Frédéric Dard - L'archipel des Malotrus

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L'archipel des Malotrus: краткое содержание, описание и аннотация

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Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l’océan Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu’il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.
Et moi, donc !
Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire.
On ne sait plus où donner de la tête…

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— Auguste toi-même, hé, sac à poux, éclate Béru. Va te faire raser, vilain ! Alors môssieur chambrait ma belle jesté, en loucedé ? Môssieur Quinze-pour-moi se remplissait les fouilles en profitant de ce que sa gentille patronne qu’est le bon cœur incarné, n’y mordait que tchi ! Ah ! je me retiendrais pas, un presse-varices qu’a tort [28] Après quarante-huit heures d’étude approfondie de la dialectique béruréenne, le conseil de rédaction a décidé que cette expression signifiait prévaricateur. de ce t’acabit, j’y morflerais la gogne jusqu’à ce qu’il existe plus !

Un rire argentin (bien qu’elle soit nordique) retentit et, comme ma parenthèse l’aura déjà fait comprendre aux moins ballots d’entre vous, Vicky paraît.

Elle est radieuse. Ses belles camarades l’escortent.

— Ce que votre ami est amusant dans sa colère, me dit-elle.

— Comprendriez-vous le français, par hasard ? sourcillé-je.

— Je parle couramment sept langues, mon cher ami, rétorque la belle donzelle. Quand quelqu’un parle sept langues, le français est fatalement inclus dans celles-ci !

Elle arrive à moi.

— Que pensez-vous de mon gadget ?

— Merveilleux, vous devriez le faire breveter.

Je m’arrête de plaisanter car un groupe de types viennent de faire irruption dans le palais. Ils sont armés de lances et de couteaux et ne portent pas d’uniformes. Ce sont des gars du peuple venus à la rescousse, je suppose. Je m’apprête à les vaporiser, mais Vicky intervient.

— Non ! Pas eux ! dit-elle, ce sont des amis à nous !

— Des amis ! sursauté-je.

— Je vous promets de vous raconter tout cela par le menu, déclare Vicky en tendant la main vers son ustensile. Vous permettez ?

Elle m’ôte d’un geste déterminé le tube magique des doigts.

— Excusez-moi, ajoute la fille, on continuera cette conversation plus tard. En attendant, je vous remercie d’avoir fait le plus gros du travail.

Elle braque son appareil contre moi. J’ai juste le temps de voir son pouce délicat presser le bouton rouge. Tout cesse immédiatement.

CHAPITRE CINQ

Un train rapide passe en sifflant et en tambourinant des traverses dans ma tête. Je suis sous un tunnel. Et puis, instantanément, c’est le jour et le train s’éloigne. Je rouvre les yeux, aussitôt lucide. Tout est très net. J’ai l’impression de voir le pouce manucure de la môme Vicky sur le bouton rouge, mais non. Je suis allongé sur une peau de tigre. Je n’ai pas du tout mal au crâne. Au contraire, je me sens éminemment dispos.

Mon cerveau émet la prétention de me lever, mais mes membres ne peuvent lui obéir du fait qu’ils sont entravés avec du gros fil de nylon. Je tourne la tête et j’aperçois Béru, encore endormi à mon côté. Au-delà de Béru, il y a un immense tas de couleurs : la reine Kelbobaba, envapée idem, et pareillement garrottée, et puis le devin Nikola. Je me trémousse dans le sens contraire, et c’est pour apercevoir sir Dezange sur ma droite, pleinement réveillé. Il n’est pas seul puisque ses collaborateurs gisent aussi sur les peaux jonchant la pièce où l’on nous a saucissonnés et qui doit être la chambre à coucher de Sa Majesté.

En remuant encore la tête, j’achève de considérer les lieux. Je vois un grand diable quasiment nu, au crâne bas, au nez complètement aplati, qui affûte un sabre, adossé à la porte.

Deux autres gus peu amènes sont assis sur le lit de Sa Majesté et y dégustent chacun un gigot de porc-épic en nous filant des regards sanguinolents.

Well, il semblerait que les choses n’aient pas évolué comme vous le souhaitiez, depuis votre intervention ? remarque très calmement Harry Dezange.

— En effet, reconnais-je, il y a eu comme un défaut.

— C’est-à-dire ?

— Le personnel amoureux que vous avez recruté pour l’agrément de Sa Majesté, s’il fait montre d’une superbe conscience professionnelle, ne me paraît pas des plus dignes de confiance.

Et je lui relate ce qui s’est passé avec Vicky, comment la jeune fille nous a sauvé la mise, la manière dont elle m’a confié son lance-sommeil, et pour conclure celle dont elle l’a utilisé contre moi.

Sir Dezange, pour lequel j’ai moins de ressentiment depuis que nous sommes devenus compagnons d’infortune, hoche la tête autant que le lui permettent ses liens.

— Ces filles ont été recrutées dans une officine de Stockholm, dit-il, mais je crains, en effet, que nous ayons été joués par un troisième larron, my dear [29] Toujours pour créer l’atmosphère britanouille. Tout le monde sait ce que cela signifie, et ça anglicise mon texte. .

— Qui serait ?

— On ne peut que faire des suppositions…

Béru fait entendre un vagissement.

— Pour moi ça sera un petit Brouilly-framboise, articule le Savonneux, ça décrasse.

Puis il refait surface et gronde :

— Mais qu’est-ce qu’on fout là !

— On se repose, Gros. Tous allongés à la même enseigne !

— Il s’est passé quoi t’est-ce ?

— Une révolution de palais, les demoiselles de petite vertu se sont rendues maîtresses de la situation après s’être servies de nous comme de détonateurs.

Il tète sa langue desséchée et grogne :

— T’es en plein délirium, mon pote, qu’est-ce que ces souris ont à fiche du château !

— C’est ce que j’aimerais savoir !

Voilà que la reine reprend conscience à son tour. Elle s’offusque drôlement, la mère Kelbobaba. Ligoter une souveraine, elle trouve qu’il faut un certain toupet. C’est faire montre d’une témérité forcenée. Les auteurs d’un pareil forfait seront châtiés.

Bérurier, philosophe, tente de la calmer :

— Ma petite reine, dites-vous que c’est rien comparé à ce qui est arrivé à Louis XVI. Ce pauv’ monarque, lui, il a éternué dans les sciures de souches…

Sur ces paroles évocatrices d’un sanglant passé, la porte s’ouvre violemment pour permettre à une horde d’investir la chambre royale. Ces goujats ne respectent rien : pas plus les belles jardinières constituées par des pneus peints en blanc que la coiffeuse en provenance de la galerie des glaces Lafayette.

Ils renversent les meubles (en malotrusien : li meubles), ouvrent les tiroirs, s’emparent de leur contenu, crachent sur le portrait du feu roi qui fut offert à celui-ci par Pierre Lazareff et, sur lequel, en reconnaissance, le défunt monarque a tracé d’une écriture ferme : « J’élis toujou François ».

— C’est une indignité ! Une forfaiture ! Une infamie ! annonce sévèrement Kelbobaba. Vous serez tous pendus par les pieds sur la place, jusqu’à ce que les mouches laissent vos carcasses aussi blanches que si on les avait lavées avec OMO. [30] Simple conscience professionnelle de la reine, laquelle avait signé avec la maison OMO un contrat par lequel elle s’engageait à faire graver au fronton de son palais le slogan suivant ; « Un jour, grâce à OMO, le peuple malotrusien sera blanc comme neige ».

En guise de réponse, les révolutionnaires se déculottent, ce qui est une façon sommaire, mais efficace d’exprimer à une personne le peu de cas que l’on fait de ses paroles.

Après avoir tout mis à sac et à sec et labouré comme des socs pour récupérer le suc (sic) ces malotrus de Malotrusiens s’emparent de nos personnes de la façon la plus déplaisante qui soit : en les saisissant par les pieds, et ils les traînent dans la salle du trône où l’atmosphère a bien changé. On a brisé le monumental fauteuil de la reine à coups de masse et les éléphants-accoudoirs, complètement détrompés, absolument sans défense, ne ressemblent pas plus à des pachydermes que la Vénus de Milo à Bouddha. Sur le dossier, ou plus exactement, sur ce qu’il en subsiste, on a placé le pavillon révolutionnaire, lequel est entièrement rouge, avec, écrit en travers, cette farouche devise : « Vive la raie biblique » !

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