Pierre-Marie-Joseph Bonnefoux - Vie de Christophe Colomb
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- Название:Vie de Christophe Colomb
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- ISBN:http://www.gutenberg.org/ebooks/30922
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Restaient à réfuter les difficultés théologiques qui lui furent opposées en plus grand nombre et avec le plus d'autorité. Nous avons déjà fait connaître l'air de grandeur qui était un des traits caractéristiques de la personne de notre illustre navigateur, son maintien noble et assuré, le feu de son regard, l'animation de sa voix et la force de son éloquence. Tout ici se trouva en jeu, lorsque repoussant, d'un geste véhément, ses plans, ses cartes, ses mémoires, il prit une intonation inspirée et se lança dans le côté religieux de la question. Il ne laissa aucune difficulté sans réponse; et s'exprimant comme le théologien le plus pieux et le plus disert, il sut trouver, dans les textes eux-mêmes des prédictions des prophètes et de l'Écriture sainte, des passages qui renversèrent l'échafaudage de toutes ces difficultés, et qui, selon lui, étaient le type vrai et l'annonce formelle des magnifiques découvertes que le ciel le destinait à faire en cette partie de l'univers! Dans cette assemblée où se trouvait l'élite des hommes de religion et de talent de l'époque, qui fut le véritable savant, qui se montra le plus grand théologien? Sans contredit, ce fut notre marin, ce fut Christophe Colomb!
Mais rendons toute justice à la conférence; non-seulement elle fut vivement touchée en entendant vibrer à ses oreilles une éloquence aussi mâle, aussi religieuse et aussi sincère, mais encore plusieurs des auditeurs se dépouillèrent de leurs préventions et furent convaincus. Parmi ceux-ci se trouva Diego de Deza, moine dominicain, professeur de théologie, et qui parvint ensuite à la seconde dignité ecclésiastique de l'Espagne, celle d'archevêque de Séville. C'était un homme érudit qui sut apprécier Colomb et lui gagner des partisans, mais pas assez pour obtenir un résultat favorable. Ce fut même beaucoup que l'on voulût consacrer encore à ce sujet quelques séances subséquentes, sans se prononcer. Afin, cependant, d'en finir, la décision en fut laissée au jugement de Fernando de Talavera qui s'en occupa fort peu, et qui, entièrement emporté par le tourbillon des affaires publiques et très-importantes à la vérité du moment, n'y avait encore donné aucune conclusion à l'époque où il fut obligé de suivre la cour lorsqu'elle partit de Cordoue au commencement de 1487, laissant l'affaire dans la plus grande des incertitudes.
Colomb ne se découragea pas, il s'attacha aux mouvements de la cour et ne cessa de solliciter; il parvint même à faire décider que plusieurs autres conférences seraient tenues et que le lieu en fût fixé; mais jamais aucune ne put avoir lieu à cause des changements de résidence continuels auxquels les mouvements perpétuels de l'armée assujettissaient les souverains.
Si Colomb se trouva forcé par ces circonstances à accepter le rôle de solliciteur et peut-être de courtisan, au moins s'y soumit-il avec noblesse, car il s'associa aux fatigues militaires des guerriers qui se pressaient en foule pour combattre en faveur de la libération de l'Espagne; il fut présent au siége ainsi qu'à la reddition de Malaga et de Baza, il assista à l'affaire importante à la suite de laquelle El-Zagal, l'un des rois maures établis en Espagne, résigna sa couronne entre les mains de Ferdinand, et il se distingua par sa bravoure personnelle dans plusieurs de ces occasions.
Pendant le siége de Baza, deux des religieux préposés à la garde du Saint-Sépulcre à Jérusalem arrivèrent au camp, avec la mission de faire connaître que le sultan d'Égypte avait déclaré qu'il ferait mettre à mort tous les chrétiens qui pouvaient se trouver dans les États où il commandait, si l'Espagne ne se désistait pas de ses plans de guerre contre les Maures. Cette menace fit une si grande impression sur l'âme fière et pieuse de Colomb qu'il conçut, alors, le projet de consacrer les bénéfices qu'il pensait devoir lui revenir du succès de ses découvertes, à l'affranchissement complet du Saint-Sépulcre. Avec sa persévérance naturelle, il ne renonça jamais à cette idée, et il est mort avec le regret de n'avoir pu la réaliser.
Son nouvel ami Diego de Deza et son zélé partisan Alonzo de Quintanilla pourvoyaient à une partie de ses dépenses, et ils auraient plus fait encore, si les souverains espagnols reconnaissants de ses services et du zèle qu'il montrait en s'associant aux opérations de l'armée, ne l'eussent, en quelque sorte, attaché à leur personne, en ordonnant qu'il fût compté parmi les membres de leur maison et défrayé, comme tel, de sa nourriture et de son logement; ils firent même plus, car lorsqu'il y avait quelque calme ou quelque repos dans la poursuite de cette guerre, Ferdinand témoignait le désir que la question du voyage transatlantique fût remise sur le tapis; mais, toujours de nouveaux incidents survenaient, qui mettaient obstacle à la reprise des conférences.
Cet état de choses dura jusqu'à la fin de 1491; c'est l'époque où l'armée allait se mettre en marche pour attaquer Grenade; Colomb pensa qu'il pourrait y avoir un trop long ajournement, si le départ avait lieu sans qu'on prît une décision, et il la demanda avec instance. On fit droit à sa demande; Fernando de Talavera fut chargé de présider une nouvelle conférence, mais la majorité condamna les plans de Colomb comme vains et impossibles, et elle ajouta qu'il était indigne d'aussi grands souverains de se livrer à une entreprise aussi importante, sur d'aussi faibles motifs que ceux qui étaient allégués. Le roi et la reine durent donc s'abstenir; mais telle était la considération personnelle dont Colomb jouissait dans l'armée, tel était l'intérêt qu'il avait su inspirer à Ferdinand, que ce roi ne put se résoudre à rompre définitivement sur ce sujet et que, pensant toujours aux avantages incalculables dont la réussite devait en être suivie, il fit informer Colomb que les préoccupations et les dépenses considérables de la guerre ne lui permettaient pas de prendre des engagements dans le moment actuel; mais qu'aussitôt qu'il serait libre de tout souci à cet égard, il se montrerait disposé à reprendre cette affaire et à la faire traiter. Colomb fut très-désappointé de cette réponse qu'il considéra comme un refus poli, et il prit le parti de retourner à Séville, ne comptant plus, à la vérité, sur la protection du trône pour l'aider à exécuter les plans qui, depuis vingt ans, absorbaient toutes ses pensées, étaient le mobile de toutes ses démarches, et faisaient l'objet de toutes ses méditations.
Cependant, son frère Barthélemy n'était pas resté inactif; il s'était rendu en France et en Angleterre, il y avait exposé les projets de Colomb, et il était parvenu à intéresser les souverains de ces royaumes à l'entreprise de tenter le voyage de l'Inde, en cinglant directement à l'Ouest. Ces nouvelles favorables arrivèrent à Colomb en même temps qu'une invitation du roi de Portugal de retourner à Lisbonne. Il en fut très-ému, mais, à la réflexion, et peut-être aussi pour ne pas trop s'éloigner de ses enfants, il pensa qu'étant devenu un personnage très-connu en Espagne, il lui serait facile et avantageux de trouver aide et protection auprès de quelques-uns des puissants seigneurs de ce pays qui avaient de vastes possessions, de grandes fortunes, beaucoup de crédit, qui jouissaient des priviléges de plusieurs droits féodaux, et pouvaient être comptés comme des petits souverains dans leurs domaines; sous l'influence de ces idées, il ne s'arrêta pas longtemps à la pensée de quitter l'Espagne, et il s'adressa successivement à deux des plus opulents seigneurs dont nous venons de parler: le duc de Médina-Sidonia et celui de Médina-Celi, qui avaient des propriétés étendues sur le bord de la mer où se trouvaient plusieurs ports, et de qui dépendaient de nombreux vassaux.
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