Max Gallo - 1941-Le monde prend feu

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La Blitzkrieg, de la Libye à la Grèce, vient une nouvelle fois de montrer son efficacité.

Et ce printemps 1941 désespère les peuples écrasés sous la domination nazie.

Les plus martyrisés sont ceux des Balkans et de Pologne. À l’ouest de l’Europe, en France, en mai-juin 1940, les officiers de la Wehrmacht étaient « corrects », assis à la terrasse du Café de la Paix , place de l’Opéra à Paris, ou applaudissant, en sablant le champagne, les revues dénudées du Lido et des Folies-Bergère.

Mais à l’est de l’Europe, les Polonais, les Slaves, les orthodoxes, les Juifs sont pour les Allemands des Untermenschen, des « sous-hommes », que les soldats pillent, violent, tuent.

Un Grec témoigne :

« Mais où est passé le traditionnel sens allemand de l’honneur ? J’ai vécu treize ans en Allemagne et personne ne m’a jamais trompé.

« Désormais, avec le Nouvel Ordre, ils sont tous devenus des voleurs. Ils vident les maisons de tout ce qui leur tape dans l’œil. Chez Pistolakis, ils ont pris les taies d’oreiller et pillé la précieuse collection d’objets crétois, mais aussi les poignées des portes !

« Ils exigent des repas gratuits dans les restaurants, arrêtent des passants dans les rues pour les débarrasser de leurs montres et de leurs bijoux. »

Ce sont de nouveaux Allemands, endoctrinés depuis 1933, ayant accepté que Hitler et les nazis mettent en œuvre le meurtre de masse des handicapés, des vieillards, de tous ceux dont, aux yeux des théoriciens de la race aryenne, « la vie était indigne d’être vécue ».

Le clergé catholique et les églises protestantes avaient protesté, contraint les nazis en ce printemps 1941 à interrompre cette politique d’euthanasie.

Mais soixante-dix mille personnes avaient été exterminées au gaz, et quatre cent mille stérilisées.

Entrant en Pologne, les Einsatzgruppen – des détachements constitués dans ce but – ont commencé à assassiner les Juifs, les notables polonais.

Mais avant de les abattre, on les martyrise, on les humilie, on les oblige à lécher les trottoirs pour les nettoyer, on arrache les poils de leur barbe.

On nie l ’humanité de ces hommes qu’on peut donc massacrer comme on le fait d’insectes nuisibles.

Le général Gotthardt Heinrici, officier de tradition comme l’est Erwin Rommel, et non-nazi fanatique, décrit la Pologne comme le « dépotoir de l’Europe ».

Il dit à sa femme, le 24 avril 1941 :

« Cela grouille de punaises de lit et de poux, et aussi de terribles Juifs avec l’étoile de David sur le bras… Les Polonais et les Juifs servent d’esclaves, personne ici ne fait attention à eux.

« Ici, les choses se passent exactement comme dans l’Antiquité quand les Romains faisaient la conquête d’autres peuples…

« Ne serait-ce qu’en sortant dans la rue… on a déjà l’impression d’avoir attrapé des poux et des puces.

« Dans les ruelles juives, la puanteur est telle qu’il faut se moucher et se nettoyer le nez une fois dehors, uniquement pour se débarrasser de la crasse qu’on a inspirée. »

Nouveaux Allemands , nouvelle guerre qui libère partout la barbarie.

En Roumanie, après l’abdication du roi Carol, le général Antonescu prend le pouvoir et les fanatiques de la Garde de fer, et leur chef Horia Sima, s’abattent comme des rapaces sur les Juifs, saccageant les quartiers de Bucarest où ils résident, les conduisant dans les forêts pour les massacrer.

Plus de deux cents d’entre eux sont traînés dans un abattoir, dénudés, placés sur la chaîne d’abattage comme des animaux, et leurs cadavres pendus par la gorge à des crocs de boucher et étiquetés « bon pour la consommation humaine ».

Le général Antonescu rétablira l’ordre, le chef des gardes de fer, Horia Sima, se réfugiera en Allemagne, mais la terre roumaine est rouge du sang des martyrisés… et l’Allemagne contrôle 50 % de la production de pétrole roumain.

Hitler veut dominer tous les États des Balkans. Il contraint le régent de Yougoslavie, le prince Paul, à signer un pacte de soumission à l’Allemagne.

Le 27 mars 1941, des officiers serbes patriotes renversent le régent et proclament roi le jeune héritier de dix-sept ans, Pierre II.

Hitler se déchaîne, convoque ses généraux, ordonne à Goering de réduire Belgrade en cendres, par des attaques successives de bombardiers lourds.

Le Führer éructe, annonce que la Yougoslavie sera dépecée.

« Je suis résolu à détruire la Yougoslavie sur le plan militaire et national », crie-t-il.

La Yougoslavie sera partagée entre l’Italie, la Hongrie, la Roumanie.

Les fascistes croates – les oustachis d’Ante Pavelic – ennemis des Serbes obtiennent la création d’un petit État fantoche. Et les oustachis se déchaînent contre les Juifs. Il s’agit de sauver l’Occident catholique face à la menace des Slaves orthodoxes, des bolcheviques athées, et des Juifs déicides. Les oustachis chassent de leur nouvel État deux millions de Serbes, des tsiganes et des Juifs par dizaines de milliers, pratiquant ainsi une purification ethnique.

À la fin du mois d’avril, des camps de concentration sont ouverts : on y enferme les Juifs dont on viole les femmes. On y tue les détenus à coups de marteau.

Hitler veut en finir avec la Yougoslavie. Il le répète, il le hurle.

Il dicte la Directive 25 dans laquelle il déclare :

« La Yougoslavie, ennemie de l’Allemagne, doit être réduite à merci aussi rapidement que possible. »

Il écrit au Duce, pour l’avertir que le 6 avril les troupes allemandes attaqueront.

La Luftwaffe est chargée de l’opération Châtiment ! Belgrade doit être rasé. Les bombardiers déversent, volant au ras des toits d’une ville sans défense aérienne, des milliers de tonnes de bombes incendiaires.

On dénombrera au moins dix sept mille morts.

Le 13 avril, les Allemands – accompagnés de troupes hongroises – entrent dans ce qu’est devenu Belgrade : un champ de ruines.

Le 27 avril, les Panzerdivisionen atteignent Athènes.

Le pillage de la Grèce commence.

Des officiers allemands s’amusent à jeter des miettes depuis leur balcon à des bandes d’enfants, et s’esclaffent de les voir se disputer comme des chiens.

Déshumaniser le vaincu, le réduire à n’être qu’un Untermensch, une punaise, un pou, tel est le sens de cette nouvelle guerre dans les Balkans qui est comme la préface à l’opération Barbarossa contre la Russie.

Le déclenchement de Barbarossa a été retardé par l’attaque contre la Yougoslavie et la Grèce. Et des généraux – von Rundstedt – s’en inquiètent. Ils craignent de voir leurs troupes figées par l’hiver russe.

Hitler, le 4 mai, dans son discours au Reichstag, justifie sa décision :

« Nous avons tous été confondus par le coup d’État de Belgrade fomenté par une poignée de conspirateurs corrompus par nos adversaires.

« Le Reich ne pouvait supporter d’être traité de pareille manière.

« Vous comprenez, messieurs, pourquoi j’ai donné l’ordre d’attaquer la Yougoslavie sur-le-champ. »

Mais pour achever l’opération Châtiment , il faut s’emparer de l’île de Crète où les Britanniques qui ont réussi à embarquer dans les ports grecs se sont réfugiés.

Ils sont vingt-huit mille soldats anglais, australiens, néo-zélandais, renforcés par deux divisions grecques ; soit en tout une cinquantaine de milliers d’hommes.

Le 20 mai 1941, à 8 heures du matin, quelque trois mille parachutistes allemands sont lâchés dans le ciel de la Crète.

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