Frédéric Dard - La fête des paires

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La fête des paires: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand j'ai sonné à la porte d'à côté, je ne savais pas que ce serait M. Blanc qui viendrait m'ouvrir. De même, j'ignorais qu'il était sénégalais et qu'il possédait toutes les qualités requises pour devenir mon ami d'enfance.
Et puis voilà…
Il m'a ouvert et on s'est mis à vivre des trucs comme tu peux pas savoir si tu ne lis pas ce vachement beau livre.
Ça été la fiesta de la castagne, espère !
Et celle des paires, donc !
Inutile de me bricoler la prostate, ma poule : je ne dirai pas de quelles paires il s'agit.
Mais tu vois : faut rencontrer les gens pour comprendre qu'ils vous manquaient.

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— Compliments, Rouillé. Te voilà seul maître à bord après Dieu !

— C’est à vous et à votre copain noir que je le dois ! Un jour, j’aimerais vous inviter tous les deux à la maison. Vous n’ignorez pas que ma femme est lyonnaise, commissaire ? Elle vous ferait des pieds de mouton en salade et des quenelles de brochet au gâteau de foie de volailles.

— Je vais transmettre ton invitation à M. Blanc. Tu as du nouveau à propos de l’affaire ?

— Et comment ! Le dénommé Albert Hébasque est mort assassiné, il y a un peu moins de quatre ans. On l’a retrouvé sur un parking de l’autoroute du Soleil, pas très loin d’Aix-en-Provence : deux balles de 9 en pleine poitrine.

— Voyez-vous !

— Attendez, je n’ai pas terminé. Le ou les meurtriers lui ont sectionné les parties génitales et les ont fourrées dans sa bouche !

Alors là, oui, il m’électrise, mon Précieux ! Voilà du costaud ! De l’inattendu ! En somme, ce gros golfeur est mort comme Hugues Naut, le mari de Ruth Booz, à Beyrouth. Sauf que le premier a eu la gorge sectionnée et le second a eu droit à deux méchantes bastos dans la caisse d’horloge ; mais l’un et l’autre sont morts sur un parking ; l’un et l’autre ont eu les burnes coupées et placées dans la clape ! Pas banal, comme détail !

— Encore besoin de toi, Mathias.

— Je suis à vos ordres, commissaire.

— Fais fonctionner les ordinateurs à bloc, mon pote, chauffe-les à blanc si besoin, entre en liaison avec Interpol. Je veux savoir si d’autres personnes, en France ou à l’étranger, ont eu les claouis sectionnées après avoir été assassinées. Compris ?

— Je mobilise tout le monde !

— C’est cela. Donne-moi auparavant l’adresse de feu Albert Hébasque.

Le Rouquemoute me rit au tympan.

— C’est amusant, patron : il habitait à deux pas de chez vous, à Saint-Cloud, rue du Général Pirqueçat, Villa Shako [14] Le général Pirqueçat avait fait saint-cyr. .

— Je vais pouvoir enquêter en pantoufles, rigolé-je de bon matin (car chez moi on aime rigoler tôt, comme disait Verdi). Ah ! une dernière chose, grand. D’urgence, il faut que tu me procures une photo…

Bon, le ciel est redevenu bleu pour tous, hormis pour Béru qui se remet mal de s’être laissé arnaquer par Pâquerette. Que, soit dit en passant, je ne l’aurais pas cru comme ça, cette pétasse. Cambrioler un flic, faut le faire ! Probable que la troussée subie lui laissait présager l’impunité. Le sac de son logement a dû l’épouvanter. Elle a décidé de s’esbigner pour se fondre dans la nature, mam’zelle. Pour cela il lui fallait un minimum de blé, alors elle a secoué le premier prunier à sa portée !

— Tu ne prends pas le petit déjeuner avant de sortir ? s’inquiète maman. Je viens d’acheter des croissants tout chauds.

— Je ne vais pas loin, laisse-m’en deux pour le retour.

Une bise et j’emprunte ma street d’un pied régénéré. La rue du Général-Pirqueçat est а quelque cinq cents mètres de chez moi en effet. Inutile de noyer un carburateur pour si peu. Je crois même me rappeler la villa Shako, une vaste maison typiquement « Ile-de-France », un peu délabrée, dans un parc dont la plus grande partie a été depuis longtemps vendue à des promoteurs (à explosion) et que flanque une gigantesque volière de zoo renfermant des flamants roses.

Un vaste portail dépeint se confie à la rouille, cette agonie du fer. Non seulement il est fermé à clé, mais on a, de surcroît, ajusté une chaîne avec un cadenas autour des deux barres principales. J’actionne la chaînette d’une cloche. Cette dernière émet un son d’angélus emporté par le vent. C’est grêlé, fêlé, lointain et vachement mélanco. Le jardin non entretenu est envahi par des ronciers, anachroniques dans ce quartier résidentiel. Une pièce d’eau sans eau se fait beaucoup de mousse.

Au bout d’un temps, une vieillarde naine et grassouillette paraît sur le perron, place sa main en visière au-dessus de ses prunelles fatiguées afin de scruter l’horizon où je figure. Elle est fringuée en femme de chambre. La voilà qui entreprend la descente du perron, ce qui lui est aussi pénible que s’il s’agissait de celle de l’Everest. Ses jambes arquées ont de la peine à supporter son gros corps compact. Au bout de vingt minutes, elle est parvenue à franchir les cent vingt-six mètres cinquante qui nous séparaient. Elle se cramponne au barreau et pose sur moi un regard de primate qui me fait regretter de me présenter ici sans cacahuètes.

— Vous êtes qui ? demande-t-elle avec un reste de voix perturbée par l’asthme.

— Commissaire San-Antonio de la police judicieuse.

Ses yeux loucheurs, très pâles, paraissent se coaguler.

— Vous avez du nouveau ?

— Cela dépend à quoi vous faites alluvions, dis-je.

— Ben… à la mort de mon pauvre petit Robert.

— Alors, cela se pourrait, en effet.

— Mon Dieu ! Enfin ! Je savais bien que son assassin ne resterait pas impuni. Je prie tous les jours pour qu’il crève.

— J’aimerais voir M meHébasque.

— Oui, bien sûr. Ça va lui faire un choc ! Elle, elle n’espère plus depuis longtemps.

La vieillarde doit tutoyer les quatre-vingt-dix piges. J’imagine qu’elle a élevé son « pauvre petit Robert » et qu’il a constitué sa seule famille.

— Bon, fait-elle, je vais aller chercher la clé pour vous ouvrir. Mais du diable si je me rappelle où je l’ai mise. Je finis par avoir des absences de mémoire, surtout quand le temps va changer.

Je calcule rapidement que si elle fait l’aller-retour portail-maison de son allure quasi rampante et que si elle a paumé sa clé, je risque de ne pas être de retour at home pour le dîner.

Sortant mon sésame, je crique-craque le cadenas, puis la grosse serrure mérovingienne en moins de temps que n’en met un coq pour fourrer une poule.

Elle n’a pas parcouru deux pas que me voilà à son côté.

— C’était ouvert ? s’ébahit-elle.

— Non, non, j’ai sauté à pieds joints par-dessus le portail. Dans la police, nous sommes très entraînés.

— Ah ! bon.

Nous opérons la remontée vers la demeure. Je lui proposerais bien de la porter pour aller plus vite, mais elle doit peser son quintal, la mère, ce qui risquerait de me filer un tour de reins ; qu’en outre, si elle m’éclatait dans les bras pendant le transport, ça gâterait irrémédiablement mon superbe prince-de-Galles gris clair.

Après avoir cahin-cahaté en devisant, nous voici au pied des marches. Un instant, je me demande si ça vaut le jus d’importuner la dame Hébasque, vu que la mémé-servante vient d’éclairer ma lanterne à la loupiote halogène, sans s’en gaffer le moindre. Une vieille jacteuse, il te suffit d’un minimum de manœuvres pour l’orienter à ta convenance. Ma patience a été récompensée. Pendant ce bref mais interminable cheminement, j’ai tout appris, ou du moins l’essentiel, à propos de Robert Hébasque [15] Un moment j’ai failli l’appeler Robert Nanos, et puis je me suis dit que ton inculture crasse ne te permettrait pas de savourer le jeu de mot. .

Du dedans, la maison est franchement pourrie. Pourtant ça ne fait que quatre ans que son propriétaire a été dessoudé. Cela signifie donc, soit qu’il était radin à outrance, soit qu’il n’avait pas les moyens d’entretenir cette grande demeure bourgeoise. Pourtant, il jouait au golf, qui est un sport très coûteux, non ? Mais enfin, mon problème n’est pas là.

Nous rampons jusque dans la bibliothèque où bivouaque M meveuve Hébasque. Assez surprenant comme lieu. Certes, des bouquins reliés et inlus garnissent les murs : tout ce qui s’est imprimé de plus chiant depuis que Gutenberg a marché sur la Terre ; mais ce qui frappe, c’est une quantité de chiens naturalisés (français) installés céans, soit sur des socles, soit à terre, et qui tous te fixent de leurs yeux de verre. J’avise un caniche nain abricot, un caniche royal gris astrakan, un loulou de première année blanc terne, un teckel à poil ras, un corniaud blanc et noir, un carlin à rictus teigneux, un fox-terrier auquel ne manque qu’un pavillon de phonographe, et un bull-dog français qui ressemble tellement à Winston Churchill qu’ils doivent être au moins du même père (ou de la même paire, ce qui revient au same ).

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