Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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Quant à la carabine que sir John lui avait donnée la veille, c'était un canon rayé qui ne pouvait porter que la balle. Elle avait donc été remise aux mains de Michel, et devait, dans le cas où on lancerait un sanglier, être remise à l'enfant pour la seconde partie de la chasse.
– 222 –
Pour cette seconde partie de la chasse, Roland et sir John changeraient aussi de fusils et seraient armés de carabines à deux coups et de couteaux de chasse pointus comme des poignards, affilés comme des rasoirs, qui faisaient partie de l'arsenal de sir John, et qui pouvaient indifféremment se pendre au côté ou se visser au bout du canon, en guise de baïonnette.
Dès la première battue, il fut facile de voir que la chasse serait bonne : on tua un chevreuil et deux lièvres.
À midi, trois daims, sept chevreuils et deux renards avaient été tués : on avait vu deux sangliers ; mais, aux coups de gros plomb qu'ils avaient reçus, ils s'étaient contentés de répondre en secouant la peau et avaient disparu.
Édouard était au comble de la joie : il avait tué un chevreuil.
Comme il était convenu, les rabatteurs, bien récompensés de la fatigue qu'ils avaient prise, avaient été envoyés au château avec le gibier.
On sonna d'une espèce de cornet pour savoir où était Michel ; Michel répondit.
En moins de dix minutes, les trois chasseurs furent réunis au jardinier, à la meute et aux chevaux.
Michel avait eu connaissance d'un ragot ; il l'avait fait dé-
tourner par l'aîné de ses fils : il était dans une enceinte, à cent pas des chasseurs.
– 223 –
Jacques – c'était l'aîné des fils de Michel – fourra l'enceinte avec sa tête de meute, Barbichon et Ravaude ; au bout de cinq minutes, le sanglier tenait à la bauge.
On eût pu le tuer tout de suite, ou du moins le tirer, mais la chasse eût été trop tôt finie ; on lâcha toute la meute sur l’animal, qui, voyant ce troupeau de pygmées fondre sur lui, partit au petit trot.
Il traversa la route ; Roland sonna la vue, et, comme l'animal prenait son parti du côté de la chartreuse de Seillon, les trois cavaliers enfilèrent le sentier qui coupait le bois dans toute sa longueur.
L'animal se fit battre jusqu'à cinq heures du soir, revenant sur ses voies et ne pouvant pas se décider à quitter une forêt si bien fourrée.
Enfin, vers cinq heures, on comprit, à la violence et à l'in-tensité des abois, que l'animal tenait aux chiens.
C'était à une centaine de pas du pavillon dépendant de la chartreuse, à l'un des endroits les plus difficiles de la forêt. Il était impossible de pénétrer à cheval jusqu'à la bête. On mit pied à terre.
Les abois des chiens guidaient les chasseurs, de manière qu'ils ne pouvaient dévier du chemin qu'autant que les difficultés du terrain les empêchaient de suivre la ligne droite.
De temps en temps, des cris de douleur indiquaient qu'un des assaillants s'était hasardé à attaquer l'animal de trop près et avait reçu le prix de sa témérité.
– 224 –
À vingt pas de l'endroit où se passait le drame cynégétique, on commençait d'apercevoir les personnages qui en composaient faction.
Le ragot s'était acculé à un rocher, de façon à ne pouvoir être attaqué par derrière ; arc-bouté sur ses deux pattes de devant, il présentait aux chiens sa tête aux yeux sanglants, armée de deux énormes défenses.
Les chiens flottaient devant lui, autour de lui, sur lui-même, comme un tapis mouvant.
Cinq ou six, blessés plus ou moins grièvement, tachaient de sang le champ de bataille, mais n'en continuaient pas moins à assaillir le sanglier avec un acharnement qui eût pu servir d'exemple de courage aux hommes les plus courageux.
Chacun des chasseurs était arrivé en face de ce spectacle dans la condition de son âge, de son caractère et de sa nation.
Édouard, le plus imprudent et en même temps le plus petit, éprouvant moins d'obstacle à cause de sa taille, y était arrivé le premier.
Roland, insoucieux du danger, quel qu'il fût, le cherchait plutôt qu'il ne le fuyait, et l'y avait suivi.
Enfin, sir John, plus lent, plus grave, plus réfléchi, y était arrivé le troisième.
Au moment où le sanglier avait aperçu les chasseurs, il n'avait plus paru faire aucune attention aux chiens.
– 225 –
Ses yeux s'étaient arrêtés, fixes et sanglants, sur eux, et le seul mouvement qu'il indiquât était un mouvement de ses mâ-
choires, qui, en se rapprochant violemment l'une contre l’autre, faisaient un bruit menaçant.
Roland regarda un instant ce spectacle, éprouvant évidemment le désir de se jeter, son couteau de chasse à la main, au milieu du groupe et d'égorger le sanglier, comme un boucher fait d'un veau, ou un charcutier d'un cochon ordinaire.
Ce mouvement était si visible, que sir John le retint par le bras, tandis que le petit Édouard disait
– Oh ! mon frère, laisse-moi tirer le sanglier.
Roland se retint.
– Eh bien, oui, dit-il en posant son fusil contre un arbre et en restant armé seulement de son couteau de chasse, qu'il tira du fourreau, tire-le : attention !
– Oh ! sois tranquille, dit l'enfant les dents serrées, le visage pâle mais résolu, et levant le canon de sa carabine à la hauteur de l'animal.
– S'il le manque ou ne fait que le blesser, fit observer sir John, vous savez que l'animal sera sur nous avant que nous ayons le temps de le voir ?
– Je le sais, milord ; mais je suis habitué à cette chasse-là, répondit Roland, les narines dilatées, l'œil ardent, les lèvres entrouvertes. Feu, Édouard.
– 226 –
Le coup partit aussitôt le commandement ; mais aussitôt le coup, en même temps que le coup, avant peut-être, l’animal, rapide comme l’éclair, avait foncé sur l'enfant.
On entendit un second coup de fusil ; puis, au milieu de la fumée, on vit briller les yeux sanglants de l'animal.
Mais, sur son passage, il rencontra Roland, un genou en terre et le couteau de chasse à la main.
Un instant, un groupe confus et informe roula sur le sol, l'homme lié au sanglier, le sanglier lié à l'homme.
Puis un troisième coup de fusil se fit entendre, suivi d'un éclat de rire de Roland.
– Eh ! milord, dit le jeune officier, c'est de la poudre et une balle perdues ; ne voyez-vous pas que l’animal est éventré ? Seulement débarrassez-moi de son corps ; le drôle pèse quatre cents et m'étouffe.
Mais, avant que sir John se fût baissé, Roland, d'un vigoureux mouvement d'épaule, avait fait rouler de côté le cadavre de l'animal, et se relevait, couvert de sang mais sans la moindre égratignure.
Le petit Édouard, soit défaut de temps, soit courage, n'avait pas reculé d'un pas. Il est vrai qu'il était complètement protégé par le corps de son frère, qui s'était jeté devant lui.
– 227 –
Sir John avait fait un saut de côté pour avoir l'animal en travers, et il regardait Roland se secouant après ce second duel, avec le même étonnement qu'il l’avait regardé après le premier.
Les chiens – ceux qui restaient, et il en restait une vingtaine
– avaient suivi le sanglier et s'étaient rués sur son cadavre, essayant, mais inutilement, d'entamer cette peau aux soies hérissées, presque aussi impénétrable que le fer.
– Vous allez voir, dit Roland en essuyant, avec un mouchoir de fine batiste, ses mains et son visage, couverts de sang, vous allez voir qu'ils vont le manger et votre couteau avec, milord.
– En effet, demanda sir John, le couteau ?
– Il est dans sa gaine, dit Roland.
– Ah ! fit l’enfant, il n'y a plus que le manche qui sorte.
Et, s'élançant sur l'animal, il arracha le poignard, enfoncé en effet, comme l'avait dit l'enfant, au défaut de l'épaule, et jusqu'au manche.
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