Frédéric Dard - Zéro pour la question

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Zéro pour la question: краткое содержание, описание и аннотация

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Moi, vous me connaissez ! Je ne m'embarrasse pas de préjugés. Je connais des esprits chagrins qui me diront :
« Dans un sous-marin, ça se pas comme ça ».
Je répondrai à ces pisse-froid que, dans mon sous-main à moi, ça se passe comme ça. La preuve, j'y étais ! Je connais aussi des esprits non moins chagrins qui me diront :
« Au pôle Sud, ça se pas comme ça ».
Je répondrai à ces autres pisse-froid que, dans mon pôle Sud à moi, ça se comme ça. La preuve, c'est que nous y étions, Béru et moi ! Allez lui demander, vous verrez ce qu'il vous répondra. Mais, de toute façon, pour les incrédules et le ci-dessus mentionnés : Zéro pour la question !

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— Ça s'est passé comment ? lui demandé-je, quelle diabolique astuce as-tu employée pour vaincre cet appareil à coups ?

— Oh, une bêtise, murmure l'Intrépide, pendant que l'arbitre nous baratinait, j'ai simplement cloqué mon cigare allumé dans la poche du kangourou.

Ce qui fait la force de Béru, voyez-vous, outre sa force, c'est son esprit d'initiative.

— Bon, maintenant assez de circus, on retourne chez notre correspondant.

Mais Alexandre-Benoît-le-Grand ne l'entend pas de cette oreille.

— Vas-y tout seul, je continue, c'est passionnant. Tel que c'est parti, Mec, je te parie que je vais décrocher la cymbale.

Je n'insiste pas et le laisse à sa gloire, car je ne me reconnais pas le droit d'interrompre un homme en plein dépassement.

CHAPITRE III

La maisonnette de Wolfgang Hourrou est toujours plongée dans l'obscurité, et j'ajouterais même, par souci de la précision : de plus en plus, vu que la nuit ne fait que croître et s'épaissir.

Cette fois, l'inquiétude me grignote le cœur. Mon coup de sonnette, comme précédemment, déclenche les aboiements du roquet.

Cette présence animale renforce ma sale impression. J'arrive de l'autre côté de la planète pour rencontrer un monsieur chargé de me préparer une délicate expédition, et le quidam n'est pas chez lui. Voulez-vous que je vous dise ? Je déteste !

Il me paraît un chouïa farfelingue, le correspondant du Vioque. Je décide de lui laisser un mot pas piqué des hannetons et je le lui rédige au dos d'une facture de mon garagiste, dans un anglais moins académique que celui du discours prononcé au nouvel an par sa gracieuse Imagesté. Comme je glisse mon poulet sous la porté, une voix à l'accent américain demande depuis l'intérieur : « Qu'est-ce que c'est ? » Pour une surprise c'est une stupeur.

— Je voudrais voir mister Hourrou ! réponds-je.

— Qu'est-ce que c'est ? répète la voix.

Je pige tout : le dénommé Hourrou est sourdingue et n'a pas entendu mon coup de sonnette. Pourtant il ne peut être à la fois sourd, aveugle, et agent secret. Or, il faut bien admettre que la personne qui se trouve à l'intérieur est aveugle puisque la maison est sans lumière.

Moi, vous me connaissez ? J'ai toujours des réactions directes et franches. Puisqu'on ne m'ouvre pas, je décide d'entrer par mes propres moyens, aussi tiré-je de ma profonde le cher sésame que vous connaissez aussi bien que moi puisque je me suis toujours appliqué à ne pas vous le décrire avec minutie, histoire de ne pas paniquer mes lecteurs serruriers. Cric-crac. Le pêne n'insiste pas et la porte s'écarte devant moi comme un balayeur municipal devant un enterrement de première classe.

Je pénètre dans un petit living où règne le clair-obscur le moins clair et le plus obscur qu'il m'ait été donné de rencontrer (ceux de Rembrandt ressemblent à une vitrine de joaillier comparés à celui-ci). Un loulou de Poméranie (venu ici en voisin, je suppose, car la Poméranie n'est pas tellement éloignée de la Tasmanie) se précipite dans mes jambes en frétillant d'aise. Je le calme gentiment d'un coup de pompe dans la trompette, ensuite de quoi je cherche le commutateur électrique.

La lumière est, me permettant de comprendre pourquoi le propriétaire de la voix américaine n'éclairait pas et pourquoi Hourrou ne m'attendait plus. La voix est celle d'un gros perroquet vert enchaîné à son perchoir, et le dénommé Hourrou gît sur un canapé avec une série de trous à la place du cœur. Ce qui vous prouve bien, mes amis, que tout mystère comporte une explication rationnelle.

Le perroquet cligne des yeux en me dévisageant. Hourrou quant à lui garde les yeux ouverts.

Une, deux, trois, quatre, cinq, six. Six balles dans le buffet, soit le contenu d'un chargeur. C'était un grand type d'une cinquantaine d'années, aux cheveux blond cendré, et qui fumait la pipe vu qu'il en a encore une entre les dents. Une bath bouffarde en écume de mer jaunie qui représente une balle de tennis posée sur sa raquette.

On l'a arrosé par surprise et il est clamée sans faire de chichi. Sa pipe est froide, lui aussi, vu qu'il s'est éteint le premier.

Bon, jusque-là rien de bien original. Le correspondant qu'on trouve mort au rendez-vous, ça s'est fait des tas de fois, y compris dans mes précédents bouquins ; je portais encore des culottes courtes que mes devanciers avaient déjà utilisé le truc. Mais la mort n'est qu'un recommencement et si je ne sacrifiais pas de temps en temps à la tradition, vous ne seriez pas contents. Je vous dépayserai plus loin, vous allez voir, en vous pondant du jamais vu, c'est juré, promis.

Cette maison est celle d'un vieux célibataire maniaque. Il y a du désordre, des marottes et de quoi boire. Son clebs et son bavard constituaient ses uniques compagnons. Le chien pour ses silences, le cacatoès pour ses conversations, c'était la vie privée bien comprise, en somme !

Je me paie la visite approfondie des lieux, mais je ne découvre d'intéressant que les tenues qui, vraisemblablement, nous sont destinées. Un bath harnachement pour excursion polaire, les gars. Le plus poilant, c'est que ces fringues correspondent à nos mesures, comme quoi, malgré sa fièvre, le Vieux a le compas dans l'œil et de la suite dans les idées.

Nos fringues de fourrure sont empilées dans une cantine de fer. Je décide de les embarquer. Maintenant il s'agit de se rapatrier sur Hobart et de dégauchir notre sous-marin.

La cantine est trop lourde pour que je puisse la coltiner sans ressembler à une publicité pour maison de déménagement, aussi la traîné-je dans le jardinet, devant la porte, en me promettant de la récupérer plus tard avec le Mahousse.

Le loulou de Poméranie, écœuré par le décès de son maître et mon coup de pompe aux miches s'est éclipsé. Peut-être aussi qu'elle avait les crocs, cette bête. Je me plante devant le pauvre perroquet enchaîné. Il incline sa tête de côté afin de me considérer de bas en haut à l'aide de son œil gauche. L'oiseau semble morose.

— T'as sûrement tout vu, toi, hein, Coco ? l'interpellé-je. Ah ! si tu pouvais parler…

— Qu'est-ce que c'est ? me demande-t-il, me rappelant ainsi qu'il peut parler, contrairement à ce que je viens de déplorer.

Il me cligne de l'œil. Je lui rends sa politesse.

— Ce que c'est, Coco ? Une histoire de c… ! assuré-je poliment (puisque je ne l'ai pas dit en toutes lettres). On gomme nos installations du pôle Sud, Coco. On bousille notre correspondant d'ici. Et pendant ce temps, mon éminent collaborateur est en train de faire l'âne avec des kangourous. A part ça, la santé est bonne, les enfants travaillent bien en classe et les plaies variqueuses de grand-mère se cicatrisent, je te remercie.

— Comment allez-vous ? conclut l'aimable volatile.

— Tu t'exprimes correctement, mais t'as pas beaucoup de conversation, Coco. Je te rendrais bien ta liberté, seulement, comme la plupart des hommes, tu ne saurais pas qu'en faire. Allez, au revoir, mon pote, je laisserai la porte ouverte en m'en allant pour que les voisins ne te laissent pas moisir ici.

— Quelle heure est-il ? demande l'oiseau.

— Bientôt onze plombes, mon pote, sursauté-je, on se fait vieux à toute allure.

Je charrie la cantine de fringues sur la pelouse où le jet d'eau de la vasque continue d'uriner et je reprends le chemin de la place. L'émission est achevée et des gus en salopette démontent le matériel. Instantanément la petite bourgade est devenue déserte. Les rues vides brillent sous la lune. Les lumières des maisons se situent toutes au premier étage, indiquant que les naturels du patelin vont se cloquer la bidoche sur les étagères. Je gagne notre hôtel. Contrairement aux autres demeures, l’ In-the-pocket est éclairé à giorno. Un piano mécanique y sévit et un peuple de jeunes gens aux faciès abiérés [4] Ici, pas question d'être aviné. surmènent leurs vessies en entonnant des chopes de bière, et leurs cordes vocales en entonnant des chansons à boire. Ça s'appelle un cercle vicieux car chanter donne soif et boire donne envie de chanter.

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