Frédéric Dard - Alice au pays des merguez

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Alice au pays des merguez: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet ouvrage, tu prendras connaissance de l'événement le plus important qui ce soit produit depuis que l'homme a marché sur la lune.
Un événement que l'on jugeait tellement impensable qu'on y pensait plus.
La nouvelle a créé un remue-ménage extrême dans le vie française. Au point que M. le président de la République a honoré ce livre d'une préface. Si mon éditeur a refusé de la publier, c'est parce qu'il était convaincu que, d'ici quelques années, San-Antonio sera bien plus connu que le président ; et qu'il sera donc anormal qu'un auteur célèbre fût cautionné par un président oublié.
Il n'en reste pas moins que c'était un très bel élan du cœur dont je remercie vivement le Pommier des Français.
Ce qui l'avait motivé ? Je vais te dire, prépare-toi au choc : Béru et Berthe viennent d'avoir un enfant. Un vrai, bien à eux, déjà gras et dégueulasse, car bon sang ne peut mentir.
C'est pas l'événement pur fruit, ça ?
Ouvre vite la fenêtre, je sens que tu vas t'évanouir.

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« Belle Isabelle ! Tu parles ! Elle peut plastronner, avec ses vergetures et ses culottes de cheval. Vous regarderez son cul lorsqu’elle rentrera, messieurs. Attentivement. Et vous me direz comment elle trouve tant d’amateurs pour le fourrer ! Je sais que pour moi, excusez, mais c’est la gerbe. Ça m’a pris un soir, il y a quatre ou cinq ans. Jusqu’alors je me comportais assez brillamment au lit. Je n’aime pas me vanter, mais franchement, deux coups successifs ne me faisaient pas peur. A soixante piges ! Chapeau, non ? Ce qui m’a toujours mis en train, si je puis dire, c’est la minette. L’âme de l’amour. Un cul bien bouffé est un cul à moitié baisé ; telle était la devise de Godfroy de Broutemiche, mon regretté père, que Dieu ait en miséricorde. Donc, un soir… Mais je vous ennuie peut-être ? » s’interrompt-il.

Nous le détrompons. Il est passionnant, ce mec. Qu’il dise ! Qu’il dise !

Alors, comme il ne demande que ça, toujours à morfondre dans ses regrets, ses haines et ses silences, il repique des deux.

— Un soir, je m’apprêtais à déguster Isabelle. J’avais aménagé une lumière ocrée du meilleur effet. Les amoureux, comme les restaurateurs, négligent trop souvent l’éclairage. Et pourtant c’est si capital ! Me voilà donc au travail. Elle raffolait de la chose, la bougresse ! Une clitoridienne, je vous le dis sans tergiverser. Moi, je tenais solidement ses fesses, comme on tient son grand bol de lait à deux mains pour en boire le contenu. Et soudain, sous mes doigts, je sens du grenu, du pas sympa. Cela formait de minuscules vagues. « Mais, me dis-je en aparté, tu es en train de bouffer un cul fané, Wilfrid ! » Instantanément mon appétit vole en éclats, ma virilité se fait flasque, mon désir se change en répulsion. Je quitte le festin en disant : « Madame, j’ai le regret de vous informer que vos fesses ne remplissent plus les conditions requises pour assurer mon érection. Le port de vos gaines a peut-être hâté la mutilation du temps, je ne chipoterai pas sur ce point ; il n’en reste pas moins que vous ne m’inspirez plus, allez vous faire mettre ailleurs ! »

— Un peu tranchant ! reproché-je.

— Elle me l’a fait payer le prix fort, la damnée radasse ! J’ai cru qu’elle allait me jeter à la rue, m’abandonner, sans gîte et sans pension, elle en est capable ! C’est une truie mauvaise, messieurs ! Une gorette cruelle. Comprenant que les choses risquaient de se gâter, je lui ai proposé l’arrangement dont je vous ai parlé : elle resterait baronne de Broutemiche mais assurerait ma subsistance. Cela dit, je suis en train de me venger, ou du moins essaie. Pas commode.

— On peut savoir, m’sieur l’baron ? implore Béru d’un ton gourmand.

Wilfrid regarde autour de lui, comme si des présences silencieuses étaient venues se joindre aux nôtres. Rassuré il chuchote :

— Je vais essayer de lui flanquer le SIDA.

Et il éclate de rire.

— L’idée est fumante, n’est-ce pas ?

— Certes, admets-je, mais j’envisage mal sa réalisation, du moins sans une participation active de votre épouse.

— Ne soyez pas benêt et réfléchissez, ami flic. Comment se transmet cette saloperie ? Hmmm ? Quelles sont les trois mamelles du SIDA ?

Je récite, en bon lecteur de la presse française :

— Sperme, sang, salive.

— Bravo ! Je m’efforce d’entrer en relation avec des malades contaminés. Pas aisé car on a tendance à les planquer. Mais je me suis déjà lié d’amitié avec un éminent professeur à qui j’ai raconté que je comptais écrire un bouquin sur la question et interviewer des malheureux frappés par le fléau. Dès que j’aurai obtenu gain de cause, je rendrai visite à l’un d’eux, m’efforcerai de capter sa confiance et me ferai remettre par lui un prélèvement de sa semence ou de sa salive. Ah ! messieurs les poulets, le jour où je rentrerai à l’appartement nanti de ce précieux virus, quel bonheur infini j’éprouverai à l’introduire dans le pot de yaourt que mange cette houri chaque soir avant de se mettre au lit, car elle souffre de paresse intestinale.

— Ça peut z’êt’ dang’reux pour vous, d’manipuler c’te saloprerie, souligne Béru.

— Et alors, mon bon ? Il faut savoir vivre dangereusement. Mais changeons de sujet, je crois qu’elle rentre. Et vous ne m’avez pas dit encore ce qui vous amenait ici ?

— Vous allez l’apprendre en même temps qu’elle ! assuré-je.

LE CHARME

Alice était fascinée par cette voix suave qui, des heures durant, lui arrivait par les baffles scellés dans les murs. Elle se manifestait sur de la musique. Il y avait des périodes de déclarations enflammées, puis la voix se taisait et le niveau de la musique remontait. La prisonnière. (mais est-on prisonnier lorsqu’on consent à sa détention et que, mieux encore, on la savoure ?) ne tardait pas à l’espérer de nouveau. Elle aimait ces accents feutrés, ces « r » qui roulaient comme du grain, ces mots doux et passionnés qui atteignaient son âme.

Elle répondait à son interlocuteur invisible. L’assurait qu’elle se sentait bien, heureuse, et qu’elle souhaitait le voir.

— Pourquoi ne vous montrez-vous pas ? demandait-elle avec reproche.

Il lui répondait que le moment n’était pas encore venu. Il fallait que des liens se tissent entre eux.

— Vous me voyez, mais je ne vous vois pas, ripostait Alice, ce n’est pas juste.

La « voix » lui répondit qu’elle redoutait la confrontation : « Vous êtes si belle, et moi si laid ».

— La laideur n’existe pas quand on est capable de dire ce que vous dites.

Il murmurait « merci », puis laissait la musique investir l’appartement.

Un matin — c’était combien de jours après son arrivée ? Alice n’aurait su le préciser car ici la notion de durée s’estompait —, un matin, donc, « il » lui proposa de sortir dans le jardin.

— M’y rejoindrez-vous ? demanda-t-elle.

— Non, mais vous devez bouger, prendre l’air…

— Pas sans vous, répondit Alice.

Une fois de plus, il murmura « merci ».

BEURK !

On attend un instant, sans se montrer. Isabelle, la belle, vaque dans son appartement. Leurs existences sont réellement scindées car elle ne vient pas voir son vieux crabe. On l’entend aller et venir dans son univers mitoyen, indifférente à la proximité du mari. Elle se comporte vraiment comme si elle était seulabre, cette donzelle.

Lui, l’écoute, tendu, rageur, sardonique. Il commente à voix basse ses faits et gestes :

— Elle arrose ses plantes. Tous les soirs ; un de ses dadas. Elle passe dans son dressing pour se déshabiller. Elle branche la radio, faisant partie de ces gens qui ne savent exister seuls sans déclencher leur moulin à sottises…

Je lui désigne son propre transistor.

— Ça ne vous arrive pas, à vous ?

— Presque pas. Je hais. Ne supporte que la météo, et encore à condition qu’elle soit bonne !

« Ah ! maintenant, la cérémonie du bidet. C’est une personne qui abuse de ce genre d’ablutions. Elle y voit un acte purificateur, la salope. Combien de garces abjectes s’estiment vierges après s’être lavé les fesses, messieurs ? Elles ont des culs de linotte. »

Béru me sollicite du regard. Il pige mal que je tarde à me manifester. Qu’attends-je ? Je me le demande itou. Pourtant, quelque chose me conseille de ne rien bousculer. En fait, je préfère qu’elle se soit mise au lit pour intervenir, Isabelle. Tant qu’à batifoler dans l’illégalité, allons jusqu’au bout de notre propos.

— Là, elle mange son yaourt, déclare le cocu. Vous vous rendez compte de ma joie, le soir où j’y aurai flanqué du foutre de sidaiste ?

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