Frédéric Dard - Mesdames, vous aimez « ça » !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Mesdames, vous aimez « ça » !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1994, ISBN: 1994, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Mesdames, vous aimez « ça » !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Mesdames, vous aimez « ça » !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La vérité ?
Rarement je suis passé aussi près de la grande faucheuse que dans ce book.
Un tout petit peu plus, c'était : « bon suaire, m'sieurs-dames » sur l'air des lampions.
Et tout ça, tu veux que je te dise ?
A cause d'une gentille opticienne qui n'avait pas mis de culotte pour faire sa vitrine.
Nous autres tringleurs, on est peu de chose, tu sais !
Pendant que j'y pense : n'en parle pas à maman, elle se ferait du mouron. Tu connais Félicie !…

Mesdames, vous aimez « ça » ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Mesdames, vous aimez « ça » !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Pratique, le garçon.

— Evidemment, je le dirai même avant toi, et on me croira puisque j’ai conservé le revolver du gardien. Tu estimes qu’il est fatal qu’on m’arrête ?

Il opine.

— Oui, fatal. On ne peut pas tuer Nan et s’en sortir : tous les chefs du pays vont s’y mettre. Et quand ils vous trouveront, si vous avez le temps, tirez-vous vite une balle dans la tête, sinon votre mort serait trop terrible : ils vous découperaient vivant et ça durerait des jours et des jours. Oh ! oui : gardez bien une balle pour vous, Sir. Ce sera le plus beau cadeau que vous vous serez jamais fait à vous-même.

Sympa, non ?

Dans un arbre géant bordant la rive, deux singes s’épouillent avec gravité. Je les envie !

* * *

Au bout de ce canal, il y en a un autre, un peu plus large, avec de la circulation. Je me tiens courbé en avant. Heureusement que j’ai le corps bronzé. Si j’avais la couleur d’une merde de laitier, j’attirerais les regards.

J’ai beau gamberger, je ne parviens pas à organiser un plan valable. Mes projets de projets avortent à peine conçus. Toutes mes tentatives sont dérisoires. Fuir ? Où, jusqu’à quand ? Voilà bientôt une plombe qu’on navigue, sans autre but que de mettre de la distance entre le lieu « du drame » et son auteur. Je ne dispose que de peu d’argent : cinq cents dollars environ.

Soudain, Chi O Po se retourne.

— La police ! fait-il.

Effectivement, on perçoit un grondement de moteur qui ne ressemble pas aux autres car il est terriblement puissant.

— Jetez-vous à l’eau entre le bateau et la rive et tenez-vous à ce lien ! m’ordonne le garçon.

Dit ! Fait !

Me balance au jus mazouteux, algueux, putride.

Je suis allongé contre le canot, cramponné à un bout de cordage. Mon compagnon a ralenti l’allure. L’eau est au-dessus de moi et, pour respirer, je dois sortir la tête de la flotte. Des plantes fluides adhèrent à mon corps. Le pilote serre la berge pour me dissimuler, mais si des gens se tiennent sur la rive, ils risquent de me voir.

Le grondement s’amplifie. Je biche une grande goulée d’air et tente de battre le record du monde de plongée. Les manettes dans la tisane, je ne perçois plus très bien les bruits ; ils deviennent une rumeur improbable.

Je lutte désespérément contre l’asphyxie, me disant que chaque seconde d’immersion peut me sauver la vie. Malgré cette malenpointe, je constate que la vedette ralentit de plus en plus, qu’elle s’arrête. Seigneur, forget me not, please !

Je suis maintenant tellement bloqué contre la berge que je dois couler mon corps sous le barlu pour qu’il ne soit pas écrasé. Juste je conserve un bout de museau dans la courbure de la proue, mais pas de quoi m’épanouir. La vie heureuse, ce sera pour une autre fois.

Des chocs, du tangage accéléré, profond, qui me secoue, me fait boire tasse sur tasse.

Des voix de Niacs, aiguës, « quinchardes », comme disait ma grand-mère. Et puis le vrombissement du moteur éclate à nouveau. C’est la décarrade des matuches. La barque effilée est malmenée par le fort sillage du canot automobile. Elle ne doit pas être la seule à faire la fofolle sur la lance du canal. Les poulardins, s’ils s’en foutent de déclencher des tornades !

Longtemps, mon barlu continue de s’agiter, branlant du nez, tordant du cul. A la fin, ça se tasse. Tout se calme progressivement. J’attends le plus possible, puis je passe à l’avant de l’embarcation. Le canal semble désert. Personne sur les rives non plus.

J’émerge, saisis le plat-bord, commence un rétablissement. Madoué ! Stupeur complète : l’embarcation est vide. Plus de Chi O Po, les perdreaux aquatiques l’ont emporté. Avant de l’arrêter, on lui a laissé attacher son cuirassé après des branches qui trempent dans la baille.

Me voilà seul !

LA BELLE DE QUALITÉ

Tout seul !

Avant de me hisser dans la barque, j’essaie de comprendre. Au long de notre pauvre vie galeuse, nous sommes sans cesse confrontés à des mystères. Des grands, d’intérêt international, et puis des petits, voire des minuscules, individuels, quoi.

Réunissant mes facultés, je finis par décider ce qui suit : les perdreaux (ou d’autres gens aussi peu recommandables) se sont lancés à nos trousses. Peut-être ces poursuiveurs avaient-ils embarqué à leur bord quelqu’un qui connaissait Chi O Po, tel que le gardien du sérail que j’ai molesté, par exemple ? Mon brave petit complice a été reconnu. On l’a contraint de stopper. On lui a demandé ce qu’il en était de ma pomme. Il aura déclaré que je l’ai obligé à le débarquer en cours de route. Alors les mecs que je te cause l’ont forcé à venir avec eux afin qu’il leur montre l’endroit où j’ai mis pied à terre. Crois-moi, cette hypothèse est en béton et je suis prêt à te parier une nuit sur le Mont chauve contre une nuit avec ta femme que c’est bel et bien ce qui vient de se passer.

J’attends les directives de mon lutin, mais ce con doit faire la sieste car il me laisse quimper comme un vieux préservatif qui vient de servir une douzaine de fois.

Je dois donc décider seul.

Ça se présente commak :

Mon pantalon et mon slip sont détrempés, ainsi que mes chaussettes. Impossible de me déplacer avec de tels vêtements couverts d’algues vertes et puant la vase.

J’ai eu, fort heureusement, le bon réflexe en larguant mes pompes avant de plonger.

J’achève mon rétablissement afin d’inventorier le barlu. J’y retrouve mes fringues de l’hémisphère nord, mes ribouis, le bada chinetoque, plus un short plein de cambouis appartenant à mon brave Chi O Po. Je l’essaie, sans illuses, vu la minceur du sujet et je découvre, avec ravissement, que le vêtement ne lui appartient pas puisqu’il est quasiment trop large pour moi. J’enfile ma chemise après l’avoir mise en lambeaux, puis le short. Je recoiffe le bitos conique, passe mes mocassins légers, récupère mon larfouillet, mon pognozoff, le feu du cerbère et, ayant halé le barlu au plus près de la berge, saute sur celle-ci, abandonnant mes effets Cerruti.

Honnêtement, je ne crois pas que je pourrai aller bien loin dans cet équipage. Une chasse à l’homme à grand spectacle s’organise, j’en ai déjà eu la preuve.

Je me félicite de n’avoir pas embarqué le brave Achille dans cette équipée. Comment réagira-t-il en ne me voyant pas rentrer à l’hôtel, ce bon Crabe à pinces monseigneur ? Va-t-on lui « faire des misères » ? L’embastiller ? Je mise sur son âge, sa classe et ses hautes relations pour qu’il s’en sorte, Pépère. Sur le pognon dont il dispose aussi et surtout !

En attendant, je marche, suivant une rizière où des dames travaillent, jambes nues et jupes retroussées. Pas le temps de mater les cuisses des plus belles. La nique, ça sera pour une autre fois (du moins l’espéré-je).

A force d’arquer, je dépasse la limite de l’étendue semi-inondée. J’avise alors un vieux très vieux bonhomme endormi à l’ombre d’une toile tendue sur des piquets en croix. Non loin de lui, il y a sa casserolette de thé qui repose sur les deux pierres noircies d’un minuscule foyer éteint. Le sommaire bivouac comporte en outre une sorte de binette à long manche. Je vais m’en saisir à pas de chat. Je repense au film de Fernandel : La Vache et le prisonnier , où l’on voit un soldat français fuir son stalag, puis l’Allemagne, en tirant une vache par sa longe.

Toujours penser au détail qui endort la méfiance. Avec ma binette sur l’épaule et mon chapeau chinois, j’ai la parfaite silhouette du paysan thaï revenant du boulot, mon ombre est formelle, qui me renseigne.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Mesdames, vous aimez « ça » !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Mesdames, vous aimez « ça » !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Mesdames, vous aimez « ça » !»

Обсуждение, отзывы о книге «Mesdames, vous aimez « ça » !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x