Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

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Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

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Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

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— Et après? lancé-je d'un ton si glacé qu'il me flanque la chair de poule!

Courageux, le gonzier s'avance. Prêts à se faire buter à l'œil, ces mecs enchapitrés! Il a ramassé le feu de son pote. Un dans chaque pogne, il a des espérances de vie! Faut que je me le plombe. Seulement, avec ces foutues portes à va-et-vient, c'est pas du gâteau aux amandes! Si je pousse un vantail pour pouvoir défourailler, il balancera le potage en grand!

Le salut, tu sais de qui il m'arrive?

De la pompiste, mon vieux! Textuel! Figure-toi qu'elle a récupéré, la garde, et la voilà qui bieurle «Johan» en apercevant son vieux.

De saisissement, l'homme aux sulfateuses se retourne. Et c'est sa perte!

Moi: Poum! Poum!

Une bastos dans chaque épaule. Que tu dirais un épouvantail dont le manche à balai transversal serait tombé!

Béru profite de la conjoncture pour faire une clé au garageo avec son coude et lui beurrer le pif et les mirettes de gnons percutants. La femme vole au secours de son julot en brandissant la pioche.

— Gaffe-toi, Gros! hurlé-je.

Il fait un saut de baleine, arrache l'outil des mains de la Marie-Thérèse et le lui plante carrément dans les pensées! N'a jamais eu la reconnaissance du bas-ventre, Béru! Elle s'écroule morte, avec cette barrette de dix kilos dans les cheveux! Toinet m'accourt contre.

— Tonio! fait mon loustic en m'arrivant dessus.

— Salut, petit mec; où sont les deux ancêtres?

La vieille est morte: ils l'ont découpée en rondelles pour essayer de faire parler Félix!

— Et Félix?

Il me désigne la seconde porte.

— Il était là, ce matin encore, mais on l'a emmené.

Je me précipite vers la pièce qu'il m'indique. J'y découvre un lit de fer flanqué d'une table d'émail, comme celle qu'on utilise dans les hôpitaux pour y déposer des fioles et du matériel chirurgical. Les draps du lit sont souillés de sang, mais, effectivement le père Félix ne s'y trouve plus.

Des sirènes de police retentissent dans la rue de derrière.

— Acré! me lance le Gros, v'là les pandores! Cassons-nous, sinon on va chier des oursins!

Le conseil est excellent. Je chope Dudule par la main et on se taille côté cour. Mon intention est d'utiliser la fourgonnette des lascars qui s'y trouve stationnée, hélas, les gars ont prélevé la clé de contact et il n'est plus temps d'aller leur faire les vagues.

La scoum, bordel! Elle nous lâche pas, décidément. Je me sens comme un oiseau micropodiforme, genre albatros ou engoulevent: mes pattes trop courtes et mes ailes trop longues m'empêchent de prendre mon envol depuis le sol!

— Filons à pinces! dis-je.

On marche posément jusqu'à Kärntnerstraße et je choisis de nous développer en sens unique manière de ne pas être rejoints tout de suite.

A cet instant net et précis, un coup de sifflet de trident, comme dit Béru, part de la circulation. Caractéristique. C'est aigu comme un accent du même nom et ça continue par une trille rouleuse. Je reconnais le cri du cormoran qu'imite si parfaitement Jérémie Blanc. En matant bien, j'aperçois mon Noirpiot dans une calèche attelée d'un bourrin blanc et pilotée par un vieux calécheur coiffé d'un chapeau melon. L'est tout engoncé dans une houppelande, le cocher. Il a l'air d'un gros oiseau malade dont les paupières sont lourdes. Jérémie est en train de parlementer avec le dabe écroulé sur sa banquette pour le prier de stopper. Mais pépère répond qu'il ne peut pas paralyser le flot de la circulance. Alors, bon, on crapahute comme des sauvages pour le prendre en marche. Quand c'est au tour de Bérurier de hisser sa viande, le bourrin qui porte un bonnet rouge, pour avoir l'air plus con que son maître, tourne la tête dans notre direction et lance un barrissement désespéré. Quel est le con d'entre vous qui vient de ricaner qu'un cheval ne barrit pas! Pauvre cloche, va! A Vienne, les canassons barrissent, j'aimerais que tu le susses! Et celui-ci d'autant mieux qu'il ressemble à Raymond Barre, alors tu vois!

Naturlich, le cocher rouscaille qu'il va falloir douiller une sérieuse rallonge! Sa rossinante est vannée; elle roule sur la jante en fin de journée. Nous lui promettons la lune. Juste des perdreaux déboulent coudes au corps de l'angle de la ‘rue pour se précipiter dans la cour. Moins une!

— Je n'ai pas pu venir plus vite, nous dit M. Blanc, impossible de trouver un taxi à cette heure! Alors j'ai affrété cette calèche qui regagnait ses écuries.

— Dans un sens, c'est mieux fais-je, qui donc penserait que nous sommes en train de fuir avec cette archaïque carriole? Tu es vraiment tombé à pique, fils.

Mon soulagement d'avoir récupéré Toinet commence à se corrompre à l'idée que Félix, lui, a disparu.

On est là comme quatre connards dans cette calèche branlante, à regarder la ville sans la voir, au pas faussement trottineur de l'haridelle (qui fait notre printemps!). On a tellement de choses à se raconter. De questions à se poser. Mais on ne parle pas. D'un commun accord, on fait trempette dans un bain de mutisme, parce qu'on a besoin de se bricoler un moral, une santé.

Tu comprends?

DESSINE-MOI BUFFALO BILL

Comme toujours, c'est Bérurier qui renoue avec les dures réalités de l'instant.

— On va où est-ce? il demande sans entrouvrir ses grosses lèvres répugnantes.

M. Blanc répond:

— J'avais donné la Kärntnerstraße comme adresse, me doutant bien que c'est ici que je risquais de vous retrouver, libres ou prisonniers. Puis, il y a un instant, avant que vous ne montiez, j'ai demandé au cocher de nous conduire à la gare.

— Donc, on va à la gare! fait Béru qui aime s'appuyer sur des résumés tangibles. Et afteur?

La calèche va, dans un ruissellement de lumières. Le bourrin qui s'est accoutumé aux engins motorisés n'a pas peur des voitures qui le frôlent sans cesse. Sous son bonnet… d'âne, il va. Le cocher s'est remis à somnoler. Moi, je tiens fort la menotte du gamin dans la mienne. Je l'ai récupéré, c'est l'essentiel. Après tout, tant pis pour le vieux cul fripé de Félix. Il aura «fait son temps», comme disait ma grand-mère. Mille questions me viennent, que je voudrais poser au lardon, mais je préfère attendre que nous soyons dans un coinceteau peinard.

— Après tous ces avatars, fait Béru, ça doit s'énerver dur chez les archers du patelin. On risque d'être alpagués en moins de jouge; toi surtout, Antoine.

— Je sais.

— Les hôtels ne sont plus fiables, déclare M. Blanc.

Sale impression d'être traqué dans une ville, sans gîte.

Et soudain, il me point une idée. Elle m'est inspirée par le quartier que nous traversons. Un quartier où je suis venu la veille. J'interpelle le pilote d'essai, affalé sur son siège.

— Arrêtez-nous ici, je vous prie.

— Nous nous trouvons encore loin de la gare! objecte-t-il.

— Comme nous sommes pressés, nous irons à pied! réponds-je.

Je lui virgule de la fraîche et nous descendons de la charrette fantôme.

— Qu'est-ce y t' prend, l'grand? questionne Béru.

— Suivez-moi!

C'est Conrad en personne (et en bras de chemise) qui vient délourder. Il a la bouche pleine, ce qui indiquerait que l'aimable couple faisait la dînette lorsque j'ai sonné. En me reconnaissant, il cesse net de mastiquer. Un gros chicot de bouffe lui gonfle la joue droite, ce qui le fait ressembler à un hamster sur le qui vive.

— Salut! lui fais-je en souriant large comme la lune à son dernier quartier.

Et, sans lui laisser le temps de réagir, je lui balance un coup de saton dans les roubignolles. C'était du hareng de la Baltique à la crème qu'il bectait. Comme il vient de le restituer sur la moquette, on ne peut pas se tromper.

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