Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

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Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

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Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

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— Et tu leur as inventé quoi, cavillon?

— N'importe…

— Mais encore?

— Des vannes, comme quoi Félisque est un grand savant et qu'on venait d'y secouer sa dernière inventerie; alors c'est pourquoi il «nous» a demandé de radiner ici dare-dare.

«Putain, ce gâchis! Il y va mal, Toinet, quand il se met à faire de la broderie pour dames! Mais je ne songe pas à le lui reprocher. Quand un chiare est confronté à ce genre d'équipée, il l'assume comme il le peut!

— Et pourquoi as-tu inventé cela, loupiot?

— Pour tout te dire, je croyais qu'il s'agissait plus ou moins d'une affaire de ce genre. Ton Prof, il fait vachetement inventeur qui vit à côté de ses pompes et même de son slip! T'ras pas l'air joyce, grand, j'ai eu tort?

— Mais non, poursuis…

— Peu de temps après, une gerce toute loquée de cuir s'est rabattue avec Félisque! Le vieux crabe, figure-toi, était déguisé en femme. On l'a bouclaré dans une pièce voisine et ces dames s'sont mises à l'entreprendre sérieusement. J'sais pas ce qu'é z'y ont fait, mais il gueulait aux petits pois, pépère! Ça a duré des heures. Tard dans la nuit, on m'a apporté du pain, du chocolat et un Coca. Et puis je m'ai endormi.

«C'est des cris encore qui m'ont réveillé, beaucoup plus tard. La vieille ne se trouvait plus dans la même pièce que moi et je suis persuadé que c'était elle qui hurlait comme une putoise. J'ai su ensuite qu'ils l'avaient pratiquement dépecée devant Félisque pour le contraindre à causer.»

— Qui t'a dit cela?

— L'une des gonzesses. Elle m'a expliqué comme quoi la vieille était cannée sans qu'il parle et que ça serait mon tour, ensuite pour s'il serait plus sensible à un enfant! Et puis il a dû se produire du nouveau car elles se sont séparées et tout le monde est parti, sauf la fille et le type que tu as vus dans la salle de gym. Toute la journée, y a eu des coups de fil, des allées et venues. Dans l'après-midi des hommes ont rappliqué pour chercher Félisque. Au début, il était question qu'on m'emmène avec lui. C't'à ce moment-là que je l'ai vu, ce pauvre vieux. Pas joli, tu sais, Antoine! La tronche en compote, les yeux comme dans un film d'épouvante! Les fringues pleines de sang. Tout juste s'il m'a reconnu. J'ai voulu lui parler, mais il n'a rien répondu. Les gens rassemblés s'engueulaient, je croive pouvoir dire que c'était à mon sujet; ils répétaient «Kind, Kind» en me dévisageant. Au bout de leur empoignade, y a un mec qui a donné un coup de téléphone. Il devait demander à un chef quéconque s'il fallait m'apporter en même temps que ton pote. Ça dû être non parce qu'ils ont emballé Félisque seul et m'ont renfermé dans ma piaule.

«Cette fois, je me suis mis à bricoler la serrure. J'ai passé un temps immémoriaux dessus. Avec une épingle à cheveux de la pauvre M meMuelner que j'avais trouvée sur le lit. Eh ben! mon vieux, j'sus arrivé à mes fins, la preuve: j'ai pu sortir pile quand vous vous êtes pointés!»

Il rayonne de fierté. Je presse sa bouille de Poulbot contre moi.

— Bravo, brin d'homme, tu es plus fortiche que Buffalo Bill! le félicité-je. Cela dit, tu n'as pas la moindre idée sur l'endroit où ils emmenaient Félix?

— Comment veux-tu: ils causaient qu'allemand. Et l'allemand, tu m'escuses, mais c'est déjà beau qu'ils peuvent se comprendre entre eux, un baragouin pareil!

DESSINE-MOI UNE PROUESSE

J'ai mis Toinet au dodo dans le grand plumard de la mère Heidi. Il était k.-o. debout, le chiare. Tellement d'émotions! Vivre cette épopée à onze ans, faut du nerf! Il en a! Gavroche, te dis-je! sur les barricades! De la faute à Voltaire! ou à San-Antonio!

Je souffle la calebombe et, dans le clair-obscur, regarde s'endormir œ gentil garnement qui en sait déjà trop sur la vie. Par nos temps atroces, y a plus de jeunes parce qu'ils n'ont plus le temps de se payer une jeunesse! A peine au monde, ils découvrent les hideurs, toutes les furonculoses dans lesquelles on fait la brasse coulée pour tenter de s'en sortir!

De nos jours, on baise avant de marcher, on se came avant d'être sevré, on regarde mourir avant de savoir qu'on est mortel! Illico, tu sais que t'es niqué d'office, d'avance. Je regrette l'époque où les adolescents avaient des boutons sur la gueule! L'acné juvénile a disparu avec l'enfilage en youp lala! C'est la mort des dépuratifs! Les pharmagos se reconvertissent dans la capote! De mon temps, on «commençait» son sensoriel avec une amie de sa maman qui vous branlait délicatement, par les beaux jeudis d'automne. Un peu plus tard, elle vous pompait la membrane des heures durant, vous retenant au bord du lâcher de ballons à l'extrême instant, pour vous réentreprendre de nouveau. Quand on se mettait à emplâtrer ses petites condisciples, on savait par quel bout s'enflamment les allumettes.

On leur a tout foutu par terre, ces pauvrets! On les a spoliés de leur enfance. On a foutu le feu aux idéals (ou idéaux, comme tu veux) possibles! Alors ils s'assoient sur le trottoir avec un joint au bec. Tu voudrais qu'ils fassent quoi d'autre? Ils n'ont même plus envie qu'on crève pour leur laisser notre place. Elle les tente pas. ils préfèrent le trottoir. Nous tuer ne les amuse plus. La mort des petits phoques, ils s'en tartinent! L'abbé Pierre ou Pinochet, pour eux, c'est du pareil au même. Le gibbon du zoo dans sa cage a une vie mieux organisée que la leur. Le gibbon, lui, au moins, il cherche des poux sur la tête de sa femelle, ou bien se gratte le cul ou se taille une plume devant les vieilles filles en fleurs. Mais le faux jeune d'aujourd'hui, l'ami? Néantissimo! Rien! Immobile, muet, aveugle. Son joint! Une crampe expresse! L'immobilité du temps quand il ne t'intéresse plus!

Moi, je voudrais bien bricoler un bout de jeunesse à Toinet. Ça va être duraille car il est précoce. N'importe, il faut lui éviter les blasures! Je veux qu'il ait envie d'un couteau suisse, ou de regarder la chatte de Maria. Pour le moment il tricote des rêves. Je quitte la pièce. Marrant, d'être venu s'installer chez l'ennemi!

Bérurier a déniché des provises, quelques boutanches d'alcool et il se fait une joie de vivre. Il chantonne en mastéguant. Parfois, il s'approche de la chaise où est ligotée Heidi, extrait son pote Dupaf de son hallier et le promène sur le visage de la voyouse. Ecœuré par cette pratique, M. Blanc est allé s'installer au salon. Il a branché la télé et tente de capter les infos. Mais le créneau horaire actuel ne s'y prête pas.

Le copain Conrad gémit sur le tapis. Ses burnes ont dérouillé vilain. Doit avoir des balloches d'étalon, dans les bleus outremer. Ça lui lancine tout le bas-ventre. Quand il sera apte à tirer son prochain coup, il aura droit à sa carte orange, le frelot!

Je me laisse tomber dans un fauteuil, face à Jérémie.

On se regarde sans passion, avec cet air rogue qui discrédite un instant les plus fortes amitiés. Au bout d'un moment de rancœur ruminée, il lâche:

— Tu aimes te foutre dans des ratatouilles comme celle-ci, hein?

— Ça donne du piquant à l'existence, réponds-je.

Il soupire:

— T'es chié!

Tiens, y avait longtemps!

— Ton idéal, lui dis-je, c'est de balayer des crottes de chien et des…

— …Tampax usagés le long d'un caniveau! complète M. Blanc. Aimable allusion à ma fonction initiale de balayeur municipal. Tu devrais te renouveler un peu. Un homme de ta verve!

Il se penche pour couper la téloche qui est beaucoup plus conne que la nôtre, et en allemand!

— On passe la nuit ici? demande-t-il.

— On pourrait.

— Avec ce porc fangeux qui va nous attraper une cuite à grand spectacle?

— Il a ses bons côtés.

— Je vais me mettre à les chercher sérieusement parce que ça va faire deux ans que nous faisons équipe et je ne les ai pas encore distingués.

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