Max Gallo - 1941-Le monde prend feu
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Le 1 er février 1941, vers 11 heures du matin, Colin s’empare du bimoteur utilisé par les officiers allemands de la Commission d’Armistice et qui vient d’atterrir sur l’aérodrome de Vichy.
Colin avait rejoint les Groupes de protection, persuadé que c’était là un môle de résistance aux Allemands et que Vichy préparait son « armée de l’armistice » à l’affrontement avec les « Boches ».
« Or, dans cette ville de Vichy, explique-t-il, j’ai trouvé des êtres répugnants. On souhaite la victoire de Hitler. » Ses chefs de section répètent à Colin :
« Les Anglais ont perdu la guerre ou vont la perdre. La preuve, c’est qu’ils demandent partout des hommes pour les défendre. Ils paient trois cents livres d’engagement pour les marins et trois livres par jour de solde. Et pour les aviateurs, c’est plus élevé encore ! »
Colin, en rejoignant l’Angleterre, fuit la lâcheté et la veulerie.
« Aller en Angleterre, écrit-il, c’est le moyen de servir la France, de ne pas se laisser entraîner à une collaboration douteuse : seul le chien lèche les bottes de son maître qui l’a corrigé, et nous, Français, nous ne sommes pas battus. »
Colin réussit à atterrir près de Portsmouth et un tribunal militaire de Vichy le condamne à mort par contumace « pour crime contre la sûreté extérieure de l’État ».
Engagé dans les Forces aériennes françaises libres, Colin va combattre l’Allemand et mourra pour la France au terme d’un duel aérien le 27 juin 1942.
D’autres Français libres tomberont en ce printemps 1941, abattus en Syrie par les soldats du général Dentz, resté fidèle à Vichy.
De Gaulle écoute les blessés faire le récit de ces combats.
« Je pars agitant un drapeau tricolore et criant de toutes mes forces ; “Français”, dit l’un, et j’entends une voix bien française qui crie : “Tirez sur cet idiot avec son drapeau, tirez, tirez.” Là, des soldats se sont élancés aux accents du Chant du départ et on a répondu par Maréchal, nous voilà ! »
Peu de défections parmi les 30 000 soldats de Dentz ! Une résistance acharnée, la volonté de tuer les gaullistes. Seuls les légionnaires s’épargnent en criant :
« La Légion ne combattra pas la Légion ! »
Un officier valeureux, le capitaine de corvette Détroyat, commandant les fusiliers marins de la France Libre, qui a capturé une patrouille de vichystes et leur a laissé leurs armes, est abattu d’une rafale dans le dos.
Le capitaine des Forces françaises libres, Boissoudy, qui s’avançait en parlementaire, est fauché par un feu de salve.
De Gaulle est pâle, tendu.
Cette haine qui s’exprime entre Français est une plaie ouverte en lui.
Il dit : « Cette douloureuse bataille est l’une des plus horribles réussites de Hitler. »
Il savait en appelant le 18 juin 1940 à la résistance, cette « flamme qui ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas », que « la route serait dure et sanglante ».
Il l’éprouve en Syrie en ce printemps amer de 1941.
Il y a un an, « l’équipe mixte du défaitisme et de la trahison s’emparait du pouvoir dans un pronunciamiento de panique ».
Les mots impitoyables se bousculent en lui, maculés par le sang des hommes qui tombent en ce moment dans les jardins de Damas.
« Une clique de politiciens ratés, reprend-il, d’affairistes sans honneur, de fonctionnaires arrivistes, et de mauvais généraux se ruait à l’usurpation en même temps qu’à la servitude. Un vieillard de quatre-vingt-quatre ans, triste enveloppe d’une gloire passée, était hissé sur le pavois de la défaite pour endosser la capitulation et tromper le peuple stupéfait.
« Et le lendemain, de Gaulle appelait à la résistance, donnant ainsi naissance à la France Libre. »
C’était il y a un an, le 18 juin 1940.
De Gaulle serre les dents. Il ne veut pas désespérer.
« Comme Français, dit-il, je dirais que les combats de Syrie, pour lamentables qu’ils soient, fournissent une preuve de plus du courage des hommes de mon pays, quelle que soit la cause qu’ils servent. »
Cette lutte fratricide est le fruit de la « trahison de gouvernants déshonorés.
« Je suis sûr qu’un jour viendra où tous ces hommes seront ensemble pour chasser l’envahisseur de la France ».
Il reste persuadé que la guerre sera perdue par Hitler.
Le 9 mars 1941, la loi Prêt-Bail a été votée par le Congrès américain. Les États-Unis seront, comme l’a dit Roosevelt, « l’arsenal des démocraties » à crédit.
C’est un pas décisif vers l’entrée en guerre des États-Unis.
En Europe, l’avance des Allemands dans les Balkans, de Belgrade à Athènes, de Budapest à Bucarest, doit inquiéter Moscou.
« Je crois que la Russie, dit de Gaulle, est moins éloignée qu’on ne le pense de comprendre la cause des Alliés. »
Et, il faut aussi puiser dans l’Histoire nationale la certitude de la victoire.
De Gaulle lance le 10 mai 1941 un appel pour que le lendemain, 11 mai, fête nationale de Jeanne d’Arc, les Français se rassemblent moralement en une heure de silence.
« Qu’ils se souviennent de la France d’il y a cinq cent douze ans, quand Jeanne d’Arc parut pour remplir sa mission…
« Un pays aux trois quarts conquis. La plupart des hommes en place collaborant avec l’ennemi. Paris, Bordeaux, Orléans, Reims sont devenues garnisons étrangères. Un représentant de l’envahisseur dictant la loi dans la capitale. La trahison partout étalée. La famine à l’état chronique. Un régime ignoble de terreur et de délation organisée aux champs comme à la ville. Les soldats cachant leurs armes, les chefs leur chagrin, les Français leur fureur…
« … Telle est aussi, en surface, la France d’aujourd’hui.
« Je dis en surface car, en 1941, la nation ronge en silence le frein de la servitude.
« Jadis, c’est de cette foi et de cette espérance secrètes que l’épée de Jeanne d’Arc fit jaillir le grand élan qui bouta l’ennemi hors de France.
« Demain, les armes de ceux qui se battent pour la patrie chasseront l’ennemi de chez nous, parce que la même foi et la même espérance survivent dans l’âme des Français…
« Jeanne d’Arc ! Demain, 11 mai 1941, sous votre égide, les Français se reconnaîtront. »
10.
Ce même 11 mai 1941, vers midi, l’architecte de Hitler, Albert Speer, attend dans le vestibule du Berghof d’être reçu par Hitler.
Le Führer a demandé à Speer de venir à l’Obersalzberg lui présenter les esquisses du Berlin des années 1950.
Hitler veut que dans la capitale du Grand Reich on puisse, en 1950, organiser les parades grandioses de la victoire.
Il a évoqué avec Speer, dans les jours précédents, les détails des festivités et des bâtiments qui seront construits dans les dix années à venir : un arc de triomphe, des palais bordant l’Avenue Triomphale.
De temps à autre, Hitler s’était interrompu, les yeux fixes, assurant à Speer, sans dévoiler la date du déclenchement de l’opération Barbarossa , qu’il faudrait quatorze jours pour écraser l’armée russe et que, le pays conquis, il faudrait le morceler.
En 1950, le Grand Reich s’étendrait sur un immense Lebensraum.
Dans le vestibule du Berghof, deux aides de camp de Rudolf Hess – le compagnon des années 1920, l’adjoint du Führer à la tête du parti nazi, l’héritier de Hitler, après Goering –, Leitgen et Pietsch, « pâles et agités », attendent déjà et demandent à Speer de reporter son entretien avec Hitler, car ils doivent remettre au Führer une lettre de Rudolf Hess.
Speer accepte.
Hitler descend lentement de l’étage supérieur du Berghof.
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