Frédéric Dard - L'archipel des Malotrus

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L'archipel des Malotrus: краткое содержание, описание и аннотация

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Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l’océan Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu’il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.
Et moi, donc !
Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire.
On ne sait plus où donner de la tête…

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C’est épouvantable. Béru, les poignets liés par ces sauvages… Il a la frime sur le rude bois. C’est du tek !

Un zig au torse nu, le Samson de la reine, assure le manche de la hache dans ses monstrueuses mains assassines. Doucement, avec d’infinies prévenances, il met le tranchant de l’arme sur le bout de cou du Gros (à force de galimafrer, il n’a presque plus de cou, Béru, sa tronche est posée sur ses épaules comme une courge sur un mur.)

J’ai la tête qui me tourne, mes amis. Tout bastringue. Je vois la terrible lame qui, lentement, se redresse, bien perpendiculaire à son terrible objectif. Elle monte sans frémir vers la voûte suintante, accaparant tous les reflets qui se sont fourvoyés en ce cul-de-basse-fosse. Le visage du bourreau est tendu, hermétique (on joue à bourreau fermé, quoi, c’est là que je voulais en venir).

Une fois à la verticale de l’homme, la hache reste en suspens. Et puis il y a un sifflement dominé par un hurlement de kamikazé (comme le sirop des Vosges). Un choc sourd, vibrant. Les larmes brouillant ma vue tombent. Je vois ! Je n’en reviens pas, ni personne, excepté Béru. Ah ! le gaillard ! Ah ! l’invincible ! Ah ! le rapide ! Comment un corps si embonpointé peut-il accomplir des gestes si fulgurants et si précis ?

Au moment où on lui liait ses poignets aux anses du billot, Pépère les a fait gonfler à l’extrême, c’est un truc connu des malfrats qui parfois font de même lorsqu’on leur passe le cabriolet. En outre, dans leur précipitation, les gardes houspillés par le barbu n’ont pas fait trente-six nœuds, si bien qu’à la toute dernière seconde, Grosse Pomme a tout fait péter d’une fabuleuse détente et la lame de la hache n’a fait que lui effleurer la joue.

Personne n’a eu le temps de concevoir qu’il est déjà debout, le bon taureau. D’une seule main il arrache la hache du billot et mouline comme un dingue.

Les tronches pleuvent autour de lui comme des noix fouettées par deux gaules. Il a une crise de dinguerie furieuse. Il hurle sa rage, sa survie, son obstination à se poursuivre, à Anvers et contre tous.

Il carnage à tout berzingue. Et rrran, et rran !

Moi, vous me connaissez ? Mes instants de stupeur ne sont jamais de longue durée. D’une double bourrade je me défais de mes gorilles affolés. Unissant mes efforts à ceux de mon hacheteur éventuel (car Béru n’a pas tellement l’habitude de manier la hache), je m’empare d’une gigantesque paire de tenailles et je décime additionnellement.

Ça tombe autour de nous. Mais nous ne perdons pas de temps à dénombrer les pertes de l’adversaire. Les bilans des batailles, comme ceux des maisons de commerce, ne se font pas en cours d’exercice. Notre objectif, c’est la lourde, point hautement stratégique. Ceux qui ne sont pas K.O. sont à plat ventre, ce qui les rend tout aussi faciles à enjamber. En moins de temps qu’il n’en faut à un discobole pour morfler une contre-danse en zone bleue, nous atteignons la porte, la refermons et la verrouillons. Cette première étape vers le salut franchie, nous nous accordons quelques instants pour respirer. Nous sommes haletants, mais radieux ! Croyez-moi, ou allez vous faire beurrer le trésor afin de mieux pouvoir utiliser les paratonnerres comme tabourets, mais j’ai envie de rire. Cette renversée quasi miraculeuse. Cette fantastique pirouette du destin.

— Des comme toi, Gros, m’époumoné-je, des comme toi…

— Je sais, m’interrompt-il charitablement. Et maintenant ?

Dans la grotte y a du sacré bigntz, je peux vous le dire. Ça remue-ménage sans ménagement. Et puis, brusquement, le silence se fait. Des coups d’une résonance particulière se mettent à vaser sur la porte. Un roulement précipité avec, par instant, des périodes de silence.

— Ils jouent du tambour ? s’ébahit le Gros.

— Non, mon pote, ils téléphonent !

— Qu’est-ce tu débloques ?

— La vérité, ils utilisent le tam-tam pour donner l’alerte, on ne va pas tarder à déguster des renforts…

— Alors magnons-nous !

Tout en répondant à cette invite, je continue de penser que nos peaux ne valent pas grand chose à l’heure où je mets sous presse ! D’abord parce que la peau de Blanc se déprécie à toute vibure aux jours de ces jours-ci, ensuite parce que nous nous trouvons dans le sous-sol d’un palais possédant une seule issue. De plus, quand bien même nous parviendrions à en sortir, n’oubliez pas que Merdabéru est une île perdue en plein Pacifique !

Néanmoins, notre tempérament combatif n’étant plus à vanter, nous jouons notre va-tout.

Pour commencer, c’est l’escalade des degrés très roides donnant accès au rez-de-chaussée. Ils furent taillés dans le roc et sont assez glissants.

Nous en avons escaladé les deux tiers lorsque des guerriers Matuvu [23] Les plus sanguinaires des îles Malotrus, et aussi ceux qui ont la meilleure denture puisqu’ils mangent leur belle-mère le jour de leurs noces d’argent. surgissent. Oh ! Oh ! des marches. Ils sont armés de lances qu’ils braquent dans notre direction. Comment passer outre ce rempart ? La hache trop courte du Gros est impuissante. Il ne peut que la balancer dans le tas, mais APRÈS ?

Les faces luisantes où les regards brillent sauvagement guériraient le hoquet d’un marteau-piqueur. Que faire ? Rien !

C’est pourquoi nous nous arrêtons.

— Bonjour, Messieurs, salue Béru d’un ton courtois.

Au lieu de répondre, les « messieurs » poussent un cri pareil à une exclamation de surprise. Quelque chose dans le genre de « Tiens » et, en chœur, descendent deux marches, puis s’arrêtent.

— Quels sont tes projets, mec ? s’informe Béru sans me regarder. Après tout, c’est toi le boss, je te laisse responsabiliser.

Une idée me vient. Elle ne vaut que par l’espoir que je mets en elle.

— Carre-toi la paluche dans le clapoir, mec, débloque ta salle à manger deux pièces et virgule-la-leur, s’ils n’ont jamais entendu causer de la prothèse dentaire, ça les épatera !

— T’as pas déjà fait ce coup-là dans « Y’a bon, San-Antonio » ? s’inquiète le Consciencieux.

— C’était avec un œil de verre, gars. Et, de toute façon, si nos lecteurs s’y trouvaient, ces guerriers, eux, ne s’y trouvaient pas !

Vaincu, le cher Béru passe à l’action. Il pousse un grognement, s’introduit le pouce et l’index dans la bouche et d’un coup sec, dégage son matériel à pique-niquer. Lors, il le brandit au-dessus de sa tête en roulant des yeux féroces.

L’effet dépasse mes espérances. À cela près, du moins, que là où j’escomptais l’effroi, je récolte la tempête.

De rires !

Faut dire que Béru sans ses dominos, c’est quelque chose de pas soutenable. Sa figure devient flasque et ses joues lui pendent des mâchoires. Il a la bouille du cador qui fait de la pub pour une marque de godasses.

Les guerriers du premier rang commencent à se cintrer, puis ça gagne le second rang, le troisième… Ils se claquent les cuisseaux comme des frénétiques, les redoutables Matuvu. Ils en laissent quimper leurs lances ! Ile se montrent Béru du doigt. Ils s’étranglent. Ça les désopile.

— Eh bien ! eh bien, les gars, proteste mon ami, est-ce que ce serait que vous vous payez ma fiole, ou quoi donc ?

Le fou rire, comme le président de la Republique française, est général. Il a la vertu de survolter Béru, lequel planque son râtelier dans sa fouille.

— On va voir, déclare le Bestial, on va voir, mes gamins…

Il cramponne le premier qui se trouve à sa portée par la jugulaire de son cache-sexe et le déséquilibre violemment.

Le gars bat l’air de ses deux bras et me choit sur les endosses. Je file un petit coup d’épaule au moment propice, si bien que le rieur va éternuer sa marrade sur l’angle de la dernière marche.

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