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Frédéric Dard: Ma cavale au Canada

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Ma cavale au Canada» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1989, ISBN: 2-265-04164-5, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Ma cavale au Canada

Ma cavale au Canada: краткое содержание, описание и аннотация

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J'aime mieux prévenir. Celui qui entreprend la lecture de « Ma cavale au Canada » doit avoir le cœur et les roustons bien accrochés, car il y a davantage d'épisodes dramatiques dans cette œuvre magistrale qu'il n'y en a eu pendant toute la dernière guerre et plus de scènes de baise que n'en comptent les règnes d'Henri VIII et d'Elisabeth II réunis. Prière d'éteindre sa cigarette avant de pénétrer dans ces pages. A l'intérieur, y a déjà plein de gonzesses qui ont le feu aux miches : inutile d'aggraver les risques. Vive le Québec Livres !

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Dégoûté par les manigances copulatoires de cette louche trinité, je quitte mon fauteuil des tribunes pour aller me servir une vodka polonaise.

En sirotant mon breuvage, je réfléchis à l’affaire Chapedelin.

Le voyage du père Petipeux à Paris ne m’a rien apporté de très positif. Tout ce qu’il a pu préciser, Justin, c’est que l’homme qui a compissé ses caillettes avait une voix très grave avec un léger accent étranger. Lequel ? Il a été infoutu de m’éclairer sur ce point. La bagnole, il l’a entr’aperçue après qu’elle eut démarré, entre les branches des noisetiers. Une voiture sport, basse, de couleur jaune avec un porte-bagages extérieur sur lequel on avait lié une grosse valise de métal. C’est peu, mais toutefois mieux que rien.

J’ai soigneusement noté ces données sur ce petit carnet à couverture de moleskine noire dont mon défunt père avait constitué un stock et qui « me fera la vie », plus celle de mes descendants si toutefois j’en ai un jour.

Lorsque je reviens devant la glace sans tain qui me sert d’écran pour une vidéo porno de grand style, M.M. Béru et Justin accomplissent une partie en double dans les intimités de Miss Mirella. Au début ils pistonnent un peu à contre-temps, ce qui nuit à l’exécution de cette symphonie sauvage, mais la muse au cul fumant remet les pendules à l’heure en parfaite tacticienne de l’amour en grappe.

— Dites voir, les hommes, faudrait accorder vos violons, que si chacun tire à hue et à dia, mes miches vont déclarer forfait. Moi, une déchirure d’un côté ou de l’autre, et me voilà au chômedu sans dommages et intérêts ! Arrêtez vos cosaqueries et repartez en mesure !

Docilement, les deux incriminés conjuguent mieux leurs assauts et se jettent à nouveau dans des frénésies éperdues.

Elle est comblée, Mirella. Et ce n’est pas un euphémisme que de le dire. Son bruitage en direct est plus émouvant que les postsynchronisations des films cochons. Y a une âme dans ses gémissements. C’est la grande plainte infinie du fion assailli de part en part. Un lamento, la mélopée du radada.

Et alors moi, juste il me biche une idée. Je vais les rejoindre. Pas du tout pour prendre part à la feria mais parce que je voudrais poser une question à Justin Petipeux. Sans doute une converse sérieuse est-elle inopportune, voire incongrue en un pareil moment, mais l’impatience a toujours constitué mon principal défaut et aussi ma qualité dominante.

Ses larges paluches emprisonnant le joufflu de la donzelle, le regard bas et glauque, le souffle haletant, il fourre à grandes enjambées ce lot de consolation, strapontin de la chair, que le Mastar, toujours généreux, lui a dévolu. Cette fois, il le tient, son tricotin, le brave nabus. Il laisse rien perdre. Son honneur est sauf ! Il lime à la cadence du trot anglais de madame, laquelle dévergonde du frifri sur la chopine béruréenne. Il marche dans la plaine immense, va, vient, jette la graine au loin ; rouvre sa main et recommence, et je médite, obscur témoin.

Toute la chère vieille paysannerie française en action ! Béru, le péquenot des villes, à tout jamais inadapté ; Justin, celui des campagnes, fruste et sain comme le pain cuit au feu de bois.

— Continuez, continuez, monsieur Justin ! fais-je avec bienveillance, j’ai juste une question à vous poser, mais ne déculez pas pour autant. Beaucoup de musiciens de nos fanfares jouent en marchant, je suis convaincu que vous, vous pouvez parler en sodomisant. Vous m’avez affirmé que vous ne compreniez pas la personne demeurée dans l’auto et que vous ne pouvez préciser si c’était un homme ou une femme. Moi, je crois qu’il s’agissait d’une femme car un autre homme serait probablement descendu pisser avec son copain. Peu importe, cette personne, qu’elle eût été mâle ou femelle, parlait. Vous n’avez pu entendre ce qu’elle disait, soit. Je suppose que vous voulez dire par là qu’il vous était impossible d’établir le sens de son propos…

— Fais pas chier, mec ! grommelle Bérurier, tu voyes bien qu’on est en train de piquer le sprint final ! Si tu lu causes au moment qu’il va éternuer sa cervelle, il est chiche de déjanter ! Que déjà il a eu une peine inouïse à s’ faire un braque, l’ pauv’ chou ! T’es pas chantab’, tézigue. V’là un brave homme qui voulait brosser à la parisienne. On l’apporte à Mirella, elle lui mastique le biberon pour la peau (c’est l’ cas d’y dire) et juste au moment qu’y r’colle au peloton, tu viens chanstiquer ses effets d’zob av’c des questions flicardes !

— Laissez, y a pas d’ mal ! elapote le gentil Justin. Qu’est-ce vous disiez, commi, commi, commis… sai ai AIRE ! Yooooop ! Brrrr ! Hue dia ! Vraoua vrraouou ! Hop ! cré bon gu ! Baouf ! Ça y est ! Dedieu dedieu ! lala lala ! Eh bé ! celle-là je l’ai pas vue partir !

Il fait un pas de dégagement et continue d’admirer le popotin en folie de Mirella qui attaque le panais du Gros à une allure que l’œil humain n’a plus la possibilité de suivre. De même qu’en T.G.V. tu ne peux pas lire le nom des gares traversées.

— Ce que je voulais vous demander, monsieur Justin, reprends-je stoïquement, c’est si, en réfléchissant bien, vous seriez capable de me rapporter un mot, voire une simple syllabe proférée par le compagnon (ou la compagne) de voyage du pisseur.

Petipeux qui a des notions d’hygiène limitées, ou qui est trop timide pour s’enquérir de la salle de bains, réintègre son calcif à longues manches.

Loyal, il s’abîme dans des réflexions.

— Ecoutez…, murmure-t-il.

— J’écoute.

— A la rigueur, j’ai peut-être entendu deux mots, ou deux morceaux de mots. C’est « port » et « Eve ».

Maintenant, c’est son pantalon qu’il remet, avec des gestes harassés de quinquagénaire aux burnes fraîchement essorées.

— Port et Eve ? répété-je.

— Ou quelque chose d’assimilé. Mais, sous toutes réserves, hein ? C’était plutôt des sons que des paroles.

— Étaient-ils rapprochés ? Je veux dire, faisaient-ils partie d’une même phrase ?

— Très rapprochés, commissaire. Ils se suivaient pratiquement.

— Port-Eve.

— Y avait tout juste un brimborion de mot entre eux, ou bien un silence très court.

— Port-Eve, m’obstiné-je.

Mirella pousse un hurlement d’intense satisfaction qui nous fait tressaillir d’allégresse jusque dans notre propre fondement. Mais les putes, c’est formide comme maîtrise de soi. Au lieu de s’effondrer sur le Mammouth, elle le déchevauche d’une reculade sans merci, ni vergogne.

— La vacca ! gronde le Gros. Comme elle laisse quimper l’centaure dans la descente ! Non, mais, ça va pas, ma grande ! T’sais qu’un lavedu quéconque, y meurt qu’on le disjoncte d’ cette manière ! Y a d’quoi se payer une embolie du mandrin !

— Je vous demande pardon, monsieur Alexandre-Benoît, réagit l’amazone égarée. Les sens qui m’ont emportée. C’est si rarissime que je jouisse au client ! Bougez pas, je vais vous finir à la mano. Une savonneuse, comme vous raffolez !

Et, la conscience professionnelle débordante, Mirella entreprend de réparer les méfaits de sa désinvolture.

Il est abasourdi, Justin. Ne pensait pas que tant de luxure ingénieuse fût monnaie courante à Paris. Quand il m’a révélé son ambition d’y grimper une pute, il prévoyait rien d’aussi chamarré, question sensoriel. Il ambitionnait simplement une petite crampette qui le changerait de sa fermière, de ses chèvres et de ses servantes. Mais cette emplâtrée grand veneur, en une chambre-boudoir au luxe raffiné, cette coïterie bicéphale (du nœud), ce dévergondage effréné, ça le laisse perplexe, le gus. La vie ne sera plus jamais pareille, maintenant qu’il sait que « ÇA » existe. Notre garde-fou le plus sûr, à nous autres dépravables, c’est l’ignorance. Nous voilà en perdition dès lors que nous avons tâté de la chose prohibée.

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