Frédéric Dard - Fleur de nave vinaigrette

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Fleur de nave vinaigrette: краткое содержание, описание и аннотация

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Avez-vous déjà vu un personnage obèse, cradingue, vinasseux et violacé, en pantoufles, maillot de corps gris (mais qui fut blanc jadis), portant un pantalon de coutil rapiécé, affublé d'un véritable sombrero mexicain se prélasser dans les fauteuils du Boeing Paris-Tokyo ?
Assurément non ! Pour se délecter d'une pareille situation, il faut avoir lu « Fleur de nave vinaigrette ».
Au passage : savez-vous comment se traduit « Fleur de nave » en japonais ? « Bey-Rhû-Ryé » ! Rigoureusement authentique !
Si vous ne me croyez pas, consultez votre judoka habituel.

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— Bien sûr.

— Tiens, passe-moi la bouteille de ton acolyte que je m’humecte les muqueuses, fait-il.

J’obéis. Il avale une lampée de gnole et me tend le flacon.

— Si le cœur t’en dit.

— Non, merci.

— A ta guise, cousin. Je musarde donc dans le hall de l’agence et je tombe sur l’écriteau…

— Je sais la suite, fais-je. Mais comment diantre as-tu reconnu l’enveloppe ?

— Helder en avait pris une photographie au début de l’exposition.

— Et comment l’as-tu volée ?

— Pas dur. J’ai éloigné la secrétaire.

— Je sais.

— Je suis entré et j’ai ouvert le coffre.

— Mais tu n’avais pas la combinaison !

— Ces sortes de coffres ça me connaît, on avait le même au bureau, on y rangeait nos casse-croûte et nos bouteilles de jus de réglisse.

— Mais la combinaison ! Tu ne l’avais pas.

Il hausse les épaules.

— C’est là que je vais te prouver que nous sommes bien de la même famille, Tonio, et que j’ai du chou, moi aussi. Je me suis dit, il faut un mot de cinq lettres, et un Français expatrié ne peut choisir que parmi deux mots.

— Qui sont ?

— Merde ou Paris.

— Et c’était Paris ?

— Non, c’était l’autre…

Je tends la main à Hector.

— Bravo, cousin. Pendant des années je t’ai pris pour une crêpe, je te demande pardon.

— Inutile, riposte Hector. Pendant des années, j’en ai été une en effet.

Nous tenons un rapide conseil de guerre. Je le décide à me remettre l’enveloppe et je colle Béru dans un taxi avec mission de l’aller restituer au fils du dieu-vivant décédé. Nous, pendant ce temps, nous allons aller chez Roult lui donner des nouvelles et téléphoner une fois de plus au Vieux pour qu’il agisse vite du côté de Pinuche.

— Tu as prévenu Helder que tu avais récupéré l’enveloppe ? demandé-je.

— Et comment ! Un câble. Il doit bicher. Dommage que tu le fasses alpaguer, j’allais palper une de ces primes !

— Ah ! non, Hector, protesté-je. Si tu veux rester un policier émérite, ne marche jamais dans de louches combines.

— Amen, soupire Hector. Y a pas : tu es vieux jeu dans ton genre ! Quand rentrons-nous ?

— A la pointe du jour !

— Des clous, j’ai rancard avec une petite frangine, ce soir ! Tu ne vas pas me casser mon coup !

Il commence à m’ennuyer, le cousin, avec ses airs de matamore. S’il se prend pour Sherlock Holmes, il a tort.

— J’ai dit qu’on rentrait demain, hé ! Fesse de rat ! N’oublie pas que tu voyages sous un faux blaze ! Si tu viens au renaud, je te fais pincer par les matuches. Et d’ici que tu aies appris le japonais pour leur expliquer ton cas…

— Oh ! bon, moule-moi, ronchonne Hector. Quelle famille !

APRES-PROPOS

Nous sommes dans le bureau du Vieux.

Quand je dis nous, j’entends : San-A., Béru, Hector et Pinaud. Ce dernier est un peu beaucoup contusionné, vu que les truands de M. Helder l’ont malmené pour se venger de l’évasion d’Hector.

Le Dabe nous apprend qu’Helder a parlé. Il s’est mis à table dans les grandes largeurs et il paraît qu’il a fait une triste mine quand il a su que c’était en somme la jalousie de sa femme qui avait fait échouer son plan. Avec les grognasses c’est toujours commako. Tous nos maux viennent d’elles. Nos joies aussi, faut être réglo !

Une chose me turlupine encore, et je m’en ouvre au Vieux :

— Comment se fait-il que la petite Japonaise de l’ambassade ait été assassinée devant le domicile de Bérurier, monsieur le directeur ? Je sais bien qu’il existe des coïncidences, mais…

Le Vioque sourit finement derrière sa main.

— C’est à cause de Pinaud !

— De moi…, bêle le fossile.

— Parfaitement, mon bon Pinaud, de vous. Je crois que vous avez eu tort de quitter nos services. Quand on a ce virus, voyez-vous ! Mais je m’explique. Après avoir surveillé Helder, vous avez décidé de contacter la petite Japonaise pour lui tirer les vers du nez, exact ?

— Oui.

— Vous aviez appris qu’elle travaillait à l’ambassade et vous vous y êtes rendu avant de passer à votre bureau ?

— Exact, patron.

— Je ne suis plus votre patron, sourit encore le Vioque.

Pinuche s’écrase une larme au coin de l’œil. Ça fait un bruit de punaise écrabouillée. Puis il lance cette fière réplique :

— Vous le resterez toujours, patron !

Du moment qu’on lui passe la brosse à reluire, il brille, le Déplumé. Le voilà qui enchaîne :

— Mais quand vous êtes arrivé à l’ambassade, il y avait le feu, n’est-ce pas ?

— C’est vrai.

— Renonçant à attendre la fille, vous êtes reparti pour aller demander assistance à Bérurier., Mais, et c’est là que le hasard a joué ; les gangsters, qui se sauvaient avec la fille… et l’enveloppe, vous ont aperçu, la petite vous a reconnu et ce beau trio vous a filé. La rue de Bérurier est sombre… L’occasion rêvée pour eux. Ils ont débarqué la fille qui devait rejoindre Helder en taxi et vous ont kidnappé. Seulement c’était l’occasion rêvée aussi pour Fouzy Houtusé qui, lui, suivait la fille. Joli cortège dans la rue de Bérurier, avec le commissaire San-Antonio aux fauteuils d’orchestre ! On pourrait composer un tableau allégorique, n’est-il pas vrai ?

Il est vrai.

Drôlement joyce, le Râpé-du-dessus !

— Votre décision de restituer à Boku-Hokury cette enveloppe est judicieuse. Nous, qui sommes cartésiens, aimons que le courrier arrive à destination, même quand il a plus de quatre-vingt-dix ans de retard !

Nous nous esclaffons.

— Il ne me reste plus qu’à souhaiter longue vie à votre agence, messieurs, poursuit le boss en se tournant vers Hector et Pinuche.

« Avec vous nous comptons des concurrents redoutables et, qui sait, de précieux auxiliaires… »

L’entretien est terminé. Nous nous levons déjà, mais le Gros ne bouge pas de sa chaise.

— Ecoutez voir, murmure-t-il, faut quand même que je vous cause de quelque chose. Quand c’est que j’ai reporté la lettre au Vieux, j’ai piqué le timbre pour la collection de mon petit neveu… Je savais pas qu’il valait une pareille fortune à ce moment-là. Mais, je pense que… enfin, je crois…

Il se fouille, sort sa blague à tabac ravagée et en extrait : un mégot moisi, une pince à bicyclette, un bouton de culotte, sa fleur de nave d’argent et enfin le timbre inestimable.

Nous nous frappons sur les cuisses.

— Eh bien ! fait le Vieux, voilà qui sera à verser au trésor secret de l’Etat, car nous ne pouvons décemment restituer le timbre au gouvernement japonais.

Il examine la fleur de nave et regarde Béru.

— Où avez-vous pris cela, Bérurier ?

— On me l’a discernée, balbutie le Gravos en rougissant.

— Compliments, fait le Vieux.

— Comment, fais-je, vous connaissez la signification de cet objet, patron ?

— Je connais tout, mon cher ami, rétorque le Vieux amusé.

Le Gros éclate de rire.

— San-A., lui, a eu droit au lotus d’or !

Le regard que me jette le boss est luisant d’une indicible admiration.

— Eh bien ! fait-il, je suis heureux d’avoir à mon service des hommes qui méritent à ce point le titre d’homme !

Примечания

1

Complètement idiot, mais ça crée l’ambiance !

2

San-Antonio avait écrit dard-dard, par étourderie supposons-nous.

(Note de l’Editeur.)

3

Ça n’est pas par inadvertance que j’écris « mains » au pluriel. Son sac est tellement mahousse qu’il faut au moins deux mains pour le manœuvrer.

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