Frédéric Dard - Ma cavale au Canada

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Ma cavale au Canada: краткое содержание, описание и аннотация

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J'aime mieux prévenir.
Celui qui entreprend la lecture de « Ma cavale au Canada » doit avoir le cœur et les roustons bien accrochés, car il y a davantage d'épisodes dramatiques dans cette œuvre magistrale qu'il n'y en a eu pendant toute la dernière guerre et plus de scènes de baise que n'en comptent les règnes d'Henri VIII et d'Elisabeth II réunis.
Prière d'éteindre sa cigarette avant de pénétrer dans ces pages. A l'intérieur, y a déjà plein de gonzesses qui ont le feu aux miches : inutile d'aggraver les risques.
Vive le Québec Livres !

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« — Petipeux, fermier à Goguenars, près de Privas. Faut-il vous donner mon téléphone ? »

« — S’il vous plaît. »

« — Au cas que vous auriez besoin de moi, gênez-vous pas. »

On s’est séparés. J’étais indécis. Ce bon nabus ardéchois semblait très secoué par les paroles du compisseur de caillettes. Mais avait-il bien entendu les paroles qu’il venait de me transmettre ?

Par acquit de conscience, j’ai téléphoné à mon pote Harry Rigting, correspondant du Newsweek à Paris. Un Amerloque converti au bordeaux et qui a abandonné les hamburgers arrosés de ketchup pour le cassoulet noyé dans le Saint-Emilion.

« — Dis-moi, Harry, connais-tu un certain général Chapedelin ? »

« — Sûr ! Il est attaché militaire du Canada à Bruxelles. »

« — Quel genre d’homme est-ce ? »

« — Brave type assez popote. Il achève sa carrière dans un fromage de tout repos. »

« — Je viens de recevoir une information comme quoi ses jours seraient en danger. »

Harry a éclaté de rire.

« — S’ils le sont, c’est à cause du whisky. Il doit s’en cogner un magnum par jour. Chez lui, la couperose a viré au noir. »

On s’est encore dit deux trois bricoles à propos du temps et de M meThatcher, aussi imbaisables l’un que l’autre. Puis on a raccroché.

Le lendemain, le général Boniface Chapedelin a été abattu à Bruxelles d’une rafale de mitraillette au moment où il quittait sa villa du Bois de Lacante. L’attentat classique : deux motards casqués. Celui de derrière manœuvre la sulfateuse. Boniface Chapedelin n’a survécu qu’une heure à ses blessures, et il est décédé pendant son transport à l’hôpital.

Pas mal, non ? Du coup, Justin Petipeux acquérait une importance indéniable. Quand je l’ai rappelé, il avait déjà entendu le fait divers à la téloche et il était heureux comme un qui vient de traverser l’Atlantique dans une poubelle ou d’inventer le sérum contre le Sida. « Vous voyez, hein ? Hein, commissaire, vous voyez ? »

« — Il faudrait qu’on discute de la chose en profondeur, monsieur Petipeux. »

« — Je peux monter à Paris si vous me payez le voyage j’y suis jamais été. »

Il espérait à mort ce voyage. Généralement, les fermiers n’aiment pas quitter leur exploitation, surtout quand ils « font le bétail ».

« — Ce serait parfait. Sautez dans le premier train et arrivez, vous serez entièrement défrayé. »

« — Effrayé par quoi ? » il s’est inquiété.

« — J’ai dit « défrayé », monsieur Petipeux ; c’est-à-dire remboursé de vos frais. »

« — Dites-moi-le pas deux fois, commissaire ! » a-t-il exulté !

Puis, baissant le ton parce que sa fermière ne devait pas être loin :

« — C’est vrai que les putes, là-bas, vous font des choses espéciales ? »

« — Tout ce qu’il y a de vrai, monsieur Petipeux ; je vous arrangerai ça. »

Il est venu. On a causé. Je lui ai « arrangé ça ». Et tu vois : le bide ! Lui qui espérait tellement se faire reluire somptueusement, le gros chéri !

Bérurier a cessé de déguster la môme Mirella. Il s’essuie délicatement les lèvres avec son slip (ce qui constitue un exercice périlleux) et déclare :

— V’voiliez, m’sieur Justin, ceci, c’est les amuse-gueules comme qui dirait, matière d’se faire un palais. On pourrait pas s’permett’, av’c la première pute venue, mais Mam’selle Mirella, c’est la maison sérieuse, à l’ancienne, ell’ rechigne pas sur les blablutions et l’ permanganate d’ potache. Maint’nant, bien qu’ j’eusse le Nestor au point fixe, Mam’selle Mirella va me tétiner l’ gros père, histoire d’éviter la surchauffe. Notez qu’ sa chaglatte, à cette gentille, c’est pas d’ la minouche d’ communiante. Y a lurette qu’elle fait un bras d’honneur au gouffre d’Padirac ; n’empêche qu’un braque bien salivé, c’est comme une barbe bien savonnée avant l’ rasesage, l’ reste s’opère dans l’ velours !

« Tenez, m’sieur Justin, matez comme elle ouvre grand son bec, cette frangine ! Une entrée d’ métro ! Et c’est pas d’ trop, v’savez, vu l’diamètre de mon module lunaire. R’gardez : l’est obligée de rentrer l’train d’atterrissage de son dentier pour m’pomper sans risquer d’ m’ causer des esquimaudes. Foutre diantre, c’ qu’elle assure bien, Ninette ! Un braque pareil, on peut pas croire, hein ? Quand on voye mon chauve à col roulé, ça paraît irréel qu’elle pusse l’engouffrer jusqu’au rez-de-chaussée. J’ plains sa polyglotte, Mirella.

« Faut pas avoir les amydales enflées pour réussir l’esploit ! Et a gerbe pas le moindre, vous constatez ! J’aurais une lampe au bout du nœud, j’y ilumin’rais les poumons ! J’pige pas, Justin, qu’ vous fussiez insensib’ à une pipe d’ c’ t’envergure. Garder le paf bigornuche quand une gonzesse aussi formide vous l’estrapole, ça dénote, v’savez, Justin. A vot’ place j’ ferais contrôler mon diabète. C’est pas humain ! Charogne ! Si a continue, a va m’déflagrater l’sac à foutre ! Mollo, Mirella ! Mollo, ma poule, tu veuilles pas qu’ j’aie l’éternuage précoce, dis. C’est pas mon style !

« Non, mais, a m’entraоne à dame ? Gaffe-toi, la mère ! Si j’ouv’ les ballasts, tu meurs étouffée, engagé l’au point que je sus. Oh ! dis, pouce ! J’ reprends mon bien. Homicide volontaire, j’refuse !

« Ouf ! Maint’nant, Justin, on va vous interpréter moi et maâme, l’éteignoir de cierge. Visez : j’m’allonge su’ le pucier. Vous matez, ce mât de Gascogne ? Tabarly voye ça, y traverse l’Atlantique à mon bord ! T’accroches une voile à Popaul et c’est parti vent arrière ! Mettez-vous donc à mes pieds, Justin, miss Mirella va accomplir son numéro favori : l’enjambement du guerrier. Là, elle a beau êt’ pute elle y va carrément au panard, n’est-ce pas, ma grande ? Quand é m’ coiffe l’cierge av’c son moule à pafs, y s’passe des choses dans son sensoriel. J’ments-t-il, Mirella ?

« Vous voiliez l’escalade ? Cette technique ! Vu d’où vous êtes, ça doit z’êt’ féerique. Elle pratique délicat’ment, la chérie. L’naufrage du Titanesque , Justin. Tout va y passer, ayez confiance ! Tout juste si ell’ enquille par les sœurs Bronté av’c l’ reste. V’voiliez la bébête qui disparaît dans son terrier ? Là, elle se contient, mais déjà c’est parti pour la grande remoulade, espérez ! Elle absorbe en silence, façon boa constructeur, pour bien prendre ses marques avant la grande décarrade. N’ensute, y s’ra trop tard, elle pistonnera du berlingue comme une folle et même, à la lance d’arrosage, vous pourreriez plus la stopper. L’point d’non retour, on appelle.

« Mais que vois-je-t-il ! M’sieur Justin qui s’ prend à goder. Ça l’ gagne, la bandoche ! Voiliez-moi c’ petit monstre qui s’ monte le col ! Oh ! c’est pas la colonne Vendôme, mais ça dodeline de la tronche ! V’v’iez participer aux débats, Justin ? C’est très possib’ dans la position d’ posture que s’ tient Mam’zelle Mirella. Elle prend volontiers d’ la bagouze à l’occasion et un p’tit gratte-cul comme vot’ affaire est pas duraille à caser dans la conversation. Mouillez-vous s’l’ment le bout du gland, Justin. Si vous auriez pas d’salive, mouchez-vous dans vos doigts comme f’sait grand-père avant qu’il emplâtrasse la fille Marchandise, dans flot’ village de Saint-Locdu. La môme qu’avait peur d’ tomber enceinte, vu qu’à l’époque la pilule existait pas, prenait uniqu’ment d’la rondelle. Mais faites vite, biscotte Mam’zelle Mirella commence d’effervescer du réchaud. Si vous attendriez d’ trop, vous s’rez niqué question d’ la choper en marche ! »

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