Frédéric Dard - Les anges se font plumer

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Les anges se font plumer: краткое содержание, описание и аннотация

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« Une lettre et un chiffre rédigés hâtivement sur un petit bout de papier :
K 2. Ça pouvait vouloir dire beaucoup de choses… Ça pouvait ne rien signifier du tout… Mais moi je ne crois pas qu'on puisse écrire deux signes, comme ça, sans que quelque chose ne se trame quelque part.
K 2 ?
Une marque de détachant ? Il manque le R. Un morceau de jeu de bataille navale ? Pas sérieux… Le nom du deuxième sommet du monde, le Kapa Due ? Pourquoi pas…
K 2 ?
Ça ne vous dit rien, à vous ?
Moi si… aujourd'hui…
Aujourd'hui… que j'ai rassemblé tous les éléments du puzzle. »

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Elle soupire :

— Encore !

— Oui… Ce sera la dernière… Après on revient passer huit jours ici, et je te mènerai à Venise, Rimini, etc. Des petits pachas, je te promets…

Gigi nous sert un repas particulièrement copieux et succulent… Les autres pensionnaires sont aimables tout plein. Ils nous disent qu’ils aiment beaucoup la France, malgré la couennerie de ceux qui prétendent présider à ses destinées. Je vois que, par sa gentillesse modeste, Félicie les a tous conquis…

On lui cède le meilleur fauteuil devant le poste de télé. Ce soir, on donne un film formidable d’avant 38. Une superproduction naveteuse avec Marlène Dietrich dans le rôle de Marlène Dietrich et je ne sais plus quelle truffe dans celui d’un autre ! Ça chiale du début à la fin. On voit une jeune femme dont le mari est tyrannique, empêché du zozor et affilié à un réseau d’espionnage.

Il la bat, la fout par terre à tout bout de champ, ce qui est grave, et à tout berzingue, ce qui est pire.

La Marlène se venge avec un gars du réseau adverse… Le mari tue l’amant… J’en suis là lorsque la petite Martha se faufile près de moi… Elle me glisse une main dévastatrice le long du genou. J’en suis gêné !

Elle a des projets précis que nous grimpons réaliser dès que possible. En supergala, sous le haut patronage d’honneur de Monsieur le Président de la République, je lui joue « On défoule Paméla » puis « Bien lavé ça ressert », drame hydrothérapique en deux actes et à la chlorophylle !

Le lendemain matin, nous nous levons malgré tout assez tôt… Je conseille à Félicie de prendre sa chemise de nuit et sa brosse à dents… Un expresso, et fouette cocher ! Nous partons pour Genova, via Firenze…

A cause des routes en lacet, il nous faut la journée pour atteindre le grand port qui donna naissance à Christophe Colomb, le plus espagnol des Italiens, qui, comme chacun le sait, découvrit qu’en découpant l’extrémité d’un œuf dur, on pouvait le faire tenir debout [12] Conscient de la mission éducative d'un écrivain, je pense que Christophe Colomb a également découvert l'Amérique. C'est un détail de sa vie que beaucoup de gens ignorent ; principalement les Américains, qui ont tendance, eux, à découvrir l'Europe. Indirectement, Colomb est donc le père du Coca-cola, du chewing-gum et de Dillinger. C'est de cette triple découverte qu'est née l'expression : « Ben, mon Colomb ! » !

Ces randonnées au volant me fatiguent. Pour des vacances peinardes, vous admettrez que je suis gâté ! Après ça, on pourra m’inscrire pour le prochain Rallye de Monte-Carlo !

Nous atteignons Gênes au crépuscule… Le ciel est d’un bleu tirant sur le mauve… Mille et une lumières brillent dans le port.

C’est féerique ! Les gratte-ciel dominant la ville ressemblent à une espèce de seconde ville en suspens au-dessus de la première… Nous descendons dans un hôtel important et nous allons illico sur le port… Une fois là, je me rencarde sur le Wander. Un type fringué comme un as de pique défraîchi et portant une casquette galonnée me renseigne… Je ne mets qu’un quart de plombe à dénicher le barlu dans cette armada de bâtiments de tout poil… C’est un vieux cargo poussif, noir comme un curé, avec une grosse cheminée baguée d’un cercle rouge.

Il est immobile sur l’eau huileuse ; inquiétant… Du moins pour moi qui sais ce qu’enferment ses flancs.

Je dis à Félicie de m’attendre un peu à l’écart et je monte à bord… Un gars se présente à moi sitôt que j’ai mis le pied sur le pont.

Il a un maillot cradingue, une casquette à la visière cassée. Il me pose une question en italien.

— Vous parlez français ? je demande…

Il secoue la tête… Puis lève la main en me faisant signe qu’il va me chercher quelqu’un de compétent.

Il s’évacue et je renifle un peu l’atmosphère… Plutôt malsaine… Je ne sais quoi d’hostile, de pénible, me hante comme une nuit écossaise.

J’en ai un frisson gluant le long de l’échine.

Quelques minutes s’écoulent et un officier paraît. Il est court sur pattes, trapu, avec une barbe poivre et sel et des yeux chafouins.

— Vous désirez ? me demande-t-il en un français guttural.

— Voir le capitaine Fulmer.

— C’est moi !

Je souris…

— O.K… Je suis le collaborateur de Bucher…

Il ne bronche pas, attendant la suite…

— Bucher n’a pas pu venir parce qu’il lui est arrivé un petit truc fâcheux…

Je souris pour l’amadouer, mais il reste de bois.

— Il est incarcéré à Montreux (Suisse)…

Je crois remarquer qu’un sourcil du capitaine se soulève…

— Rien de grave : il a eu des mots avec un inspecteur et l’autre était un grincheux…

Je me fouille :

— De toute façon, c’est moi qui devais venir… Voici un mot de Bucher à votre intention…

Je lui donne le billet que j’ai pris la précaution de faire écrire par l’Amerluche. Le capitaine le ligote en fronçant les sourcils. Puis il me dit :

— Un instant, s’il vous plaît…

Et il disparaît dans la coursive… Le mataf qui m’a reçu paraît et vient se placer devant l’échelle… Le capitaine a dû lui donner des instructions à mon sujet, car l’autre me regarde avec l’air de ne pas vouloir me laisser descendre si j’en avais envie. Je remarque que son futal fait une grosse bosse à droite… Où diantre Fulmer est-il allé ? Je suis vaguement inquiet… Dix minutes s’écoulent, enfin il réapparaît.

Son expression a changé. Il paraît détendu, presque courtois.

— Ça va, dit-il… Descendez…

Je le suis, prêt à empoigner l’ami tu-tues en cas de malheur… Je descends l’escalier roide qui conduit à la coursive… Je file le train à l’officier jusqu’à sa cabine… C’est propre, beaucoup plus propre que l’état du barbu ne le laisserait supposer, ripoliné, avec des coussins, des flacons intéressants…

— Asseyez-vous, me dit Fulmer…

Je m’assieds.

— Excusez, fait-il… Mais j’ai préféré comparer l’écriture de Bucher avec une lettre de lui que je possède… Il vaut mieux pécher par excès de prudence, n’est-il pas vrai ?

— Qui songerait à vous donner tort…

Mais j’ai eu chaud. Si le gars San-A n’était pas d’une prudence extrême, il se serait fait faire marron en la conjoncture !

Je tire de mon portefeuille les paperasses piquées à Bucher et les tends au capitaine…

— Je crois que c’est pour les opérations douanières… Il est question de coton…

Et je rigole manière de lui indiquer que ce coton-là ne servira jamais à faire des pansements, bien au contraire !

— Bon, tranche-t-il après avoir pris possession des fafs… Comment vont se dérouler les opérations ?

Je hausse les épaules.

— A vrai dire, je n’en sais rien encore… Nos acheteurs sont des gars très prudents… Je les rencontre demain à dix heures sur le quai… Je pense qu’un transbordement aura lieu… immédiatement. Soyez prêt avec vos hommes…

Je me lève… Je soupire en pensant à mon stylo. L’occasion de l’utiliser est rêvée… Si je le glissais dans un coin de la cabine du pitaine, tout sauterait… Seulement il y aurait du dégât dans le port, vu le chargement du barlu… De plus, la petite serait fichue car les Arabes, privés de leur camelote, s’en débarrasseraient rapidos !

Non, il faut attendre demain en espérant très fort que tout ira bien.

— A demain, capitaine Fulmer… Et ravi de vous avoir connu…

Il me dit :

— J’espère que Bucher vous aura remis l’argent !

Du coup, j’ai l’œsophage qui se déguise en corde à nœuds.

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