Frédéric Dard - Chauds, les lapins!

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Chauds, les lapins!: краткое содержание, описание и аннотация

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Les Editions Fleuve Noir ont longuement hésité avant de publier cet ouvrage. Car les événements qu'il retrace sont rigoureusement authentiques et mettent en cause l'épouse d'un ministre.
L'aventure survenue à cette courageuse femme est hors du commun, c'est pourquoi, seule une acceptation de sa part pouvait nous décider à éditer ce livre. Ce consentement héroïque, elle nous l'a donné sans réserve.
Nous prions donc Mme Alexandre-Benoît Bérurier de trouver ici l'expression de notre admiration et de notre reconnaissance.

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— Vous pensez vraiment pas qu’une petite torgnole sur les testicules donnerait aux hommes envie de chanter et qu’un manche à balai bien placé pour la petite médème lui serait salutaire ?

Je hausse les épaules.

— Je crains fort qu’ils ignorent ce que nous souhaitons apprendre.

— Vous le craignez, mais en êtes-vous sûr ?

— A peu près.

Avec un soupir de regret, le père Fouettard reprend en charge les prisonniers et nous nous retrouvons en tête à tête dans la cuisine, Mathias et moi.

— Qu’allez-vous faire d’eux ? s’inquiète-t-il.

— Je n’en sais fichtre rien, avoué-je.

— Vous ne pouvez pas les séquestrer ad vitam aeternam !

— Je sais bien.

— Puisque le dirlo ne veut pas entendre parler d’une arrestation, il n’y a pas d’autre solution que de les relâcher.

— Et ils iront réclamer vengeance auprès de Hieronymus Krül ; lequel, sûr de sa position de force, déclenchera un patacaisse international contre nous !

— Alors ?

— Alors, rien. Je les garde encore pour l’instant.

La Pine se pointe, chargé de croissants et brioches odorants.

— J’ai abandonné la voiture à Péreire, déclare-t-il. Et je ne trouvais pas de taxi pour rentrer.

Bérénice refait du caoua en bac. Le jour est gris, pas bandant. Une torpeur annonciatrice de fin du monde nous accable.

— Il faut que nous trouvions réponse à ces questions, déclaré-je tout à coup. Il le faut absolument. Nos cerveaux, la chose est connue, ne fonctionnent qu’à cinq pour cent de leurs possibilités. Ne peut-on les stimuler pour faire grimper la barre ! Mathias, toi qui es un surdoué mensualisé, insuffle-moi le fluide magique qui me permettra de lire ce qui est encore invisible !

Il sourit pâle.

— Vous m’en demandez trop, commissaire.

Pour la énième fois (environ), je reprends tout haut les données fondamentales de ce problème.

— Bérurier, ministre, allait participer à une conférence d’Interpol. Sa bergère décide de l’accompagner pour visiter les quartiers chauds d’Amsterdam. Les billets d’avion, l’hôtel, ont été retenus plusieurs jours à l’avance, donc « nos gens d’Amsterdam » étaient au courant de cette visite marginale. Ils filent la Baleine depuis sa descente d’avion, l’abordent lorsqu’elle est sur le quai aux putes, lui proposent la botte, ce qu’elle accepte sans coup férir. A la faveur de la partouze qui s’ensuit, on la flashe, puis la kidnappe. Des photos sont adressées à l’époux en même temps qu’un avertissement : s’il veut récupérer bobonne, il va devoir passer par les conditions qui lui seront dictées. Fin de la première partie.

Je m’octroie un croissant et deux gorgées de café. Mathias et Pinuche me contemplent dans la grisaille du matin défaillant. Depuis sa chambre, Béru sollicite de Carmen-Bérénice qu’elle lui pratique une bonne manière. Elle objecte que dans son état ce serait imprudent. Le Gros se fâche. Si elle refuse, qu’on aille lui chercher sa vraie bonne femme, cré bongu ! Elle est pas prostipute professionnelle, Berthy, mais jamais elle a rechigné sur une propose de cette nature. C’est de la femme toujours partante, tu cries « sésame » : elle s’ouvre. Tu lui demandes si elle en a déjà vu des comme ça, qu’aussitôt elle te saute sur le micro pour te faire une déclaration aux gonades mâles, la bougresse !

Bérénice finit par céder. C’est à ses rixes et puérils, Alexandre-Benoît. Elle décline les conséquences, la gagneuse. Puisqu’elle assure un intérim conjugal, souate ! Mais faudra pas, ensuite, s’il tourne pâle, le Gros, qu’on vienne la chicaner sur sa responsabilité engagée dans l’affaire. Ah ! mais que non ! Elle veut bien tout ce qu’on veut : se déguiser en mégère, poireauter dans cet appartement qui fouette le zoo surpeuplé, coexister avec des flics et des truands enchaînés aux radiateurs, tailler des calumets sur demande, faire le ménage, seulement qu’on lui garantisse qu’elle participera pas aux retombées fatales. C’est la moindre des choses, non ?

Bérurier s’impatiente. Il grogne comme quoi, dis, la mère, si tu gueules que c’soye au moins la bouche pleine. Alors bon, elle va chipolater l’ancien ministre. Au bout d’un instant, un clapotis berceur évoquant un bruit de rames, le soir, sur les bords de Loire (Raboliot) nous avertit que Sa Majesté a eu gain de cause à effets. On l’entend même qui dit, la voix gentiment voilée :

— Poilala, mon petit, si tu voudrais profiter d’ce que maâme se tient à genouxe su’l’pucier pour lui pratiquer une petite calçade levrette, en camarade, gêne-toi pas quand t’est-ce y en a pour un, y en a pour deux !

— Vous croyez qu’j’ose, m’sieur l’ministre ?

Nous trois autres, dans notre cuisine, on s’efforce de ne pas se laisser distraire par les festivités du Parc aux Cerfs.

Alors je continue mon capitulatif :

— Je conseille à Béru de désarmorcer le coup en démissionnant d’urgence. Il le fait. Pendant ce temps, Bergens a fait embarquer la Vachasse sur un de ses nombreux barlus et l’a offerte en prime à l’équipage. L’exploit est filmé. Des copies sont expédiées aux principaux journaux de France. Pourquoi ?

— Vengeance ! assure Pinaud. Alexandre-Benoît leur a coupé l’herbe sous le pied en abandonnant son poste, donc en devenant incapable de souscrire à leurs exigences et ça ils le lui font payer.

J’émets une mimique de doute.

— C’est aussi ton avis, Rouillé ?

— Hypothèse valable, commissaire, admet l’Incendié.

— En attendant, c’est pas ton avis qui va faire avancer le schmilblick, hargné-je, car on est injuste dans l’impuissance.

Il ne rougit pas, à l’impossible nul n’étant tenu, par contre, ses narines se pincent sous l’effet de la vexance.

Moi, monstrueux d’indifférence, de poursuivre :

— Krül fait revenir Béru à Amsterdam, l’utilise comme bouc émissaire dans la liquidation de son associé ; mais le fameux commissaire Sang en Tonneaux se pointe et fout la merde. Il bouleverse le jeu, s’empare de plusieurs personnages de la bande et parvient à les amener à Paris. Son chef désavoue odieusement cette action et le pauvre cher valeureux San-Antonio, que le Seigneur ne protégera jamais suffisamment, est obligé de séquestrer les forbans chez Béru avec la complicité d’une poignée de fidèles, en se demandant bien ce qu’il va en foutre. Fin de l’histoire.

Mathias réagit :

— Il reste un épisode en devenir qui, sans doute, apportera une explication à vos questions sans réponse, commissaire.

— Tu veux parier de l’inauguration de cet après-midi à laquelle est conviée Carmen-Bérénice ?

Mathias hoche le chef.

— Ce n’est pas Bérénice qui est invitée mais Mme Alexandre-Benoît Bérurier, ne l’oublions pas !

— Qu’est-ce que ça change ?

— Tout ! répond le Surdoué.

— Je jouis ! annonce le brigadier Poilala depuis l’alcôve.

Grand bien lui fasse !

Elle est ineffable, Bérénécide en grande tenue d’inaugurance. Comme ineffable se traduit par « ne peut être exprimé avec des mots » ou quelque chose comme ça, je renonce. Sache seulement qu’elle a abondamment puisé dans la garde-robe de la Bérurière (rénovée depuis que son gros peigne été promu minisse). Elle y a dégauchi une robe imprimée fort discrète, que ça représente des nénuphars blancs et leurs feuilles vertes sur fond bleu de nuit. Un boléro qui n’est pas de Ravel mais de Révillon, fait de deux malheureux renards occis parce qu’ils avaient le malheur d’être argentés, complète sa mise. Sac d’Hermès, plize ! Frisures exécutées par Alfred, le coiffeur attitré de Berthe. Elle en jette, la radeuse de la rue Saint-Martin (priez pour elle). La pimpante pompeuse se présente devant l’enceinte faite de palissades entremêlées de ruban tricolore. Des hôtesses à jabot accueillent des notables à bajoues. Gardes républicains. La presse, la tévé, les radios. On attend le Monarque. Mais les invités sont priés de gagner le second laitage où une décollation sera servie ainsi qu’un devin d’honneur. L’ascenseur ne chôme pas.

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