Halter,Marek - Marie
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- Название:Marie
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- Издательство:Alexandriz
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- Год:2006
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Il pivota brusquement, lança un regard furieux vers Miryem, Abdias et Halva qui se trouvaient sur son chemin, puis il se retourna encore, tout aussi brusquement.
— À moins de commencer cette réunion pour laquelle nous sommes là et qu’on en finisse ?
Joachim secoua la tête.
— Nicodème n’est pas encore arrivé. Il vaudrait mieux l’attendre.
— Le Nicodème du sanhédrin ? grinça Guiora avec dégoût.
Joachim hocha la tête.
— Il vient de Jérusalem. La route est longue, il doit la suivre avec prudence.
— Ainsi sont ces pharisiens ! Ils feraient attendre Dieu Lui-même.
— Laissons-lui la journée pour nous rejoindre avant de lancer notre discussion, intervint Joseph d’Arimathie, ignorant comme à son habitude les invectives de Guiora. D’ailleurs, nos amis doivent prendre un peu de repos. La pensée n’est claire que dans un corps en paix.
— Du repos ! Un corps en paix ! ricana Guiora. Balivernes de Damas ! Priez et étudiez, si vous voulez avoir l’esprit clair. Voilà ce qui est utile. Le reste n’est que foutaise et faiblesse !
Cette fois, il disparut derrière la maison sans se retourner. Abdias eut un grognement satisfait. Il effleura la main de Miryem.
— Je l’ai peut-être mal jugé, ce Guiora. Pas besoin de bataille ni de révolte. Il suffirait de le mettre devant Hérode. En moins d’un jour, ce fou d’Hérode serait encore plus fou et plus malade qu’il ne l’est déjà. « Guiora, notre arme secrète », voilà comment on devrait l’appeler !
Il avait dit cela à haute voix et avec un sérieux si comique qu’Halva et Miryem éclatèrent de rire.
Là-bas, autour de la table, les hommes les observèrent en fronçant les sourcils, le reproche aux lèvres. Barabbas lui-même foudroya Abdias du regard. Mais Joseph d’Arimathie, qui avait entendu comme les autres, rit lui aussi, quoique avec mesure. Alors, tous furent saisis d’un fou rire qui leur fit grand bien.
*
* *
Au cœur de l’après-midi, tandis que le soleil de fin de printemps chauffait déjà, les camarades d’Abdias, éparpillés à des postes de guet sur les chemins, déboulèrent dans la cour.
— Il y en a un qui arrive par le chemin de Tabor !
— Le sage du sanhédrin ?
— On dirait pas. Ou alors il est déguisé. On croirait plutôt une ombre.
En compagnie de Barabbas et des enfants de Yossev, Joachim se porta à la rencontre du nouvel arrivant. Dès qu’il en aperçut la silhouette, il comprit que ceux-ci avaient raison. Ce n’était pas Nicodème. Vêtu d’un manteau de lin brun, la capuche lui voilant le visage, l’homme avançait vite et son ombre paraissait courir derrière lui tel un fantôme.
— Qui peut être ce bougre ? grommela Joachim. Crois-tu que nous l’ayons invité ?
Barabbas se contenta de suivre l’inconnu du regard. À l’instant où ce dernier bascula son capuchon, il s’exclama :
— Matthias de Guinchala !
L’homme poussa un cri chevalin, agita des mains scintillantes de bagues d’argent. Barabbas lui agrippa les épaules, ils s’enlacèrent avec force démonstrations d’amitié.
— Joachim, je te présente mon ami, un frère, autant dire. Matthias a conduit la révolte de Guinchala l’an dernier. S’il en est un, en Galilée, qui peut faire montre de courage contre les mercenaires d’Hérode, le voilà.
En vérité, ce courage lui avait sculpté la face, songea Joachim en le saluant. Le front de Matthias était barré de deux larges cicatrices traçant un vide pâle et disgracieux dans sa chevelure. Sous sa barbe grisonnante, on devinait des lèvres couturées et des gencives aux dents rares. Pour l’ensemble, un visage terrible et qui expliquait pourquoi Matthias préférait le cacher sous une capuche.
— J’ai appris que tu te baladais par ici, dit-il à Barabbas. L’envie m’a pris de venir te féliciter pour ton exploit à Tarichée ! Et causer de votre révolte…
Barabbas rit avec une jovialité excessive qui dissimulait mal son embarras, alors que Joachim s’étonnait :
— Tu l’as su ? Et comment ?
— Je sais tout ce qui se passe en Galilée, rigola Matthias. Il saisit le poignet de Barabbas de ses doigts bagués.
— Tu aurais pu m’inviter avec un beau message, comme les autres.
— Tu sais aussi pour les messages ? s’étonna froidement Joachim. En effet, on ne peut rien te cacher.
— Tu as attrapé un des gosses, c’est ça ? marmonna Barabbas, avec une grimace offusquée, mais peu convaincante.
— Celui qui allait porter ton message à Lévi le Sicaire, déclara Matthias avec un clin d’œil appuyé. Il ne faut pas lui en vouloir. Devant moi, le pauvre gamin a eu la trouille. Devant un autre, il aurait tenu sa langue. Mais bon, je lui ai donné une jolie bourse pour prix de son dévouement. Je voulais te faire la surprise.
Joachim les observait, entre ironie et colère. La comédie que lui jouaient les deux compères de brigandage ne le trompait pas. Pas un instant il ne douta que Barabbas se fût débrouillé pour prévenir Matthias… Et sans confier à quiconque cette invitation, de crainte que Joachim ne s’y opposât. Ce dont il se serait abstenu, car ce n’était pas une mauvaise idée.
— Une surprise qui devrait plaire à nos amis, approuva-t-il d’un ton narquois qui fit comprendre aux deux larrons qu’ils ne l’avaient pas abusé.
*
* *
Assurément, l’entrée de Matthias dans la cour de la maison fit son effet. Abdias ne cacha pas enthousiasme.
— Voilà un vrai guerrier, souffla-t-il à Miryem, très excité. On dit qu’il s’est battu seul contre trente-deux mercenaires. Ils sont tous morts et lui… Tu as vu son visage ? Ça, c’en est une, de balafre !
Yossef, Eléazar et Lévi accueillirent Matthias sans préjugé. Joseph d’Arimathie se montra aimable et surtout curieux de ses cicatrices. Jonathan parut désemparé d’avoir en face de lui deux vrais brigands sur lesquels couraient des rumeurs peu flatteuses. Tous, cependant, guettèrent avec un peu d’anxiété la réaction de Guiora. Mais Matthias, à qui Joachim et Barabbas avaient dépeint le caractère sourcilleux du sage essénien, s’inclina devant lui avec un respect qui parut magnifiquement sincère.
Guiora le considéra un moment. Puis il haussa les épaules et se contenta d’exhaler un soupir d’impatience entre ses lèvres sèches.
— En voilà un de plus, grommela-t-il à l’adresse de Joachim et de Joseph d’Arimathie. Ce n’est toujours pas votre pharisien de Jérusalem. À quoi bon attendre encore ? Il ne viendra pas. Il ne faut jamais se fier aux serpents du sanhédrin, vous devriez le savoir.
Barabbas approuva avec une chaleur qui plut à Guiora. Néanmoins Joachim, soutenu par Joseph d’Arimathie, demanda que l’on patiente encore.
Finalement, alors que la lumière annonçait le crépuscule, les jeunes guetteurs am-ha-aretz prévinrent de l’approche d’un petit équipage.
— Un équipage ? s’étonna Barabbas.
— Un gros type sur une mule claire et un esclave perse qui trotte derrière lui. De l’or dans la tunique et des colliers qui suffiraient à nous payer une dizaine de beaux chevaux.
Assurément, Nicodème, le pharisien du sanhédrin, arrivait. Il y eut des sourires, mais personne n’émit de remarque.
Lorsque Nicodème entra dans la cour, tous, même Guiora, l’attendaient. C’était un homme que l’embonpoint rendait avenant et sans âge. Il portait sa tunique brodée de soie avec une aisance sans afféterie. Il avait aux doigts autant de bagues d’or que Matthias en possédait d’argent.
Toutefois, ses manières n’avaient rien d’arrogant et sa voix possédait un charme confortable qui le rendait agréable à écouter. Il accueillit avec simplicité le respect qui lui était dû. Couvrant Guiora d’éloges pour ses vertus et ses prières, avant même que ce dernier puisse prononcer un mot, il fit preuve d’autant d’habileté que de sagesse. Il poursuivit en racontant qu’il avait dû s’arrêter en chemin dans de nombreuses synagogues.
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