Frédéric Dard - Fleur de nave vinaigrette

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Fleur de nave vinaigrette» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1969, ISBN: 1969, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fleur de nave vinaigrette: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fleur de nave vinaigrette»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Avez-vous déjà vu un personnage obèse, cradingue, vinasseux et violacé, en pantoufles, maillot de corps gris (mais qui fut blanc jadis), portant un pantalon de coutil rapiécé, affublé d'un véritable sombrero mexicain se prélasser dans les fauteuils du Boeing Paris-Tokyo ?
Assurément non ! Pour se délecter d'une pareille situation, il faut avoir lu « Fleur de nave vinaigrette ».
Au passage : savez-vous comment se traduit « Fleur de nave » en japonais ? « Bey-Rhû-Ryé » ! Rigoureusement authentique !
Si vous ne me croyez pas, consultez votre judoka habituel.

Fleur de nave vinaigrette — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fleur de nave vinaigrette», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Roult rougit. Quel chaud lapin ! Je suis prêt à vous parier un pléonasme en bon état contre une arme à répétition enrayée qu’elle ne s’assied pas sur une chaise lorsqu’il lui dicte le courrier.

— Ensuite ?

— Eh bien, M. Roult l’a reçu.

— Vous l’avez raccompagné lorsqu’il est sorti du bureau ?

— Oui. Vous n’avez pas vu de quel côté il se dirigeait une fois dans la rue.

— Non.

— Dommage.

— Pourtant…

— Oui ?

Elle est dubitative. Je vais pour insister lorsque le téléphone retentit. C’est le Vioque.

Je lui narre notre odyssée stupéfiante de la journée. Il émet quelques exclamations fort bien venues, me complimente et se tait lorsque je lui annonce que la putain d’enveloppe a disparu.

— Pouvez-vous me donner le signalement de Helder, patron ?

— Une seconde.

Je l’entends farfouiller dans des papiers.

— Tu me le passeras que je lui dise un petit bonjour, fait Roult.

— Allô ! San-Antonio ?

— Oui, patron ?

— C’est un homme mince, avec une barbe tirant sur le roux et de grosses lunettes d’écaille.

— Alors c’est lui qui a volé l’enveloppe. Et ça ne me surprend pas, car le timbre qui y est collé a une valeur colossale. Cette sacrée enveloppe vaut une fortune à deux titres différents.

— Ce n’est pas Helder qui a pu voler l’enveloppe, affirme sentencieusement le Genou.

— Pourquoi ?

— Parce qu’il est à Paris. Mathias qui le surveille discrètement sort de mon bureau en m’affirmant qu’il vient de le quitter à son domicile où il donne une soirée. Si Mathias le dit, on peut le croire.

— Alors j’y perds mon latin, fais-je. Bon, à suivre. Je vous tiendrai au courant. En attendant, je vous passe Roult.

Roult empoigne le combiné.

— Alors, Toto, fait-il, toujours chauve ?

J’imagine la bouille du Vieux en s’entendant traiter de la sorte devant l’un de ses collaborateurs.

— Dis donc, ton San-Antonio, c’est un type sensas. Avec lui y a de la distraction ! Bon, je veux pas ruiner ma société, je te fais la bibise maison au sommet de ta coquille.

Et il raccroche.

— Je ne savais pas que vous étiez aussi intimes, bégayé-je.

— Tu parles, on était dans le même réseau de Résistance pendant la guerre. On s’est sauvé la vie mutuellement une bonne douzaine de fois.

Je reviens à l’interrogatoire de la pin-up au clavier universel mais aux roploplos hors série.

— Vous alliez dire quelque chose de passionnant, mignonnette ?

— N’exagérons rien. Simplement, en partant d’ici, le Suisse a demandé un renseignement à l’agent qui faisait la circulation au carrefour, je l’ai vu par la fenêtre !

Je bondis !

— Dieu soit loué !

Et me tournant vers Roult.

— Tu as compris ?

Il soupire et saisit son veston posé sur le dossier de sa chaise.

— Tu parles ! Tu veux que j’aille au poste de police pour retrouver ce flic et le questionner ?

— Exactement ! Tu parles jap et tu n’es pas repéré par les poultocks, ça t’est plus fastoche qu’à bibi.

— Vu, attends-moi là, miss Carbone va te tenir compagnie.

Compagnie agréable, je dois le dire. La blonde enfant constitue un jeu de patience agréable. Je lui dis qu’elle a une poitrine du tonnerre et elle m’informe que c’est de naissance. Comme j’émets hypocritement des doutes, elle me fait toucher. Bref, une chose en amène une autre et voilà que je me retrouve dans la situation du type qui doit prouver que si le cheval est la plus belle conquête de l’homme, l’homme, en revanche, est la plus belle conquête de la dame. Je fais de louables efforts pour oublier que j’ai eu quatorze élèves particulièrement douées dans la journée et j’y vais d’un cours du soir à tarif double. Je lui joue « Nuit sur la Baltique », avec solo de balalaïka ; je lui réussis « Le Casse-noisette bulgare », puis « Le Portique olympique » et j’en suis à la scène culminante de « Le Facteur frappe toujours deux fois » lorsque Roult radine. Il est joyeux.

— Je tiens le bambou, mon petit père ! exulte-t-il.

Et, balançant les bras, il scande (Comme Maurice E) tout en marchant au pas :

— Tiens ! Voilà du Bouddha ! Voilà du Bouddha ! Pour les Suisses et les Lorrains, et les Alsaciens.

— Et alors, mon légionnaire ! trépigné-je. Le résultat de votre enquête !

— Je sais tout !

— A savoir ?

— L’adresse du gars !

— Raconte !

— Eh bien, je suis allé au poste de police. J’ai demandé après l’agent en faction ici ce matin. Je l’ai vu et interviewé. Notre type l’a abordé en effet. Mais comme il parlait français il n’a pas très bien saisi. Alors il lui a dit d’aller voir une petite vendeuse du magasin de postes à transistors voisin.

Notre Helder y est allé. Il a discuté avec la fille, une ravissante petite Jap. Il lui a demandé où il pourrait se procurer des gants de caoutchouc…

« Vous mordez ? »

— Parbleu, à cause des empreintes !

— Tout juste, Auguste.

— La fille lui a indiqué le bazar de l’autre rue. Mais ils ont bavardé un peu. Helder lui a demandé si elle voulait sortir avec lui ce soir. Elle a dit qu’elle était retenue ce soir, mais que demain ça marchait. Alors il lui a donné rendez-vous à son hôtel.

— Le nom de l’hôtel ! Vite !

— C’est l’ Ayoli-Céteski, un établissement assez modeste à quelques minutes d’ici. J’ai téléphoné à la direction pour demander s’ils avaient un client du nom de Helder, ils m’ont répondu que oui, mais qu’il était sorti.

Je presse Roult sur mon cœur généreux.

— Bravo ! Tu as le numéro de sa chambre ?

— Oui, c’est le 118. Tu veux que je t’accompagne là-bas ?

— Non, il peut y avoir du grabuge. Tu t’es assez mouillé comme ça pour moi, Roult. Je vais opérer avec le gars Bé-Rhû-Rié ! et en douceur encore !

— Dites, votre ami n’est pas japonais, n’est-ce pas ? roucoule la blondinette.

— Non, mon amour, il n’a que la jaunisse.

Je les quitte avec mille et une congratulations.

CHAPITRE XIII

Minuit, the clock of the crime ! Je m’annonce à la réception de l’hôtel Ayoli-Céteski. Un gardien en veste blanche lit Thin-Thin, un fascicule illustré, derrière son comptoir.

— Je voudrais parler à l’un de vos clients qui a dû descendre ici dans la soirée, M. Bé-Rhû-Rié, dis-je.

L’autre opine, examine le livre des entrées et s’empare du téléphone.

— Qui dois-je annoncer ?

— M. Dupont.

Il branche une fiche et le Gros joue les réveillés en sursaut. On m’annonce.

— Vous pouvez monter, chambre 124, annonce le veilleur.

Je remercie. Jusqu’à présent tout va bien. Béru est descendu à cet hôtel, mine de rien, et s’est pris une piaule au même étage que le mystérieux Helder. Je le rejoins.

— Alors, Gros ?

— L’oiseau est au nid !

— T’es sûr ?

— Et comment ! Je me suis ramassé un orgelet à l’œil à force de mater par le trou de ma serrure. Il est rentré vers onze heures et il vient à peine d’éteindre.

— Il est seulâbre ?

— Comme un sapin de Noël dans un salon !

— Alors allons-y !

Béru masse son œil gonflé par le courant d’air de la serrure.

— Ce genre de truc, fait-il, ça ne rentre quand même pas dans les contributions d’un inspecteur principal !

— Si, mais tu as le droit de faire figurer la pommade sur ta note de frais.

— Ah ! bon !

Nous sortons à pas menus et nous nous approchons du 118. L’oreille plaquée au panneau de la porte, nous écoutons. Un léger ronflement nous parvient. Je ne sais si vous l’avez observé, mais il existe deux sortes de ronflements : le sifflement léonin et le sifflement vipérin. Celui qui nous parvient ressortit au deuxième groupe.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fleur de nave vinaigrette»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fleur de nave vinaigrette» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fleur de nave vinaigrette»

Обсуждение, отзывы о книге «Fleur de nave vinaigrette» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x