Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
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tre, je viens de lui envoyer ma démission, afin qu'il sache qu'il ne doit pas compter sur moi.
– Et tu viens pour que je te nomme, afin que j'y puisse compter, moi ?
– Justement !
– Vite, Roland, un brevet en blanc ; remplis-le aux noms du général, que je n'aie plus qu'à y mettre mon nom. Je le signerai sur l'arçon de ma selle.
– Ce sont ceux-là qui sont les bons, dit Lefebvre.
– Roland ?
Le jeune homme, qui avait déjà fait quelques pas pour obéir, se rapprocha de son général.
– Prends sur ma cheminée, lui dit Bonaparte à voix basse, une paire de pistolets à deux coups, et apporte-les-moi en même temps. On ne sait pas ce qui peut arriver.
– Oui, général, dit Roland ; d'ailleurs, je ne vous quitterai pas.
– 381 –
– À moins que je n'aie besoin de te faire tuer ailleurs.
– C'est juste, dit le jeune homme.
Et il courut remplir la double commission qu'il venait de recevoir.
Bonaparte allait continuer son chemin quand il aperçut comme une ombre dans le corridor.
Il reconnut Joséphine et courut à elle.
– Mon Dieu ! lui dit celle-ci, y a-t-il donc tant de danger ?
– Pourquoi cela ?
– Je viens d'entendre l'ordre que tu as donné à Roland.
– C'est bien fait ! voilà ce que c'est que d'écouter aux portes… Et Gohier ?
– Il n'est pas venu.
– Ni sa femme ?
– Sa femme est là.
Bonaparte écarta Joséphine de la main et entra dans le salon. Il y vit madame Gohier, seule et assez pâle.
– 382 –
– Eh quoi ! demanda-t-il sans autre préambule, le président ne vient pas ?
– Cela ne lui a pas été possible, général, répondit madame Gohier.
Bonaparte réprima un mouvement d'impatience.
– Il faut absolument qu'il vienne, dit-il. Écrivez-lui que je l'attends ; je vais lui faire porter la lettre.
– Merci, général, répliqua madame Gohier, j'ai mes gens ici : ils s'en chargeront.
– Écrivez, ma bonne amie, écrivez, dit Joséphine.
Et elle présenta une plume, de l’encre et du papier à la femme du président.
Bonaparte était placé de façon à lire par-dessus l’épaule de celle-ci ce qu'elle allait écrire.
Madame Gohier le regarda fixement.
Il recula d'un pas en s'inclinant.
Madame Gohier écrivit.
Puis elle plia la lettre, et chercha de la cire ; mais – soit hasard, soit préméditation – il n'y avait sur la table que des pains à cacheter.
– 383 –
Elle mit un pain à cacheter à la lettre et sonna.
Un domestique parut.
– Remettez cette lettre à Comtois, dit madame Gohier, et qu'il la porte à l'instant au Luxembourg.
Bonaparte suivit des yeux le domestique ou plutôt la lettre jusqu'à ce que la porte fût refermée. Puis :
– Je regrette, dit-il à madame Gohier de ne pouvoir déjeuner avec vous ; mais si le président a ses affaires, moi aussi, j'ai les miennes. Vous déjeunerez avec ma femme ; bon appétit !
Et il sortit.
À la porte, il rencontra Roland.
– Voici le brevet, général, dit le jeune homme, et voilà la plume.
Bonaparte prit la plume, et, sur le revers du chapeau de son aide de camp, signa le brevet.
Roland présenta alors les deux pistolets au général.
– Les as-tu visités ? demanda celui-ci.
Roland sourit.
– 384 –
– Soyez tranquille, dit-il, je vous réponds d'eux.
Bonaparte passa les pistolets à sa ceinture, et, tout en les y passant, murmura :
– Je voudrais bien savoir ce qu'elle a écrit à son mari.
– Ce qu'elle a écrit, mon général, je vais vous le dire mot pour mot.
– Toi, Bourrienne ?
– Oui ; elle a écrit : « Tu as bien fait de ne pas venir, mon ami : tout ce qui se passe ici m'annonce que l'invitation était un piège. Je ne tarderai à te rejoindre. »
– Tu as décacheté la lettre ?…
– Général, Sextus Pompée donnait à dîner sur sa galère à Antoine et à Lépide ; son affranchi vint lui dire : « Voulez-vous que je vous fasse empereur du monde ? – Comment cela ? –
C'est bien simple : je coupe le câble de votre galère, et Antoine et Lépide sont vos prisonniers. – Il fallait le faire sans me le dire, répondit Sextus ; maintenant, sur ta vie, ne le fais pas ! » Je me suis rappelé ces mots, général : Il fallait le faire sans me le dire.
Bonaparte resta un instant pensif ; puis, sortant de sa rêverie :
– Tu te trompes, dit-il à Bourrienne : c’était Octave, et non pas Antoine, qui était avec Lépide sur la galère de Sextus.
– 385 –
Et il descendit dans la cour, bornant ses reproches à rectifier cette faute historique.
À peine le général parut-il sur le perron, que les cris de
« Vive Bonaparte » retentirent dans la cour, et, se prolongeant jusqu'à la rue, allèrent éveiller le même cri dans la bouche des dragons qui stationnaient à la porte.
– Voilà qui est de bon augure, général, dit Roland.
– Oui ; donne vite à Lefebvre son brevet, et, s'il n'a pas de cheval, qu'il en prenne un des miens. Je lui donne rendez-vous dans la cour des Tuileries.
– Sa division y est déjà.
– Raison de plus.
Alors, regardant autour de lui, Bonaparte vit Beurnonville et Moreau qui l'attendaient ; leurs chevaux étaient tenus par des domestiques. Il les salua du geste, mais déjà bien plus en maître qu'en camarade.
Puis, apercevant le général Debel sans uniforme, il descendit deux marches et alla à lui.
– Pourquoi en bourgeois ? demanda-t-il.
– Mon général, je n'étais aucunement prévenu ; je passais par hasard dans la rue, et, voyant un attroupement devant votre hôtel, je suis entré, craignant que vous ne courussiez quelque danger.
– 386 –
– Allez vite mettre votre uniforme.
– Bon ! je demeure à l'autre bout de Paris : ce serait trop long.
Et cependant, il fit un pas pour se retirer.
– Qu'allez-vous faire ?
– Soyez tranquille, général.
Debel avait avisé un artilleur à cheval : l'homme était à peu près de sa taille.
– Mon ami, lui dit-il, je suis le général Debel ; par ordre du général Bonaparte, donne-moi ton habit et ton cheval : je te dispense de tout service aujourd'hui. Voilà un louis pour boire à la santé du général en chef. Demain, tu reviendras prendre le tout chez moi ; uniforme et cheval. Je demeure rue du Cherche-Midi, N° 11.
– Et il ne m'arrivera rien ?
– Si fait, tu seras nommé brigadier.
– Bon ! fit l’artilleur.
Et il remit son habit et son cheval au général Debel.
– 387 –
Pendant ce temps, Bonaparte avait entendu causer au-dessus de lui ; il avait levé la tête et avait vu Joseph et Bernadotte à sa fenêtre.
– Une dernière fois, général, dit-il à Bernadotte, voulez-vous venir avec moi ?
– Non, lui répondit fermement celui-ci.
Puis, à voix basse :
– Vous m'avez dit tout à l'heure de prendre garde ? dit Bernadotte.
– Oui.
– Eh bien, je vous le dis à mon tour, prenez garde.
– À quoi ?
– Vous allez aux Tuileries ?
– Sans doute.
– Les Tuileries sont bien près de la place de la Révolution.
– Bah ! dit Bonaparte, la guillotine a été transférée à la barrière du Trône.
– 388 –
– Qu'importe ! c'est toujours le brasseur Santerre qui commande au faubourg Saint-Antoine, et Santerre est farci de Moulin.
– Santerre est prévenu qu'au premier mouvement qu'il tente, je le fais fusiller. Venez-vous ?
– Non.
– Comme vous voudrez. Vous séparez votre fortune de la mienne ; mais je ne sépare pas la mienne de la vôtre.
Puis, s'adressant à son piqueur :
– Mon cheval, dit-il
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