-elle, 16, cité du Professeur Christian-Rouvidant, dans le 16 e.

Je note dans mon cerveau à hémisphères cathédraux.

Elle me refile en suce le numéro de téléphone.

— Donc, pour nous résumer, côté braguette, c’était Divan-le-Terrible, murmuré-je.

— On peut le dire !

— Quelle perte, non ?

— Ah ça…

— Il se comportait comment avec son épouse ?

— Plutôt mal, mais elle avait des compensations.

— Azzola ?

— Comment le savez-vous ?

— Police, mon petit ! Nous savons tout. Par exemple, je sais que vous portez un minuscule slip blanc.

— Perdu ! Il est rose.

— Je n’en crois rien, montrez-le-moi !

Sans vergogne, elle se lève et remonte sa jupe serrée.

J’avance ma main pliée en tuile romaine et la glisse dans son entrejambe.

Combien de fois ai-je perpétré un tel geste ? Je ne m’en lasse pas, il est toujours neuf. Elle bombe le bas-ventre.

Pendant ce temps, y a des chiés de voyants qui s’allument sur ses putains de consoles.

Comme elle a suivi mon regard inquiet, elle murmure :

— J’ai bloqué le standard.

Donc, elle « savait » ce qui allait se passer…

Je fais glisser la mini-culotte sur ses jambes lisses. A table !

Du Mozart !

Je lui interprète « Cosi fan depute » à la menteuse sur coussin d’air, si ardemment qu’elle en défaille. Au plus pathétique, elle accompagne de deux doigts frénétiques et me racle le bout du nez de sa bague Agatha.

C’est une fille généreuse, d’une grande spontanéité sexuelle. Il ne lui faut pas quatre minutes pour dépollener de la marguerite. Ses jambes tremblent si fort, après son lâcher de bonheur, que je dois l’aider à se rasseoir sur son siège mobile. Il l’est trop, la chaise fuit sous elle et voilà Maryse qui s’étale au sol, les cannes ouvertes, avec sa robe remontée à la ceinture. Bien entendu, c’est le moment que choisit Azzola pour se pointer. Il en reste soufflé.

— Je venais voir si tout marchait bien, dit-il, mais je constate que mon inquiétude était superflue.

Il ajoute :

— Je pense que vous êtes bien le policier qui convient pour enquêter sur un type comme Roger.

Et puis, se retire.

— Il ne va pas vous appliquer des représailles ? m’inquiété-je.

Elle hausse les épaules.

— J’en serai quitte pour lui tailler une pipe, après la fermeture des bureaux. Il adore ça et il paraît que la mère Marmelard ne suce pas.

En somme, c’est la bonne maison, aux Transports Marmelard. Celle des transports en commun.

Tandis qu’elle se rajuste, je murmure :

— Il ne négligeait pas son épouse qu’au lit, dans la vie courante il la laissait aux prises avec des difficultés matérielles ?

Elle pouffe.

— Pensez-vous ! Certes, il y a eu une période difficile quand la crise s’est intensifiée, mais très vite, le boss a pris des dispositions pour redresser la barre. En tout cas, sa bonne femme ne manque de rien. Pas plus tard que le mois dernier, il lui a acheté une Saab décapotable rouge.

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