Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU

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La pointe aiguë, dirigée par un œil calme, maintenue par une main vigoureuse, avait pénétré droit au cœur.

On voyait sur le corps du sanglier trois autres blessures.

La première, qui était causée par la balle de l'enfant, était indiquée par un sillon sanglant tracé au-dessus de l'œil, la balle étant trop faible pour briser l'os frontal.

– 228 –

La seconde venait du premier coup de sir John ; la balle avait pris l'animal en biais et avait glissé sur sa cuirasse.

La troisième, reçue à bout portant, lui traversait le corps, mais lui avait été faite, comme avait dit Roland, lorsqu'il était déjà mort.

– 229 –

XIV – UNE MAUVAISE COMMISSION

La chasse était finie, la nuit tombée ; il s'agissait de regagner le château.

Les chevaux n'étaient qu'à cinquante pas, à peu près ; on les entendait hennir d'impatience ; ils semblaient demander si l'on doutait de leur courage en ne les faisant point participer au drame qui venait de s'accomplir.

Édouard voulait absolument traîner le sanglier jusqu'à eux, le charger en croupe et le rapporter au château ; mais Roland lui fit observer qu'il était bien plus simple d'envoyer pour le chercher deux hommes avec un brancard. Ce fut aussi l'avis de sir John, et force fut à Édouard – qui ne cessait de dire, en montrant la blessure de la tête : « Voilà mon coup à moi ; je le visais là ! » – force fut, disons-nous, à Édouard de se rendre à l’avis de la majorité.

Les trois chasseurs regagnèrent la place où étaient attachés les chevaux, se remirent en selle, et, en moins de dix minutes, furent arrivés au château des Noires-Fontaines.

Madame de Montrevel les attendait sur le perron ; il y avait déjà plus d'une heure que la pauvre mère était là, tremblant qu'il ne fût arrivé malheur à l'un ou à l'autre de ses fils.

Du plus loin qu'Édouard la vit, il mit son poney au galop, criant à travers la grille :

– 230 –

– Mère ! mère ! nous avons tué un sanglier gros comme un baudet ; moi, je le visais à la tête : tu verras le trou de ma balle ; Roland lui a fourré son couteau de chasse dans le ventre jusqu'à la garde ; milord lui a tiré deux coups de fusil. Vite ! vite ! des hommes pour l’aller chercher. N'ayez pas peur en voyant Roland couvert de sang, mère : c'est le sang de l'animal ; mais Roland n'a pas une égratignure.

Tout cela se disait avec la volubilité habituelle à Édouard, tandis que madame de Montrevel franchissait l'espace qui se trouvait entre le perron et la route, et ouvrait la grille.

Elle voulut recevoir Édouard dans ses bras ; mais celui-ci sauta à terre, et de terre, se jeta à son cou.

Roland et sir John arrivaient ; en ce moment aussi, Amélie paraissait à son tour sur le perron.

Édouard laissa sa mère s'inquiéter auprès de Roland qui, tout couvert de sang, était effrayant à voir, et courut faire à sa sœur le même récit qu'il avait débité à sa mère.

Amélie l'écouta d'une façon distraite qui sans doute blessa l’amour-propre d'Édouard ; car celui-ci se précipita dans les cuisines pour raconter l’événement à Michel, par lequel il était bien sûr d'être écouté.

En effet, cela intéressait Michel au plus haut degré ; seulement, quand Édouard, après avoir dit l'endroit où gisait le sanglier, lui intima, de la part de Roland, l'ordre de trouver des hommes pour aller chercher l'animal, il secoua la tête.

– 231 –

– Eh bien, quoi ! demanda Édouard, vas-tu refuser d'obéir à mon frère ?

– Dieu m'en garde, monsieur Édouard, et Jacques va partir à l'instant même pour Montagnat.

– Tu as peur qu'il ne trouve personne ?

– Bon ! Il trouvera dix hommes pour un ; mais c'est à cause de l'heure qu'il est, et de l'endroit de l'hallali. Vous dites que c'est près du pavillon de la chartreuse ?

– À vingt pas.

– J'aimerais mieux que c'en fût à une lieue, répondit Michel en se grattant la tête ; mais n'importe : on va toujours les envoyer chercher sans leur dire ni pourquoi ni comment. Une fois ici, eh bien, dame, ce sera à votre frère à les décider.

– C'est bien ! c'est bien ! qu'ils viennent, je les déciderai, moi.

– Oh ! fit Michel, si je n'avais pas ma gueuse d'entorse, j'irais moi-même ; mais la journée d'aujourd'hui lui a fait drô-

lement du bien. Jacques ! Jacques !

Jacques arriva.

Édouard resta non seulement jusqu'à ce que l'ordre fût donné au jeune homme de partir pour Montagnat, mais jusqu'à ce qu'il fût parti.

– 232 –

Puis il remonta pour faire ce que faisaient sir John et Roland, c'est-à-dire pour faire sa toilette.

Il ne fut, comme on le comprend bien, question à table que des prouesses de la journée. Édouard ne demandait pas mieux que d'en parler, et sir John, émerveillé de ce courage, de cette adresse et de ce bonheur de Roland, renchérissait sur le récit de l'enfant.

Madame de Montrevel frémissait à chaque détail, et cependant elle se faisait redire chaque détail vingt fois.

Ce qui lui parut le plus clair, à la fin de tout cela, c'est que Roland avait sauvé la vie à Édouard.

– L'as-tu bien remercié, au moins ? demanda-t-elle à l’enfant.

– Qui cela ?

– Le grand frère.

– Pourquoi donc le remercier ? dit Édouard. Est-ce que je n'aurais pas fait comme lui ?

– Que voulez-vous, madame ! dit sir John, vous êtes une ga-zelle qui, sans vous en douter, avez mis au jour une race de lions.

Amélie avait, de son côté, accordé une grande attention au récit ; mais c'était surtout quand elle avait vu les chasseurs se rapprocher de la chartreuse.

– 233 –

À partir de ce moment, elle avait écouté, l'œil inquiet, et n'avait paru respirer que lorsque les trois chasseurs, n'ayant, après l’hallali, aucun motif de poursuivre leur course dans le bois, étaient remontés à cheval.

À la fin du dîner, on vint annoncer que Jacques était de retour avec deux paysans de Montagnat ; les paysans demandaient des renseignements précis sur l'endroit où les chasseurs avaient laissé l'animal.

Roland se leva pour aller les donner ; mais madame de Montrevel, qui ne voyait jamais assez son fils, se tournant vers le messager :

– Faites entrer ces braves gens, dit-elle ; il est inutile que Roland se dérange pour cela.

Cinq minutes après, les deux paysans entrèrent, roulant leurs chapeaux entre leurs doigts.

– Mes enfants, dit Roland, il s'agit d'aller chercher dans la forêt de Seillon un sanglier que nous y avons tué.

– Ça peut se faire, répondit un des paysans.

Et il consulta son compagnon du regard.

– Ça peut se faire tout de même, dit l’autre.

– Soyez tranquilles, continua Roland, vous ne perdrez pas votre peine.

– 234 –

– Oh ! nous sommes tranquilles, fit un des paysans ; on vous connaît, monsieur de Montrevel.

– Oui, répondit l’autre, on sait que vous n'avez pas plus que votre père, le général, l'habitude de faire travailler les gens pour rien. Oh ! si tous les aristocrates avaient été comme vous, il n'y aurait pas eu de révolution, monsieur Louis.

– Mais non, qu'il n'y en aurait pas eu, dit l’autre, qui semblait venu là pour être l'écho affirmatif de ce que disait son compagnon.

– Reste maintenant à savoir où est l’animal, demanda le premier paysan.

– Oui, répéta le second, reste à savoir où il est.

– Oh ! il ne sera pas difficile à trouver.

– Tant mieux, fit le paysan.

– Vous connaissez bien le pavillon de la forêt ?

– Lequel ?

– Oui, lequel ?

– Le pavillon qui dépend de la chartreuse de Seillon.

Les deux paysans se regardèrent.

– 235 –

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