Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

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Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

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Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

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— Et mon cul! proteste le gamin indomptable.

— Tu as tort, ça te ferait une bath occase de palper celui de la Fräulein, comme tu le souhaites.

— Tiens, j'avais pas vu la chose sous cet angle! reconnaît Toinet.

Comme je l'avais prévu, l'un des deux convoyeurs décroche du zinc, adresse un geste de la pogne aux deux navigants et remonte dans l'Audi. Exit, le mec.

— Bon, avance jusqu'au hangar, Fleur des Savanes. Stoppe ton tas de tôles devant l'avion. Moi, je grimperai à l'intérieur tandis que vous neutraliserez les deux autres. Du vite et bien, vous m'avez compris?

M. Blanc a déjà mis notre caisse en marche. Les deux gaziers sont justement en train de grimper l'escadrin de l'avion. Nous voyant survenir, ils s'arrêtent pour nous regarder.

Depuis son siège, Jérémie leur adresse un signe péremptoire pour leur enjoindre de redescendre. Dans la vie, c'est toujours celui qui exige, que l'on écoute, si t'as remarqué. Tu te plantes au milieu d'un trottoir, tu lances un coup de sifflet et tu hèles n'importe quel quidam, dare-dare il vient à toi, tout anxieux! Y a de la peur dans chaque individu. Une peur endémique qui le soumet à toutes les exigences.

Alors, bon, les deux chameliers redescendent. Béru et Jérémie sortent de la Royce.

— Qu'y a-t-il? demande l'un des deux gars.

Il a jacté en boche, mais Béru n'a pas besoin de lire Goethe dans le texte pour piger. Il ferme sa dextre afin de composer un poing de trois livres, velu, onglu, crevassé. Ce poing, il le place à la hauteur de son épaule.

— Louque, babi! dit-il en le montrant de son index gauche.

Le mec reluque sans comprendre. Le poing part, accomplit une trajectoire de cinquante-deux centimètres et percute la mâchoire de l'intéressé.

Jérémie, lui, s'est simplement contenté d'appuyer le canon de sa pétoire sur le nombril de l'autre avionneur. Allons, c'est bien parti pour mes aminches. Rassuré, j'escalade l'escadrin, la larme au poing.

Le cher Félix est assis sur un siège, derrière le pilote. Dans quel triste état! Couvert de bleus, d'ecchymoses. Il y a du sang séché dans sa barbe poussante. Un œil au beurre noir! Une lèvre enflée. A son côté, l'est un escogriffe angulaire à mine patibule. La toute sale gueule que tu ne prendrais jamais en stop, quand bien même tu piloterais un car bondé de C.R.S. en armes. Vilain à ce point, j'y croyais pas. Plus sinistros que lui, tu meurs de peur en te regardant dans une glace!

En me voyant débouler, il perd pas de temps. Quels réflexes, monseigneur! Et pourtant son feu se trouve dans sa poche intérieure. Il l'a déjà en pogne, t'imagines? Vzziiiit! Une bastos lacère le col de mon veston et se fiche dans le capiton de la porte. Cette trajectoire, c'est ensuite que je la détermine, vu que dans l'immédiat, j'ai pas le temps de folâtrer. Ma praline a suivi la sienne d'un millième de seconde. Lui aussi la biche dans le col, mais dans la partie qui touche au revers. Sa clavicule explose et il lui manque au cou un morceau de bidoche, regarde: gros comme ça. Tu vois? Non, j'exagère: comme ça! Mais c'est déjà quelque chose, hein? D'un bond je saute sur sa main armée et m'abats dans la travée. Crac! Son bras a porté sur l'accoudoir du siège et le voilà cassé! L'os (je me rappelle plus lequel, en tout cas c'est pas l'utérus) a traversé chair et vêtements. Que tu pourrais t'en faire un portemanteau! Le zigus, malgré son trou au cou, son omoplate zinguée et son bras droit brisé, il continue de regimber. Tu sais que je dois filer un coup de crosse sur la coupole pour le faire tenir sage. Ah! les Bulgares, tu m'en parleras, je saurai quoi te répondre.

— Cher San-Antonio, bêle Félix, je savais que vous me tireriez de ce mauvais pas. Comme je l'ai écrit à la page 120 ou 121 de mon livre Les Chênes qu'on débite: l'espoir est le seul élixir de l'homme.

— J'ignorais que vous eussiez publié un livre, professeur.

— Sans doute parce que je ne l'ai jamais écrit, explique-t-il. C'est un ouvrage que je me suis contenté de composer et d'apprendre par cœur un peu comme l'a fait Soljenitsyne au goulag où il n'avait même pas de papier pour se torcher le cul!

— En ce cas pourquoi parlez-vous d'une citation de la page 120 ou 121?

— Parce que, me répond Félix, d'une voix amoindrie par les mauvais traitements qu'il a subis, je me suis imaginé qu'on le composait en caractères elzévir, corps 10, avec espacement de deux points et 45 lignes à la page. Ça me permet de m'y référer plus aisément, comprenez-vous?

— Et pourquoi ne le confiâtes-vous point à un éditeur?

— A quoi bon le publier, Antoine? Il y a belle lurette que la littérature a fait son plein. Tout ce qui s'écrit depuis cent ans n'est que redites, mon pauvre ami. Il n'y a plus de place que pour la recherche scientifique. La philosophie est saturée, pire superflue! Mon bouquin n'est qu'un jeu de l'esprit réservé à mon seul usage. Si j'avais su broder ou faire de la vannerie, il est probable que je ne l'aurais pas composé.

Ainsi parlons-nous, le Félix retrouvé et moi-même, en présence d'un individu inanimé, dont l'âme me semble incertaine.

D'aucunes et d'aucuns trouveront l'instant mal choisi pour une conversation de cet ordre, je sais. Mais qu'importe puisque j'emmerde ces gens-là? Celui qui n'assume pas sa fantaisie n'est bon qu'à placer des papillons sous des pare-brises ou à sculpter le buste de Raymond Barre dans du saindoux.

— Maintenant, venez, Félix, il est temps de filer.

C'est alors qu'une voix juvénile retentit. Celle de Toinet. Le gamin vient de grimper à bord du Jessica et examine la carlingue avec intérêt.

— Dis voir, le grand, murmure-t-il. Pourquoi qu'on se barrerait-il pas avec ce zinc? Les pilotes, y sont en bas et vu la manière que tonton Béru leur cause, y ne demandent qu'à nous rendre service.

Il s'approche. Un sourire en coin, déjà équivoque, tord sa bouche de gavroche. Il avance sa main jusqu'à mon pif.

— Juste te montrer que j'ai réalisé mes projets, mec. C'est bath!

DESSINE-MOI LA CONCLUSION

Tu sais qu'il est un peu génial sur les bords, Toinet? Quand je pense qu'on aurait pu se faire écrémer le tempérament en passant des frontières en bagnole! Qu'avec ce zinc, tout bêtement on a volé d'un tire-d'aile jusqu'en Suisse chérie. Le pilote, bien que bulgare, s'est laissé convaincre facile quand il a vu la façon dont je venais d'arranger l'escogriffe et lorsque Béru a dégainé son vieil Opinel à la lame affûtée comme un rayon laser en annonçant qu'il allait lui couper les pruneaux d'Agen l'un après l'autre. Déjà, il venait de le déculotter et d'y empoigner la bistougnette pour de louches vivisections (halte!). Bon, il a donc compris, le gentil pilote, compris que héros, bravo, merci, ça fait joli dans un cercueil avec un coussinet pour épingler sa médaille posthume, mais que vivant et découillé, ça ne ressemble plus à grand-chose. Surtout quand, comme lui, tu viens d'épouser une choucarde blondinette prénommée Frédérika.

Alors, bon, il a pris son envol sans signaler de dérogation à son plan initial et son pote radio a joué le jeu. Un premier tronçon devait l'amener à survoler Zagreb. O.K. il opte pour cette direction, seulement, à l'aplomb de Gratz, salut les Yougos! Il vire à droite comme un malade et pique sur la Suisse aux monts indépendants. Il me demande où je veux me poser. Je me rappelle alors un pote qui fait de l'aviontage près de Neuchâtel, et nous voici sur le plancher des vaches helvétiques, qui sont les plus célèbres du monde après M meThatcher. Drôlement performantes, je te le dis. Y en a, le gruyère leur sort directement des pis, et chez d'autres qu'ont le diabète, c'est des caramels au lait!

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