Frédéric Dard - Mesdames, vous aimez « ça » !

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Mesdames, vous aimez « ça » !: краткое содержание, описание и аннотация

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La vérité ?
Rarement je suis passé aussi près de la grande faucheuse que dans ce book.
Un tout petit peu plus, c'était : « bon suaire, m'sieurs-dames » sur l'air des lampions.
Et tout ça, tu veux que je te dise ?
A cause d'une gentille opticienne qui n'avait pas mis de culotte pour faire sa vitrine.
Nous autres tringleurs, on est peu de chose, tu sais !
Pendant que j'y pense : n'en parle pas à maman, elle se ferait du mouron. Tu connais Félicie !…

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Je pense aux deux cadavres près des rizières. Sommes-nous responsables de ces morts ?

Je décroche le bigophone pour demander qu’on m’affrète une voiture de maître à la journée.

— Je vais avec vous, décide le Dabuche.

— Surtout pas, Achille. Vous devez occuper le P.C. pour veiller au grain ; si j’ai besoin d’aide, je saurai où en trouver !

On l’a toujours avec de jolies formules, ce gland ! Tu balances de l’air dans sa baudruche avec cette pompe à pied qu’est la vanité, et il se met à rupiner. Faut pas craindre : il est conçu pour la dilatation, ce kroum.

— Vous serez de retour pour le déjeuner, Antoine ?

— Bien sûr, réponds-je.

Mais j’aurais dû tourner sept fois ma langue dans la chatte de notre charmante invitée, avant de répondre.

Dans le genre de galère où je suis embarqué, on propose, mais ne dispose pas.

Tu vas t’en rendre compte avant que le soleil n’aille illuminer notre chère France.

UNE VISITE QUI TOURNE MAL

La Klong Rent-a-Car Agency occupe tout le rez-de-chaussée d’un building quelque peu excentré. Au-delà, il y a le marché flottant, les canaux vaseux, les cahutes de guingois. Ça fouette le poisson tourné, le légumineux sûr, la merde asiate. Des touristes à majorité japonaise mitraillent la région à qui mieux mieux. Ils portent des chapeaux de paille, ou des mouchoirs noués aux quatre coins pour se garantir du mahomed (si je puis appeler ainsi le soleil dans ce pays bouddhiste).

Ma tire, une majuscule Jaguar vert d’eau, conduite par un petit Thaï à poil ras, roule avec lenteur à travers cette carte postale, avant de virer sur un terre-plein bordant l’immeuble.

L’agence de location est vaste, moderne, largement vitrée. Un hall d’accueil réparti en comptoirs est plein d’une fraîcheur suave due aux appareils d’air conditionné. Une douce musique indigène crée l’ambiance exotique dont rêvait le touriste dans son appartement de Coventry ou de Chènevières. Des filles en uniforme blanc et jaune, dont la jupe est fendue jusqu’à l’aisselle, s’activent dans cette ambiance artificielle, des sourires incarnats accrochés à leurs lèvres, dirait mon pote Aznavour (que tiens, j’ai reçu une carte postale de lui avant de partir ; il était en Thaïlande avec son dernier fils ; ça ne s’invente pas !). On s’empresse pour me satisfaire. Bouches de miel, yeux en pépins de pastèque. Je réclame le chef pour recueillir des renseignements d’ordre privé. Une très belle me conduit dans une pièce aux parois de verre trop dépoli pour être au net. Meubles design. Derrière un grand bureau en forme de haricot se tient une boulotte pas belle, dont la peau est aussi appétissante qu’un dégueulis d’hépatique sur un trottoir, en train de téléphoner en n’utilisant rien que des consonnes et la voyelle « i ». Véhémente, la mère. Ou alors c’est l’intonation propre aux gonzesses d’ici ? En tout cas elle mouline crécelle, et a une allure de toton ronfleur.

J’attends qu’elle ait achevé son turlu et m’approche en amorçant une courbette asiatique de grand style.

— Navré de vous importuner, fais-je en anglais, mais j’ai besoin d’avoir une conversation avec vous, madame.

— Vous pouvez parler français, dit-elle, je suis vietnamienne.

Son zozotement niac mis à part, elle use de notre belle langue presque aussi bien que le font MM. Marchais et Tapie.

Son amabilité est limitée. Je sens la femme débordée par ses occupations.

Sans tergiverser, je lui résume le topo qui m’amène à Bangkok. Le couple disparu qui a quitté son hôtel à bord d’un véhicule de sa compagnie. Lui fournis la date de ce départ, et même l’heure.

Elle griffonne des notes au crayon sur un bloc, puis fait déplacer son siège roulant jusqu’au clavier d’un ordinateur sur lequel elle tape d’un doigt dexter [9] De dextérité. .

Sa manœuvre déclenche des textes sur l’écran de verre. J’aperçois aussi des chiffres. La virtuose continue de tapoter. Au bout d’un moment, elle déclare :

— M. Trembleur et Mme se sont fait conduire à Phuket, hôtel Tak Heuband .

Brusquement, j’ai l’impression qu’on vient de brancher la ventilation dans une pièce torride.

— Et ils y sont parvenus à bon port ? demandé-je d’un ton foireux.

Ma question la choque.

— Certainement, monsieur ; la course a été réglée par carte de l’American Express.

— Pourrais-je m’entretenir avec le conducteur de la voiture qui les a conduits là-bas ?

— S’il est ici, cela ne présente aucune difficulté. Elle vérifie le nom du mec en question et c’est pile le blase que m’avait annoncé le portier de notre hôtel.

Elle fait :

— Il s’agit de M. Sim. Je m’informe au service du roulement pour demander où il se trouve.

Elle jacte devant un micro et j’entends sa voix réverbérée par un écho, tout près d’ici. Son téléphone intérieur clignote. Elle décroche, écoute.

— M. Sim est allé conduire des clients à l’aéroport, me révèle le pot à tabac ; il devrait être de retour dans une heure environ. Si vous souhaitez l’attendre, nous avons un salon à votre disposition.

Je lui réponds que merci-bien-je-vais-aller-faire-un-tour-au-marché-flottant-pour-passer-le-temps.

A quoi elle répond d’une mimique signifiant quelque chose comme « C’est-ton-problème-mon-gars-chacunfait-fait-fait-ce-qui-lui-plaît-plaît-plaît ». Et se replonge à corps perdu dans son boulot, ce qui est la meilleure utilisation qu’elle puisse en faire car elle n’est pas laubingue.

Ce marka lacustre, depuis que je suis au monde, j’en vois épisodiquement des images, avec ses barcasses plates collées bord à bord et chargées à couler de denrées. Marchands et marchandes en costume du pays, brouhaha perçant, odeurs d’épices et de nourritures chancelantes, de vase aussi. Cela fait partie des hauts lieux incontournables du tourisme international. Une circulation par voie fluviale continue de s’opérer et les remous des hélices font tanguer les montagnes de victuailles des bateaux-boutiques.

— Promenade, Sir ? me propose un petit freluquet jaune portant un bandeau rouge autour de la tête.

Je lui fais signe que non, mais il insiste :

— Vous me donnerez ce que vous voudrez, et je connais un endroit.

Il cligne de l’œil, brandit un pouce fortement spatulé et ajoute :

— Vous n’avez jamais vu !

Alors je me réflexionne que, tant que d’avoir une heure à flinguer, autant l’employer à découvrir du folklore pas piqué des charançons, non ? Faut s’instruire, dans la vie. Oh ! il va probablement me conduire chez des pétasses malfamantes dont la spécialité est de te passer le Popaul à l’huile d’amande douce pour pas en faire jaillir des étincelles, mais le dépaysement a ses charmes, si les dames en question n’en ont guère.

— O.K. !

Sa barque est amarrée un peu plus loin à un piquet pourri.

J’y prends place en me gaffant de ne pas tomber à l’eau, cette dernière possède une couleur et une odeur qui ne m’emballent pas.

Le navire du freluquet est propulsé par un vieux Johnson de 5 cv qui éternue de l’huile comme un perdu. Malgré tout, nous nous déplaçons rapidement sur ce canal inerte. Le pilote louvoie entre les barques en essaims. Ça me fait penser à la place de l’Etoile à 6 heures du soir. Tu ne mettrais pas la main entre deux bagnoles, et cependant personne ne se heurte.

L’embarcation se dégage du marché et emprunte un canal secondaire bordé de hauts bambous. Où diantre m’emporte-t-il, le gondolier ? Curieusement, je n’ai pas d’appréhension. Je pourrais craindre un braquemard (pardon : un traquenard), mais je suis confiant comme Sainte-Honorine, dirait Rocard, qui a parfois le sens de l’humour très affûté.

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