Frédéric Dard - Trempe ton pain dans la soupe

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Trempe ton pain dans la soupe: краткое содержание, описание и аннотация

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Si je m’attendais à cette nouvelle !
Moi, l’éternel polisson, le cavaleur effréné, le trousseur de jupons, le détrousseur de culottes, l’homme qui justifie la position verticale et en invente d’autres.
Moi, Sana, devenu…
Non, je ne peux pas t’annoncer ça de but en blanc, ce serait gâcher la marchandise.
Par ailleurs, sache qu’autour de l’événement, se déroulent des aventures à en paumer son dentier dans la chaglatte d’une friponne !
Pour célébrer la chose, chantons tous en chœur Ça le mérite !

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— Je me doute de ce que vous ressentez, monsieur Charretier, cependant vous devez garder espoir.

Il secoue sa pauvre tête désemparée.

— Mon fils est un adolescent au témoignage fiable. On l'a kidnappé pour qu'il ne puisse reconnaître les agresseurs de l'Américaine. Or, il n'existe qu'un moyen de rendre les gens muets définitivement…

Des larmes creusent leur lit dans sa barbe de la nuit.

— Allons, allons, murmure le papa d'Antoinette, vous regardez trop de feuilletons télévisés, mon ami. Il n'y a plus que ça sur nos écrans ; ça et des pubes sur les chicaneries mensuelles des femmes et leur incontinence ! Ils vont finir par nous dégoûter de nos compagnes.

Tout en parlant, je suis allé chercher une bouteille d'eau de noix ramenée de nos « terres froides ». Lui en sers un plein verre.

— Buvez, Charretier. Ensuite vous rentrerez dormir, histoire de reprendre des forces.

Il opine, écluse de la façon dont les condamnés à mort dégustaient leur coup de Négrita avant de passer au coupe-cigare.

Je l'escorte jusqu'au portail poisseux de givre. Le ciel reste clair. Une confuse lueur naît à l'ouest de Pantruche.

Ma « Suédoise » m'attend sur le perron.

Je m'immobilise dans la pénombre pour l'admirer.

Cette soirée restera à tout jamais gravée dans mon cœur.

11

Que je te fasse rire, comme disent les moudus avant de te raconter une histoire lamentable : nous nous sommes endormis sur le canapé-lit du salon sans avoir limé la moindre. Pas même un échange de pelles ! Juste un moment, je lui ai placé une main tombée dans la fourche à moustache ; seulement Marie-Marie a bloqué son système de sécurité et c'est tout juste si j'ai pu me rendre compte que sa culotte était beaucoup moins sèche que notre four à micro-ondes. N'ai pas insisté.

Ce sont les petites péteuses qu'on force, sachant qu'elles ne résisteront pas à nos entreprises ardentes. Les intellos, telles que ma Musaraigne, faut jamais les brusquer : elles fonctionnent au chou et c'est grâce au cérébral que tu arrives à tes fins. En faisant le grand tour.

Donc, nous nous sommes abîmés, épuisés de fatigue et d'émotions.

Au matin, Antoinette nous a réveillés. Elle est entrée brusquement au salon, s'est approchée du canapé pour nous contempler, troublée de voir sa maman étendue au côté d'un homme à peine entrevu cette nuit. Elle portait une robe de chambre blanche brodée de petits bateaux bleus, des chaussons en forme de lapin aux longues oreilles. J'ai retrouvé ses yeux pensifs, étranges chez une enfant de son âge.

Puis sa nurse a surgi. Un grand cheval scandinave aux cheveux d'un blond presque blanc et une immense bouche faite pour tailler deux pipes à la fois.

Elle m'a jeté un regard réprobateur en murmurant une phrase d'excuses en suédois décadent. Y a des dialectes qui me font chier sans que je les comprenne. Le sentiment qu'ils servent à pas grand-chose et que ça ne vaut pas le coup d'enseigner ces guttureries alors que t'as tant de jolies langues latines.

Marie-Marie a tendu les bras à sa fille et a dit à la grosse guerrière nordique de s'évacuer.

Au début, tu ressens un sentiment de bonheur teinté de ridicule. Se mettre à jouer papa-gâteau déroute pour un gusman menant mon existence. Tu n'es que gaucherie et tu te comportes en t'efforçant de chasser ta gêne. Et puis la vie opère son entrée en scène, son entrée en cœur, et alors tu glisses dans la félicité kif dans un bain tiède.

Seigneur ! ce qu'elle sent bon, cette mouflette ! Une odeur de nid, n'ayons pas peur des clichés.

Elle parle le français sans accent, avec déjà un bon début de vocabulaire.

Pour l'apprivoiser, je lui plaque des baisers (un cucudet écrirait « des bisous ») dans le cou. Un certain sentiment de défiance, elle éprouve, style « d'où sort ce mec mal rasé ? » Puis elle s'abandonne et, bientôt, nous rigolons comme des fous, tous les deux.

* * *

Le caoua du matin est toujours stimulant, même à onze plombes. J'en suis à écluser ma quatrième tasse lorsque Jérémie Blanc déboule chez moi, joyeux parce que essoré de fond en comble.

— Comment ça s'est passé ? demandé-je.

— Formidable ! Une extraterrestre de l'amour ! Je l'ai astiquée pendant trois heures et elle en redemandait encore ! Cette frémissante venait de se faire larguer par un jobastre et avait décidé de se foutre à l'eau. Nous l'avons sauvée de justesse.

Je lui sers un café.

— Tu le prends toujours sans sucre ?

Il opine, puis interroge :

— J'ai aperçu une adorable gamine dans le jardin, avec un manteau de fourrure ; de la parenté ?

— Oui, dis-je : c'est la petite-fille de Félicie.

Il ne réagit pas immédiatement. Mais après un instant de réflexion, demande :

— Comment, sa petite-fille ? Tu as des frères et sœurs ?

— J'ai toujours été fils unique et entends bien le rester.

Tu verrais sa gueule bananiesque ! Ses lotos démesurés, sa bouche mousseuse.

— Attends, murmure l'escaladeur de cocotiers, tu voudrais dire que cette gamine…

— C'est du San-Antonio pur jus de couilles, mon Grand !

Je lui résume ma fabuleuse fin de nuit. Tu sais qu'il en pleure, le Mâchuré ? Ce ne sont pas des larmes de crocodile !

Son premier réflexe ?

— Tu vas la reconnaître, dit-il.

Ce n'est pas une question mais une impération. Tiens, ça y est : je viens de créer le point d'impération. Nous a-t-il manqué, le coquin ! Mais qu'est-ce qu'ils foutent les grammairiens ? S'astiquent le nœud sous leur table de travail ? Ne se rendent pas compte de l'urgencerie de la chose, de son « impérativité » ?

Reste à décider du signe. Je verrais un machin de ce genre : « * » ; y a sûrement mieux à trouver, faudrait que des lettristes envisagent la chose.

— Marie-Marie n'est pas là ? demande mon Black-man.

— Elle est partie à la mairie, se renseigner sur les formalités à suivre pour une reconnaissance en paternité.

Il hoche la tête.

— Toi, en père de famille, ça va faire bizarre.

— Tu m'estimes incapable d'assumer ce rôle ?

— J'ai pas dit ça. Simplement, va falloir s'y habituer.

On joue cassos. Dans le jardin, il veut prendre la mouflette dans ses bras, mais ce grand tout noir, si éloigné des Scandinaves, l'effraie et elle court se réfugier dans les jupailles de son ogresse blonde.

— Où allons-nous ? s'enquiert mon frère de cœur.

— Chez les vieux du gamin kidnappé : c'est à deux pas.

On s'y rend pédestrement. Tout en cheminant, je lui apprends le meurtre de Pamela.

Il en est sidéré.

— Dis donc : cette affaire prend de l'ampleur !

— Et je sens qu'on en est au début ! Tu penses revoir ta Mme de Sévigné incandescente ?

— Un lot de ce calibre, ça s'exploite.

— Autrefois, tu ne trompais jamais Ramadé, murmuré-je, cette perspective te faisait horreur…

Il a la réponse qui s'impose, brève et cinglante :

— C'était autrefois !

Bon, voilà la crèche des Charretier : une maison de meulière avec des coquilles cimentées dans l'entourage des fenêtres et un paillasson monogrammé, comme celui du prince Napoléon.

La mother éplorée délourde. Visage bouilli par le chagrin et l'insomnie.

— On a retrouvé son corps ? glapit-elle.

— Hé là, doucement ! m'emporté-je, agacé par la théâtralité de cette gourde, tandis que son mâle surgit des cagoinsses, les bretelles traînantes telle une queue bifide.

Découvrant Jérémie, il clapote dans son égarement :

— Monsieur est nègre ?

Voulant sans doute demander s'il est policier.

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