Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU

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Tous les événements que nous venons de raconter avaient pris une heure à peine ; huit heures du soir sonnaient donc à l'horloge de Thoissey lorsque Roland se lança à la poursuite des fugitifs.

La route était toute tracée ; cinq ou six chevaux avaient laissé leurs empreintes, sur la neige ; un de ces chevaux marchait l'amble.

– 794 –

Roland franchit les deux ou trois ruisseaux qui coupent la prairie qu'il traversait pour arriver à Belleville.

À cent pas de Belleville, il s'arrêta : là avait eu lieu une nouvelle division : deux des six cavaliers avaient pris à droite, c'est-

à-dire s'étaient éloignés de la Saône, quatre avaient pris à gauche, c'est-à-dire avaient continué leur chemin vers Belleville.

Aux premières maisons de Belleville, une troisième scission s'était opérée : trois cavaliers avaient tourné la ville ; un seul avait suivi la rue.

Roland s'attacha à celui qui avait suivi la rue, bien certain de retrouver la trace des autres.

Celui qui avait suivi la rue s'était lui-même arrêté à une jolie maison entre cour et jardin, portant le n° 67. Il avait sonné ; quelqu'un était venu lui ouvrir. On voyait à travers la grille les pas de la personne qui était venue lui ouvrir, puis, à côté de ces pas, une autre trace : celle du cheval, que l'on menait à l'écurie.

Il était évident qu'un des compagnons de Jéhu s'était arrêté là.

Roland, en se rendant chez le maire, en exhibant ses pouvoirs, en requérant la gendarmerie, pouvait le faire arrêter à l'instant même.

Mais ce n'était point là son but, ce n'était point un individu isolé qu'il voulait arrêter : c'était toute la troupe qu'il tenait à prendre d'un coup de filet.

– 795 –

Il grava dans son souvenir le n° 67 et continua son chemin.

Il traversa toute la ville, fit une centaine de pas au-delà de la dernière maison sans revoir aucune trace.

Il allait retourner sur ses pas ; mais il songea que ces traces, si elles devaient reparaître, reparaîtraient à la tête du pont seulement.

En effet, à la tête du pont, il reconnut la piste de ses trois chevaux. C'étaient bien les mêmes : un des chevaux marchait l'amble.

Roland galopa sur la voie même de ceux qu'il poursuivait.

En arrivant à Monceaux, même précaution ; les trois cavaliers avaient tourné le village ; mais Roland était trop bon limier pour s'inquiéter de cela ; il suivit son chemin, et, à l'autre bout de Monceaux il retrouva les traces des fugitifs.

Un peu avant Châtillon, un des trois chevaux quittait la route, prenait à droite, et se dirigeait vers un petit château situé sur une colline, à quelques de la route de Châtillon à Trévoux.

Cette fois, les cavaliers restants, croyant avoir assez fait pour dépister ceux qui auraient eu envie de les suivre, avaient tranquillement traversé Châtillon et pris la route de Neuville.

La direction suivie par les fugitifs réjouissait fort Roland ; ils se rendaient évidemment à Bourg : s'ils ne s'y fussent pas rendus, ils eussent pris la route de Marlieux.

Or, Bourg était le quartier général qu'avait choisi lui-même Roland pour en faire le centre de ses opérations ; Bourg, c'était

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sa ville à lui, et, avec cette sûreté des souvenirs de l'enfance, il connaissait jusqu'au moindre buisson, jusqu'à la moindre ma-sure, jusqu'à la moindre grotte des environs.

À Neuville, les fugitifs avaient tourné le village.

Roland ne s'inquiéta pas de cette ruse déjà connue et éventée : seulement, de l'autre côté de Neuville, il ne retrouva plus que la trace d'un seul cheval.

Mais il n'y avait pas à s'y tromper : c'était celui qui marchait l'amble.

Sûr de retrouver la trace qu'il abandonnait pour un instant, Roland remonta la piste.

Les deux amis s'étaient séparés à la route de Vannas ; l'un l'avait suivie, l'autre avait contourné le village, et, comme nous l'avons dit, était revenu prendre la route de Bourg.

C'était celui-là qu'il fallait suivre ; d'ailleurs, l'allure de son cheval donnait une facilité de plus à celui qui le poursuivait, puisque son pas ne pouvait se confondre avec un autre pas.

Puis il prenait la route de Bourg, et, de Neuville à Bourg, il n'y avait d'autre village que Saint-Denis.

Au reste, il n'était pas probable que le dernier des fugitifs al-lât plus loin que Bourg.

Roland se remit sur la voie avec d'autant plus d'acharnement, qu'il approchait visiblement du but. En effet, le cavalier

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n'avait pas tourné Bourg, il s'était bravement engagé dans la ville.

Là, il parut à Roland que le cavalier avait hésité sur le chemin qu'il devait suivre, à moins que l'hésitation ne fût une ruse pour faire perdre sa trace.

Mais, au bout de dix minutes employées à suivre ces tours et ces détours, Roland fut sûr de son fait ; ce n'était point une ruse, c'était de l'hésitation.

Les pas d'un homme à pied venaient par une rue transversale ; le cavalier et l’homme à pied avaient conféré un instant ; puis le cavalier avait obtenu du piéton qu'il lui servît de guide.

On voyait, à partir de ce moment, des pas d'homme côtoyant les pas de l'animal.

Les uns et les autres aboutissaient à l'auberge de la Belle-Alliance.

Roland se rappela que c'était à cette auberge qu'on avait ramené le cheval blessé après l'attaque des Carronnières.

Il y avait, selon toute probabilité, connivence entre l'aubergiste et les compagnons de Jéhu.

Au reste, selon toute probabilité encore, le voyageur de la Belle-Alliance y resterait jusqu'au lendemain soir. Roland sentait à sa propre fatigue que celui-ci devait avoir besoin de se reposer.

– 798 –

Et Roland, pour ne point forcer son cheval et aussi pour reconnaître la route suivie, avait mis six heures à faire les douze lieues.

Trois heures sonnaient au clocher tronqué de Notre-Dame.

Qu'allait faire Roland ? S'arrêter dans quelque auberge de la ville ? Impossible ; il était trop connu à Bourg ; d'ailleurs son cheval, équipé d'une chabraque de chasseur, donnerait des soupçons.

Une des conditions de son succès était que sa présence à Bourg fût complètement ignorée.

Il pouvait se cacher au château des Noires-Fontaines, et là, se tenir en observation ; mais serait-il sûr de la discrétion des domestiques ?

Michel et Jacques se tairaient, Roland était sûr d'eux ; Amé-

lie se tairait ; mais Charlotte, la fille du geôlier, ne bavarderait-elle point ?

Il était trois heures du matin, tout le monde dormait ; le plus sûr pour le jeune homme était de se mettre en communication avec Michel.

Michel trouverait bien moyen de le cacher.

Au grand regret de sa monture, qui avait sans doute flairé une auberge, Roland lui fit tourner bride et prit la route de Pont-d'Ain.

– 799 –

En passant devant l’église de Brou, il jeta un regard sur la caserne des gendarmes. Selon toute probabilité, les gendarmes et leur capitaine dormaient du sommeil des justes.

Roland traversa la petite aile de forêt qui enjambait pardessus la route. La neige amortissait le bruit des pas de son cheval.

En débouchant de l'autre côté, il vit deux hommes qui longeaient le fossé en portant un chevreuil suspendu à un petit arbre par ses quatre pattes liées.

Il lui sembla reconnaître la tournure de ces hommes.

Il piqua son cheval pour les rejoindre.

Les deux hommes avaient l'oreille au guet ; ils se retournè-

rent, virent un cavalier qui semblait en vouloir à eux ; ils jetè-

rent l'animal dans le fossé, et s'enfuirent à travers champs, pour regagner la forêt de Seillon.

– Hé ! Michel ! cria Roland de plus en plus convaincu qu'il avait affaire à son jardinier.

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