Max Gallo - 1941-Le monde prend feu
Здесь есть возможность читать онлайн «Max Gallo - 1941-Le monde prend feu» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, fra. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:1941-Le monde prend feu
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
1941-Le monde prend feu: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «1941-Le monde prend feu»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
1941-Le monde prend feu — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «1941-Le monde prend feu», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Que veulent-ils ? Sans doute, à l’occasion de la guerre, remplacer les Français au Levant et sur la mer Rouge !
Il faut faire face, combattre aux côtés des Anglais, être présent sur tous les champs de bataille, mais veiller à les empêcher de s’approprier ce qui appartient à la France.
La tâche est lourde.
« Il faut toujours porter sur son dos la montagne. »
Et croire à la victoire. Et serrer les poings et les dents quand on apprend que d’Estienne d’Orves, Français libre, débarqué depuis seulement un mois, a été arrêté par les Allemands, trahi par son radio.
Se souvenir que d’Estienne d’Orves avait déjà transmis une multitude de renseignements sur les positions des batteries côtières, sur les sous-marins allemands se trouvant à l’arsenal de Lorient, sur les chalutiers armés de Saint-Nazaire, et la base sous-marine en construction dans ce port.
D’Estienne d’Orves, un héros, avec lequel les Allemands se montreront impitoyables.
Un officier, un chrétien fervent qui avait voulu servir sur le sol national en dépit des réticences de De Gaulle, qui craignait qu’il ne fût rapidement identifié, arrêté, exécuté.
On assure qu’il a été transféré à Berlin, puis incarcéré dans la prison du Cherche-Midi à Paris dans l’attente de son jugement.
En ce même début d’année 1941, le plus ancien des réseaux de résistance, celui du musée de l’Homme, est démantelé par la Gestapo.
Que de sacrifices ! Que de patriotes acceptant de mettre leur vie en péril pour le service de la France !
Comment ne pas condamner ces hommes de Vichy ? Ils ont « saisi le pouvoir par un pronunciamiento de panique, ils ont détruit du jour au lendemain les institutions du pays, supprimé toute représentation du peuple, interdit à l’opinion de s’exprimer, ces hommes qui ont accepté non seulement la servitude mais la collaboration avec l’ennemi.
« Ils pactisent avec cette régression barbare qu’est le nazisme, alors qu’il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde ! ».
La situation en ce début d’année 1941, en dépit des victoires remportées contre les troupes italiennes, en Afrique, est périlleuse.
Les troupes allemandes se concentrent à la frontière de la Roumanie, de la Hongrie, de la Yougoslavie, de la Grèce. Et surtout les premières unités allemandes commandées par le général Erwin Rommel ont débarqué à Tripoli, et ont lancé déjà des pointes offensives contre les Anglais de Wavell qui reculent.
Churchill a préféré envoyer des divisions anglaises en Grèce, dépouillant Wavell, l’empêchant d’exploiter et de consolider ses victoires en Cyrénaïque.
Rommel, à la tête de l’ Afrikakorps, est bien capable de renverser la situation à son profit, et de menacer Le Caire et le canal de Suez, l’artère vitale de l’Empire britannique.
6.
Rommel, allant et venant sur les quais du port de Tripoli, regarde débarquer, ce 11 mars 1941, les cent vingt chars du V e régiment de Panzers.
Il sait que « la victoire en Afrique », qu’il prédisait le 5 mars après avoir projeté ce film Victoire à l’Ouest , est désormais possible.
Autour des Panzers, les soldats de la garnison italienne s’exclament, admiratifs. Ils n’ont jamais vu des chars aussi puissants. Leurs officiers, si réticents jusque-là, si défaitistes, prêts à se rendre aux Anglais, se montrent enthousiastes.
Toutes les tentatives anglaises pour empêcher l’arrivée des Panzers sont restées vaines.
Ni la Royal Air Force ni la Royal Navy n’ont été capables d’interrompre la noria des navires entre l’Italie et la Libye.
Maintenant, il faut associer les quatre-vingts chars italiens de la division Ariete aux Panzers et foncer vers Benghazi, vers Tobrouk, vers l’Égypte, et gagner aussi Mourzouk, à environ 700 kilomètres au sud.
Le haut commandement italien a prié Rommel d’entreprendre cette opération dans la profondeur du désert, pour contenir l’avance de ces Français du général de Gaulle qui ont réussi à s’emparer de l’oasis de Koufra et de Keren.
Rommel veut comme à son habitude étudier le terrain sur lequel il va lancer ses chars.
Il le survole en avion, bloqué par une tempête de sable, les énormes nuages rouges du Ghibi qui l’obligent à atterrir, à poursuivre l’exploration en voiture ; mais le sable qui coule comme de l’eau rend le ciel opaque.
Le 19 mars, Hitler convoque Rommel à son quartier général, et le Führer lui confère les feuilles de chêne sur sa croix de fer pour récompenser ses exploits durant la campagne de France.
Mais le commandant en chef de l’armée von Brauchitsch se montre abrupt et glacé, et lui donne l’ordre d’attendre avant de passer à l’offensive.
Rommel écoute, proteste, pense qu’on n’attaque jamais assez tôt, qu’il faut exploiter la faiblesse de l’ennemi, et ose même regretter qu’on n’ait pas, sur la lancée des victoires de mai 1940, débarqué en Angleterre.
En dépit des ordres reçus, Rommel rentre à Tripoli décidé à agir et il occupe les points d’eau et l’aéroport d’El-Agheila. Les Anglais se sont dérobés.
Le 26 mars, Rommel peut écrire à sa « très chère Lu » :
« Nous avons passé notre première journée au bord de la mer. C’est un endroit admirable et dans ma voiture confortable je suis aussi bien qu’à l’hôtel. Nous nous baignons le matin, il fait déjà délicieusement chaud.
« Aldinger et Guenther, mon aide de camp et mon ordonnance, logent tout près sous la tente.
« Le matin, nous faisons le café avec nos propres instruments de cuisine. Hier, un général italien, Calvi di Bergolo, m’a fait cadeau d’un burnous magnifique, bleu foncé avec de la soie rouge et des broderies. Il vous irait bien et vous ferait une belle sortie de théâtre…
« Je rentre du front. Je dois retenir mes hommes pour les empêcher de foncer. Ils ont occupé une nouvelle position à trente kilomètres. Plus à l’est. Il y aura quelques mines longues parmi nos amis italiens. »
Lorsque les avions de la Luftwaffe rapportent que les Anglais commencent à reculer, Rommel poursuit son offensive. Des colonnes de camions soulèvent des nuages de poussière afin de faire croire aux Anglais qu’ils sont face à une division de Panzers.
Ils l’imaginent d’autant plus que Rommel fait avancer le leurre qu’il a préparé, ces maquettes de Panzers posées sur des châssis de Volkswagen. Les Anglais reculent, évacuent Benghazi, la capitale de la Cyrénaïque.
Rommel conduit l’assaut, s’expose.
Là, son avion léger Storch est pris pour cible par des bersaglieri italiens qui croient être survolés par un appareil anglais.
Quelques jours plus tard, Rommel commande au pilote de se poser sur un champ d’atterrissage que des soldats sont en train d’aménager et, au dernier moment, le général s’aperçoit qu’il s’agit d’Anglais.
En voiture, accompagné de deux véhicules, dont l’un seulement dispose de mitrailleuses, Rommel fonce au milieu d’un rassemblement d’automitrailleuses britanniques qui se dispersent, leurs équipages persuadés qu’ils sont l’objet d’une attaque de Panzers.
Plus loin, des avions anglais volant en rase-mottes attaquent à deux reprises la voiture de Rommel et le détachement de sécurité qui l’accompagne. Son chauffeur, son estafette motocycliste sont tués et Rommel prend lui-même le volant pour rejoindre son poste de commandement.
L’offensive se poursuit.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «1941-Le monde prend feu»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «1941-Le monde prend feu» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «1941-Le monde prend feu» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.