Frédéric Dard - Les souris ont la peau tendre

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Un patron de bistrot portant, dans son arrière-salle, une épée à la taille, surtout au XXème siècle, c'est assez extraordinaire. Mais franchement où ça se corse (chef-lieu Bastia — histoire de fomenter une petite guerre civile), où ça se corse, disais-je, c'est quand l'épée n'est pas à la taille du type, mais à travers la taille…
Je tiens aussi à vous préciser que cette découverte n'est pas faite pour me réjouir, vu que l'épinglé était mon seul contact dans ce foutu bled… Pour lui, le contact a été plutôt rude, et pour moi, il risque de l'être aussi, je le crains, car j'entends déjà mugir, au loin, une sirène de police…

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Sa main gauche passe la portière. Un truc noir la termine. Et le truc noir se met à cracher du plomb dans mes pneus. J’éclate, évidemment. Il me faut une bonne dose d’habileté pour éviter que nous capotions, Laura, le cadavre de Thérèse et moi !

Quelques zigzags et je parviens à maîtriser mon corbillard.

— Baisse-toi, dis-je à Laura et gare aux taches, fillette !

Je m’empare moi aussi de mon pétard afin de pouvoir discuter d’égal à égal avec Ulrich et je me glisse hors de la bagnole noire.

— Rendez-vous ! ordonne l’Allemand.

— Des clous !

— Rendez-vous, répète-t-il. Je sais que vous êtes des terroristes !

— Tiens, c’est votre petit doigt qui vous l’a dit ?

Du sang coule de votre fourgon, donc c’était un être vivant qui se trouvait dans le cercueil !

Il est fortiche, le mec.

Cette sacrée Thérèse nous fera endéver jusqu’au bout. Je regrette de ne pas l’avoir liquidée plus tôt.

En regardant la route que nous venons de suivre, j’aperçois effectivement une traînée sanglante.

L’instant est critique. Les premières maisons de Gand sont à moins de cent mètres ! Sûr et certain que quelque pied nickelé va alerter les autorités et que je serai bientôt obligé de soutenir un siège dans mon garde-manger à macchabs. Sans compter que des voitures allemandes peuvent surgir d’une seconde à l’autre.

Il convient de presser le mouvement.

Je quitte ma veste, la roule en boule et la balance à droite de la voiture. Aussitôt un jet de balles part dans cette direction. Pendant que l’Allemand mord à ma feinte, je descends de l’auto et je rampe sur la gauche. Lorsque j’arrive à la hauteur du dernier pneu je me mets à genoux. J’attends, l’arme prête sur mon bras replié en support. Ulrich finira bien par se découvrir.

Ça ne manque pas. Il se découvre fort peu du reste, mais c’est suffisant pour me permettre de risquer le gros coup. Je vois sa main au revolver qui dépasse le capot de sa traction. Je vise et : vlan ! je la lui fracasse.

Il lâche son arquebuse et se roule, en hurlant, dans la poussière.

— Hello, Ulrich, je lui fais, je t’avais bien dit qu’on se retrouverait.

— San-Antonio, balbutie-t-il.

— Soi-même. Tu sais bien que je suis un mec dans le format de Fantômas. Pour me posséder, il faut se lever de bonne heure.

Il fait une bizarre grimace.

— Vous êtes le plus fort, admet-il. Je suppose que vous allez m’abattre ?

— Penses-tu !

J’appelle Laura. La pauvrette est plus morte que vive.

— Arrive, chou. Je te présente M. Ulrich, un caïd de la Gestapo.

« Tu sais conduire ?

Elle me fait signe que oui.

— Alors prends le volant ; moi je m’installe derrière avec Monsieur, lequel a la bonté de nous prêter sa voiture.

En route !

— Où allons-nous ? questionne ma victime.

— À Londres.

— Vous dites ?

— Londres, London, quoi ! Un avion doit nous prendre ce soir ; j’espère — pour votre santé — qu’il y aura une place pour vous à bord. Ça me ferait plaisir d’apporter un petit souvenir de Belgique à mes amis anglais.

CONCLUSION

Un officier d’ordonnance, maigre comme un rayon de vélo, à l’œil bleu-des-mers-du-Sud et à la moustache en brosse à cils, m’introduit dans le bureau du major Parkings.

Ce dernier se dresse et vient à moi la main tendue.

— Félicitations, commissaire, voilà de la bonne ouvrage, comme on dit chez vous. Vous avez ajouté un chapitre de plus à votre légende.

— Passez la main, lui dis-je en souriant.

— Alors, un coup de rye ?

All right, j’aime mieux ça.

Il décapsule un flacon aux formes et à la couleur intéressantes. Il m’en verse un plein verre, sans eau. Ce qui prouve qu’il estime mon estomac au même titre que mes capacités.

— Vous avez ramené deux personnes, paraît-il ? Un officier de la Gestapo — nous l’avons dans nos geôles — et aussi une jeune femme sur le compte de qui je sais fort peu de choses…

— Rien à voir avec le boulot, major, affirmé-je. C’est une souris qui me veut du bien. J’ai toujours la manie d’en ramener une de mes voyages.

Il sourit.

— Damné garçon, murmure-t-il. Vous en avez rencontré beaucoup de… souris, au cours de cette mission ?

— Trois, dis-je. Deux sont mortes, tuées par des balles nazies. Les souris ont la peau tendre cette année, vous savez, major !

FIN

Примечания

1

Voir Laissez tomber la fille .

2

Voir Réglez-lui son compte ! et Laissez tomber la fille .

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