Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
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Bonaparte partit à une heure précise du palais du Luxembourg, escorté de trois mille hommes d'élite, au nombre desquels le superbe régiment des guides, créé depuis trois ans, à propos d'un danger couru par Bonaparte dans ses campagnes d'Italie : après le passage du Mincio, il se reposait, harassé de fatigue, dans un petit château, et se disposait à y prendre un bain, quand un détachement autrichien, en fuite et se trompant de direction, envahit le château, gardé par les sentinelles seulement ; Bonaparte n'avait eu que le temps de s'enfuir en chemise !
Un embarras qui mérite la peine d'être rapporté s'était pré-
senté le matin de cette journée du 30 pluviôse.
– 788 –
Les généraux avaient bien leurs chevaux, les ministres leurs voitures ; mais les autres fonctionnaires n'avaient point encore jugé opportun de faire une pareille dépense.
Les voitures manquaient donc.
On y suppléa en louant des fiacres dont on couvrit les nu-méros avec du papier de la même couleur que la caisse.
La voiture seule du premier consul était attelée de six chevaux blancs ; mais, comme les trois consuls étaient dans la même voiture, Bonaparte et Cambacérès au fond, Lebrun sur le devant, ce n'était, à tout prendre, que deux chevaux par consul.
D'ailleurs, ces six chevaux blancs, donnés par l'empereur François au général en chef Bonaparte après le traité de Campo-Formio, n'étaient-ils pas eux-mêmes un trophée ?
La voiture traversa une partie de Paris en suivant la rue de Thionville, le quai Voltaire et le pont Royal.
À partir du guichet du Carrousel jusqu'à la grande porte des Tuileries, la garde des consuls formait la haie.
En passant sous la porte du guichet, Bonaparte leva la tête et lut l'inscription qui s'y trouvait.
Cette inscription était conçue en ces termes :
10 AOÛT 1792
LA ROYAUTÉ EST ABOLIE EN FRANCE
ET NE SE RELÈVERA JAMAIS
– 789 –
Un imperceptible sourire contracta les lèvres du premier consul.
À la porte des Tuileries, Bonaparte descendit de voiture et sauta en selle pour passer la troupe en revue.
Lorsqu'on le vit sur son cheval de bataille, les applaudissements éclatèrent de tous les côtés.
La revue terminée, il vint se placer en avant du pavillon de l'horloge, ayant Murat à sa droite, Lannes à sa gauche, et derrière lui tout le glorieux état-major de l'armée d'Italie.
Alors le défilé commença.
Là, il trouva une de ces inspirations qui se gravaient profondément dans le cœur du soldat.
Quand passèrent devant lui les drapeaux de la 96e, de la 30e et de la 33e demi-brigades, voyant ces drapeaux qui ne présentaient plus qu'un bâton surmonté de quelques lambeaux criblés de balles et noircis par la poudre, il ôta son chapeau et s'inclina.
Puis, le défilé achevé, il descendit de cheval et monta d'un pied hardi l'escalier des Valois et des Bourbons.
Le soir, quand il se retrouva seul avec Bourrienne :
– Eh bien, général, lui demanda celui-ci, êtes-vous content ?
– 790 –
– Oui, répondit vaguement Bonaparte ; tout s'est bien passé, n'est-ce pas ?
– À merveille !
– Je vous ai vu près de madame Bonaparte à la fenêtre du rez-de-chaussée du pavillon de Flore.
– Moi aussi, je vous ai vu, général : vous lisiez l'inscription du guichet du Carrousel.
– Oui, dit Bonaparte : 10 août 1792. La royauté est abolie en France, et ne se relèvera jamais.
– Faut-il la faire enlever, général ? demanda Bourrienne.
– Inutile, répondit le premier consul, elle tombera bien toute seule.
Puis, avec un soupir :
– Savez-vous, Bourrienne, l'homme qui m'a manqué aujourd'hui ? demanda-t-il.
– Non général.
– Roland… Que diable peut-il faire, qu'il ne nous donne pas de ses nouvelles ?
Ce que faisait Roland, nous allons le savoir.
– 791 –
XLV – LE CHERCHEUR DE PISTE
Le lecteur n'a pas oublié dans quelle situation l'escorte du 7e chasseurs avait retrouvé la malle-poste de Chambéry.
La première chose dont on s'occupa fut de chercher l'obstacle qui s'opposait à la sortie de Roland ; on reconnut la présence d'un cadenas, on brisa la portière.
Roland bondit hors de la voiture comme un tigre hors de sa cage.
Nous avons dit que la terre était couverte de neige.
Roland, chasseur et soldat, n'avait qu'une idée : c'était de suivre la piste des compagnons de Jéhu.
Il les avait vus s'enfoncer dans la direction de Thoissey ; mais il avait pensé qu'ils n'avaient pu suivre cette direction, puisque entre cette petite ville et eux coulait la Saône, et qu'il n'y avait de ponts pour traverser la rivière qu'à Belleville et à Mâcon.
Il donna l'ordre à l'escorte et au conducteur de l'attendre sur la grande route, et, à pied, s'enfonça seul, sans songer même à recharger ses pistolets, sur les traces de Morgan et de ses compagnons.
Il ne s'était pas trompé : à un quart de lieue de la route, les fugitifs avaient trouvé la Saône ; là, ils s'étaient arrêtés, avaient
– 792 –
délibéré un instant – on le voyait au piétinement des chevaux –
puis ils s'étaient séparés en deux troupes : l'une avait remonté la rivière du côté de Mâcon, l'autre l'avait descendue du côté de Belleville.
Cette division avait eu pour but évident de jeter dans le doute ceux qui les poursuivraient s'ils étaient poursuivis.
Roland avait entendu le cri de ralliement du chef : « Demain soir où vous savez. »
Il ne doutait donc pas que, quelle que fût la piste qu'il suivît, soit celle qui remontait, soit celle qui descendait la Saône, elle ne le conduisît – si la neige ne fondait pas trop vite – au lieu du rendez-vous, puisque, soit réunis, soit séparément, les compagnons de Jéhu devaient aboutir au même but.
Il revint, suivant ses propres traces, ordonna au conducteur de passer les bottes abandonnées sur la grande route par le faux postillon, de monter à cheval et de conduire la malle jusqu'au prochain relais, c'est-à-dire jusqu'à Belleville ; le maréchal des logis des chasseurs et quatre chasseurs sachant écrire devaient accompagner le conducteur pour signer avec lui au procès-verbal.
Défense absolue de faire mention de lui, Roland, ni de ce qu'il était devenu, rien ne devant mettre les détrousseurs de diligences en éveil sur ses projets futurs.
Le reste de l'escorte ramènerait le corps du chef de brigade à Mâcon, et ferait, de son côté, un procès-verbal qui concorderait avec celui du conducteur, et dans lequel il ne serait pas plus question de Roland que dans l'autre.
– 793 –
Ces ordres donnés, le jeune homme démonta un chasseur, choisissant dans toute l'escorte le cheval qui lui paraissait le plus solide ; puis il rechargea ses pistolets qu'il mit dans les fontes de sa selle à la place des pistolets d'arçon du chasseur dé-
monté.
Après quoi, promettant au conducteur et aux soldats une prompte vengeance, subordonnée cependant à la façon dont ils lui garderaient le secret, il monta à cheval et disparut dans la même direction qu'il avait déjà suivie.
Arrivé au point où les deux troupes s'étaient séparées, il lui fallut faire un choix entre les deux pistes.
Il choisit celle qui descendait la Saône et se dirigeait vers Belleville. Il avait, pour faire ce choix, qui peut-être l'éloignait de deux ou trois lieues, une excellente raison.
D'abord, il était plus près de Belleville que de Mâcon.
Puis il avait fait un séjour de vingt-quatre heures à Mâcon, et pouvait être reconnu, tandis qu'il n'avait jamais stationné à Belleville que le temps de changer de chevaux, lorsque par hasard il y avait passé en poste.
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