Pierre-Marie-Joseph Bonnefoux - Vie de Christophe Colomb
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- Название:Vie de Christophe Colomb
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- ISBN:http://www.gutenberg.org/ebooks/30922
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«Vous êtes serviteur de la couronne de Castille, segnor Colomb; mais rien d'important ne se passe dans mon royaume sans l'approbation du roi d'Aragon, et son consentement est acquis à vos projets, bien que sa sagesse et son esprit supérieur ne l'aient pas laissé embrasser cette cause par les mêmes motifs que ceux qui ont décidé une femme, naturellement plus confiante et plus prompte à espérer.»
«Qui pourrait, dit alors Colomb, de cet accent de sincérité qui lui était particulier, qui pourrait désirer un esprit plus élevé et une foi plus pure que celle de Votre Majesté? Mais si j'ai pris la liberté de parler du roi, c'est que sa prudence et sa protection détourneront de moi les sarcasmes ou les railleries des hommes légers, et me donneront, dans toutes les classes du royaume, un appui moral qui sera d'une très-haute valeur.»
En ce même moment Ferdinand entra, et la reine lui adressa ces paroles, accompagnées d'un regard où brillait le plus vif enthousiasme:
«Nous avons retrouvé notre fugitif; rien, désormais, ne s'oppose à son voyage, et s'il arrive aux Indes, ce sera pour l'Église un triomphe aussi grand que la conquête des pays possédés jadis par les Maures.»
«Je suis très-satisfait, répondit le roi, de revoir le segnor Colomb; et lors même qu'il n'accomplirait que la moitié de nos espérances, la couronne et lui seraient tellement enrichis, qu'il serait embarrassé de son opulence.»
«Un chrétien, répliqua le navigateur, saura toujours comment se servir de son or, aussi longtemps que le Saint-Sépulcre sera au pouvoir des infidèles.» «Comment, dit le roi d'une voix perçante, le segnor Colomb s'occupe à la fois de la découverte de nouvelles régions et d'une croisade contre les infidèles?»
«Sire, tel a toujours été mon projet depuis le moment où j'ai vu deux frères gardiens du Saint-Sépulcre venir dans votre camp parler des menaces que Votre Majesté a eu le noble cœur de braver; et mes richesses, si jamais j'en acquiers, ne sauraient, je pense, trouver un plus digne emploi.»
La reine intervint en cet instant, car elle crut que la conversation prenait un tour fâcheux, et la changeant avec autant d'adresse que de bonté, elle parla à Colomb de ses espérances, de ses projets, de ses voyages passés, des tempêtes qu'il avait essuyées, des combats auxquels il avait assisté et des périls qu'il avait courus. Colomb répondit à tout ce qui concernait ses projets et ses espérances avec une modeste assurance, avec une netteté qui ne laissèrent rien à désirer, qui charmèrent le roi et qui le firent revenir de quelques préventions que le zèle pour le Saint-Sépulcre lui avait inspirées. Quant à ses naufrages, à ses combats, aux dangers auxquels il avait été exposé:
«Depuis que le pouvoir de Dieu, ajouta Colomb, a mis mon esprit en éveil pour des objets plus importants, depuis qu'il m'a choisi pour que sa volonté soit faite, pour que sa parole soit répandue sur toute la terre, ma mémoire a cessé de s'arrêter sur mes périls passés.»
De plus en plus enthousiasmée, Isabelle voulut lui donner une preuve plus convaincante de l'intérêt qu'il lui inspirait, et sachant, en femme d'un naturel exquis, qu'elle allait électriser son cœur paternel, en lui accordant une faveur que les enfants seuls des plus puissantes familles obtenaient, elle lui dit:
«Segnor, vous avez un fils déjà grand, mais qui ne saurait vous suivre sur les mers; il restera donc avec nous, il sera livré à nos soins, et nous le nommons page de don Juan, héritier présomptif de la couronne.»
Christophe Colomb crut rêver; cette bonté l'attendrit jusqu'aux larmes, et l'émotion lui ravissant presque l'usage de la parole, il s'inclina devant la reine, et il lui répondit:
«Je suis à tout jamais le serviteur de Votre Majesté; je suis le sujet et le serviteur des souverains de l'Espagne, mon cœur, mon bras leur sont dévoués et ma vie leur appartient.»
Les formalités légales suivirent cet entretien. Jean de Coloma, secrétaire royal, fut chargé de rédiger la convention écrite qui devait avoir lieu; il s'en entendit avec Colomb, et un traité fut souscrit par lequel il fut convenu:
1° Que Colomb, pour lui-même, pendant sa vie, et dans l'avenir, pour ses héritiers et successeurs, devait jouir du titre de grand-amiral de toutes les mers, de toutes les terres ou continents qu'il pourrait découvrir, et avoir droit aux mêmes honneurs, aux mêmes priviléges que ceux dont le grand-amiral de Castille était en possession;
2° Qu'il serait vice-roi et gouverneur général de toutes les susdites terres ou continents, avec le droit de nommer trois candidats pour le gouvernement de chaque île ou province où il ne siégerait pas en personne, sur lequel nombre de trois, la couronne choisirait le titulaire;
3° Qu'il aurait droit à la dixième partie de tous les bénéfices faits sur les denrées ou les produits des pays placés sous la juridiction de son amirauté;
4° Que lui ou son représentant serait seul juge dans les différends ou contestations qui pourraient s'élever entre le commerce de ce pays et celui de l'Espagne;
5° Qu'il lui serait enfin permis d'entrer, pour la huitième partie, dans les frais de toutes les expéditions qui seraient dirigées vers ces mêmes pays, et qu'en conséquence il aurait droit à la huitième partie des profits faits par ces expéditions.
Ces stipulations furent signées par Ferdinand et par Isabelle à Santa-Fé, le 17 avril 1492; et furent également revêtus de leur signature tous les documents, ordres, mandements et pièces qui firent suite aux stipulations; mais la couronne de Castille demeura isolément chargée de tous les frais de l'expédition, qui fut mise entièrement sous les ordres de Colomb.
La convention dont nous venons de transcrire les termes ne semble avoir, au premier coup d'œil, qu'une importance légale destinée à fixer les priviléges et les droits de l'une des parties intéressées; mais en la lisant attentivement, on y trouve des mots qui ont une immense portée scientifique, et qui prouvent invinciblement que ce n'était pas en aveugle que le savant marin cherchait, par l'Atlantique, une route vers les rivages de l'Inde, mais en homme profond qui croyait très-probable qu'avant d'y arriver, il trouverait des terres interposées.
Dans les temps contemporains, plus tard même et encore aujourd'hui, il s'est trouvé et il se trouve des esprits envieux qui ont cherché à rabaisser la gloire de l'illustre navigateur qui a découvert le Nouveau-Monde, et qui l'ont traité de rêveur ne pensant obstinément qu'au Cathai, qu'à l'île de Cipango, et ne s'étant rendu en Amérique que par l'effet du hasard ou en cherchant des contrées imaginaires.
Ces personnes ignorent donc ou feignent d'ignorer la fameuse parole de Colomb qui, pressé d'arguments par un des docteurs de la conférence de Salamanque, lui répondit que si, dans la direction de l'Ouest, l'Atlantique avait d'autres limites que l'Inde, ces limites, il les découvrirait! Mais cette réponse, fût-elle apocryphe, il n'en saurait être de même des stipulations officielles textuellement reproduites quelques lignes plus haut, et qui furent écrites sous la dictée de Colomb par Jean de Coloma; or, on y voit, à deux reprises différentes, les mots « terres ou continents ;» on y voit que Colomb s'y réserve des priviléges, des droits sur ces « terres ou continents » qu'il pourra découvrir, et c'est une preuve incontestable qu'il prévoyait parfaitement que quelque terre ou continent pouvait, devait même exister entre l'Asie et la partie occidentale de l'Europe. La découverte de l'Amérique était donc dans ses combinaisons, et l'on peut affirmer, sur le témoignage des stipulations, qu'il l'avait trouvée par ses prévisions longtemps avant qu'il l'eût vue matériellement.
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