Frédéric Dard - Chauds, les lapins!

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Chauds, les lapins!: краткое содержание, описание и аннотация

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Les Editions Fleuve Noir ont longuement hésité avant de publier cet ouvrage. Car les événements qu'il retrace sont rigoureusement authentiques et mettent en cause l'épouse d'un ministre.
L'aventure survenue à cette courageuse femme est hors du commun, c'est pourquoi, seule une acceptation de sa part pouvait nous décider à éditer ce livre. Ce consentement héroïque, elle nous l'a donné sans réserve.
Nous prions donc Mme Alexandre-Benoît Bérurier de trouver ici l'expression de notre admiration et de notre reconnaissance.

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— Il s’agit de l’affaire Hans Bergens, je déclare, en soutenant ses lotos (qui peuvent ne pas me rapporter gros, à la manière dont s’engagent les pourparlers).

— En quoi vous concerne-t-elle ?

— Elle met en cause notre ancien ministre de l’Intérieur, M. Alexandre-Benoît Bérurier, lequel a été blessé par un policier de l’aéroport, comme vous n’avez pas pu ne pas l’apprendre.

— Effectivement, celui-ci a eu le réflexe de tirer sur un meurtrier en fuite ; je suppose que ce genre de chose doit se produire également en France ?

— M. Bérurier n’est pas un meurtrier, mais une victime. Il a servi de bouc émissaire dans un règlement de comptes entre magnats hollandais du crime.

L’homme aux cheveux lumineux articule posément, sans cesser de me fixer jusqu’à l’orée de mon slip :

— Votre point de vue diffère totalement du nôtre. Et comme c’est la police d’Amsterdam qui conduit l’enquête…

— Je suis en possession d’un document prouvant que je dis vrai, monsieur le directeur.

— Qu’appelez-vous un document ?

— Le témoignage olographe de la secrétaire de feu Hans Bergens. En voici une photocopie. Je vous signale que l’original se trouve en possession des autorités françaises.

Je lui présente la confession nocturne de miss Van Tauzensher. Il le saisit d’un geste calme, du bout des doigts, comme tu ramasses un papier-cul usagé tombé à côté de la lunette.

Le lit attentivement, puis le lisse (dans la vallée) avant de me le rendre.

— C’est pour me montrer cela que vous avez interrompu ma conférence, monsieur ?

Flétrisseur, le bougre ! Ecœureur ! A le voir comporter, on a envie d’aller se dégueuler dans le premier canal venu.

— Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais Mlle Van Tauzensher vous met en cause, monsieur le directeur. Elle vous accuse de collusion avec Hans Bergens dans un trafic de drogue international et prétend que c’est vous qui avez fracassé le crâne de l’armateur après le départ de Bérurier. Elle précise même avoir surpris une conversation téléphonique que le de cujus aurait eue avec vous la veille de son assassinat, conversation au cours de laquelle vous l’incitiez à faire venir d’urgence Bérurier. Ce qui indiquerait la préméditation. La mort de Bergens était décidée et on avait trouvé cette grosse poire française pour porter le chapeau, si je puis dire, et je le puis.

Mon vis-à-vis ne bronche pas d’un muscle, pas d’un poil, pas d’un cil.

— Je devrais vous faire mettre en état d’arrestation, commissaire, déclare-t-il paisiblement, pour répondre aux très graves accusations que vous portez contre moi en utilisant une déposition arrachée à une malheureuse femme par la violence.

Il se lève, va ouvrir un tiroir de son bureau et s’empare d’un papier qu’il m’apporte.

— Voici la plainte que Mlle Elsi Van Tauzensher est venue déposer cette nuit à l’hôtel de police, accompagnée de deux de ses collègues de bureau, eux aussi victimes de sévices de votre part.

Alors là, mon pote, j’en mène pas plus large qu’un signet dans une bible. La méchante recuite me biche. Je vois se projeter la catastrophe. Il avait raison, Achille : sans confirmation verbale du témoin, sa pseudo-confession ne pèse pas lourd. J’ai eu tort de l’encorner, le Vénérable : il est plus intelligent que moi ! On ne devrait jamais limer les gerces de ceux qui nous dominent !

— Pardonnez-moi, je ne lis pas encore le néerlandais, trouvé-je la force de répondre, je me promets de l’apprendre incessamment, de même que le braille et le sanscrit, mais pour l’instant il reste pour moi lettre morte.

Un homme de fer, Hieronymus Krül, qu’en comparaison, la mère Tate-chair est ramollie comme un vieux Tampax venant de faire sa période militaire. Il coiffe toutes les situasses et tous les mectons avec un brio hallucinant, le big boss. Pour l’empailler, faut être sorti de la faculté d’Enrire. Mais que s’est-il passé après que la mère Elsi m’eut signé confession ? Elle a pigé que, dorénavant, après un tel coup d’arnaque à ses potes, le monde deviendrait trop petit pour garantir sa santé. Alors, elle a essayé de faire face en allant s’affaler auprès d’eux comme quoi je l’avais martyrisée pour lui arracher des confidences. Les deux julots que j’ai envapés dans leur tire ont dû la décider à porter le pet. Une fois prévenu, Krül leur a fait signer une plainte pour voies de fait. Soyons objectifs : il me tient.

M’ayant repris le papier, il me le traduit brièvement. Incontestable, je l’ai dans le baigneur ! Peaufiné tout plein, le papelard. Avec un document pareil dans les pattoches, je pige mal qu’il ne m’enchriste pas illico, le gnard aux cheveux d’or. S’il renonce, c’est uniquement pour pas que soit livré au gros public mon papelard à moi ; car tu connais le vieil adage (pas confondre avec l’Adige cher aux amants de Vérone) ? Quand t’es traîné dans la merde, même si tu te disculpes, il en reste toujours quelque chose, ne serait-ce que l’odeur !

Hieronymus me laisse sonder la fosse septique d’un air sceptique.

— Compte tenu des bonnes relations que nous avons toujours entretenues avec la police française, reprend-il, je vais me contenter de vous faire expulser séance tenante.

Il décroche son biniou et néerlande deux trois trucs.

Le capitaine Fracasse revient, avec sa barrique de bière dans son pantalon et sa trogne de lèche-cul qui ne se rince jamais la bouche.

Nouvel échange dans ce bas patois pour pays situé au-dessous du niveau de la mer. Le capitaine opine, servile ganache ventrue.

— Venez ! m’enjoint-de-culasse-t-il.

Je le suis dévotement, sans prendre congé de l’horrible blondinet.

Dans ma boîte à rêves ça fermente tant si fortement que de la fumaga me sort des narines et p’t’être bien des oreilles aussi, sans parler de l’anus que je peux moins contrôler de par sa position.

Expulsé comme un malpropre ! Et Béru ? Et le mystère ? Je dois tout laisser quimper ?

Le capitaine Van Dhäl remue lourdement ses compas en direction de la sortie. On marche vers le parking de l’hôtel de police où des tires rutilantes sont alignées, bien fourbies par des pandores désœuvrés.

L’officier interpelle un chauffeur inactif. L’homme s’empresse.

— Montez ! m’ordonne le gros.

Je prends place dans une Saab (d’abordage) bleu marine. Le gros sac me rejoint et le malheureux véhicule se met à donner de la gîte.

On décarre aussi sec.

Les rues d’Amsterdam défilent. Des vitrines pimpantes, des quais romantiques, des façades du dix-septième cercle, tout ça. Et puis alors : vélos, bicyclettes, bécanes, vélos, vélos, à en prendre une indigestion de rayons.

Moi, je mate les roues noires en action.

Je pense :

« On m’expulse ! Je l’ai dans l’oigne. C’est fini pour le Gros, fini pour la vraie vérité ! Echec et tarte, l’Antonio ! Fabriqué guignol ! Pomme à l’huile rance ! Noix vomique ! La Hollande le pond comme un colombin. C’est un piteux, un chou paumé, un furoncle incisé ! Il appartient à la race des sous-merdes ! Finito, le bel Antoine ! Crêpe suzette, le langoureux.

J’éternue. Porte la main à ma fouille pour y chercher un mouchoir. Y découvre ma tabatière ancienne dans laquelle je trimbale toujours du poivre moulu. Faut pas croire, mais c’est pas fastoche de filer un nuage de poivre dans les prunelles de son voisin de bagnole. Si tu n’es pas ultra-paré pour la manœuvre, t’en écopes autant que ta victime. Reusement, j’ai potassé l’exercice à tête reposée, comme disait Louis XVI.

Tout va très vite. J’ouvre le couvercle de la tabatière dans ma fouille et dégage la petite boîte de mes profondeurs. Qu’en même temps, mon autre main se pose sur la poignée de la portière. On atteint un carrefour populeux. Notre chauffeur ralentit. Moi : tzouc ! tzouc ! Le poivre emplit les yeux couleur de rubis de mon mentor et la porte brusquement ouverte bée. Je me jette à l’extérieur sans refermer. Un cycliste m’emplâtre et choit. Je le dévélote d’une bourrade, acalifourchonne sa monture et m’attaque au record de l’heure, toujours détenu par Moser, je crois ?

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