Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens

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Fig 413 Fig 414 Coiffures romaines par des cheveux étrangers la - фото 396

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Fig. 413.

Fig. 414.

Coiffures romaines.

par des cheveux étrangers, la perte des siens. Elle ne rougit pas de faire ouvertement cette empiète. »

LE VÊTEMENT.

Les dames romaines, qui avaient généralement les cheveux noirs, mais qui étaient passionnées pour les cheveux d'un blond éclatant, portaient souvent des perruques blondes qui étaient montées sur des peaux de chevreau et qui étaient quelquefois rehaussées de poudre dor. C'est en général de Germanie qu'on faisait .venir ces perruques.

On attachait une telle importance à la couleur des cheveux, que le.s femmes qui portaient les leurs avaient presque toujours soin de les teindre. On employait pour cet usage diverses préparations, telles

Coiffures romaines Fig 41G quune infusion de brou de noix ou de la lie - фото 398

Coiffures romaines Fig 41G quune infusion de brou de noix ou de la lie - фото 399

Coiffures romaines.

Fig. 41G.

qu'une infusion de brou de noix, ou de la lie de vinaigre mêlée à de-l'huile de lentisque. On fabriquait aussi un savon composé de cendre de hêtre et de suif de chèvre; ce savon, qui était tantôt en pâte, tantôt liquide, venait de la Gaule.

Tous ces usages ont été flétris par les Pères de l'Église. « Nous ne devons pas, dit saint Clément d'Alexandrie, changer par des couleurs artificielles la couleur naturelle de nos cheveux et de nos sourcils. S'il nous est défendu de porter des habits de couleurs différentes et mélangées, il nous l'est à plus forte raison de détruire la blancheur de nos cheveux, qui est une cause de respect et un signe d'autorité. »

Les chrétiens cependant cédaient souvent à l'entraînement général; non seulement ils teignaient leurs cheveux, mais encore ils portaient perruque. Aussi ils s'attiraient quelquefois de sévères admonestations. Tertullien, les blâmant des soins excessifs qu'ils prennent de leur chevelure, ajoute : « Vous faites encore quelque chose de pis que cela.

VOUS attachez à vos cheveux naturels je ne sais quelle énormité de cheveux étrangers, tantôt en forme du fourreau de tête, tantôt en forme de bourrelet. Je me trompe fort si ces manières ne combattent pas directement le précepte du Seigneur. Il a prononcé que personne ne pourrait rien ajouter à sa taille ; cependant vous appliquez des perruques élevées en rond sur vos têtes, comme si vous vouliez les armer de boucliers. Si ces énormités ne vous font pas honte, rougissez au moins de la faute que vous commettez en les portant. Ne parez pas vos têtes saintes et chrétiennes de la dépouille de quelques têtes étrangères qui sont peut-être impures, malsaines et condamnées aux peines de l'enfer. »

Saint Clément d'Alexandrie est encore plus explicite : « Par-dessus tout, dit-il, les femmes doivent éviter de placer sur leurs têtes des cheveux qui aient appartenu à la tête des autres. Cet usage est souverainement impie. A qui, en effet, le prêtre imposera-t-il les mains? A qui donnera-t-il sa bénédiction? Ce ne sera point certes à cette femme, mais aux cheveux trompeurs qu'elle porte, et par ces cheveux, à une tête qui n'est pointla sienne. »

Les admonestations sévères des Pères de l'Église suffiraient pour montrer l'importance qu'on attachait à la coiffure sous l'empire romain. « Quant aux femmes, dit saint Clément d'Alexandrie, il doit leur suffire de rendre leurs cheveux plus dociks et de les retenir dans les nœuds modestes d'un simple ruban; plus leur chevelure est simplement arrangée, plus leur beauté est waie et digne de la pudeur de leur sexe. Tous ces plis, toutes ces tresses, ces boucles qu'elles entrelacent les unes dans les autres, les font ressembler à des courtisanes et les enlaidissent au lieu de les embellir, en leur faisant arracher violemment ceux de leurs cheveux qui n'obéissent point à leurs caprices. La tête ainsi couverte d'ornements fragiles, elles n'osent point y porter les mains; elles craignent même de se livrer au sommeil de peur de détruire, sans le vouloir, ces parures bizarres et artificieuses qui leur ont coûté tant de soins.

« Toutes ces bandelettes, tous ces réseaux de formes et de couleurs différentes dont elles attachent et enveloppent leur chevelure; toutes ces tresses innombrables qu'elles enlacent les unes dans les autres avec mille soins curieux et recherchés; tous ces miroirs de forme et de matière magnifique à l'aide desquelles elles composent leur visage et leur maintien, afin de mieux séduire ceux qui, comme des enfants privés de raison, se laissent prendre à ces trompeurs appas ; tous ces soins.

jIs le VKTEME.NT.

dis-je, toutes ces recherches proclament leur opprobre et leur corruption. Elles se créent une beauté fausse, et, comme si elles avaient fait un superbe ouvrage, elles prennent un miroir pour la regarder, au lieu d'un voile pour la couvrir et la cacher. » (Saint Cléiïient d'Alexandrie.)

Pline fournit quelques renseignements sur la barbe. « Un point, dit-il, sur lequel toutes les nations se sont accordées, c'est Tusage de se faire la barbe, mais il s'est introduit tardivement chez les Romains. Les premiers barbiers vinrent de Sicile, l'an 45/i de la fondation de Rome. Ils furent amenés par P. Ticinius Mena, au rapport de Varron Jusque-là les Romains avaient porté la barbe. Le premier qui prit l'ha bitude de se faire raser tous les jours fut le second Scipion l'Africain. Le dieu Auguste s'est toujours rasé. »

En Italie, il faut remonter jusqu'aux Scipions pour trouver l'habitude de se raser. Aulu-Gelle répète la même assertion que Pline Il résulte de là que ni le premier Africain ni l'Asiatique n'avaient abandonné l'usage de porter la barbe longue.

Sous la décadence, quand l'usage de se raser et de s'épiler fut devenu général, les philosophes et ceux qui se piquaient de conserver des mœurs viriles mettaient une sorle d'affectation à garder toute leur barbe. Les habitants d'Antioche, qui étaient presque tous chrétiens, s'étant moqué de l'empereur Julien à cause de sa barbe négligée, il leur répondit par une satire (Le Misopogon) dont le lecteur comprendra facilement l'ironie et l'exagération : « Et d'abord, commençons par le visage. La nature, j'en conviens, ne me l'avait donné ni trop beau, ni agréable, ni séduisant, et moi, par une humeur sauvage et quiuteuse, j'y ai ajouté cette énorme barbe, pour punir, ce semble, la nature de ne m'avoir pas fait plus beau. J'y laisse courir les poux, comme des bêtes dans une forêt: je n'ai pas la liberté de manger avidement ni de boire la bouche bien ouverte ; il faut, voyez-vous, que je prenne garde d'avaler à mon insu des poils avec mon pain. Quant à recevoir ou à donner des baisers, c'est difficile ; car une telle barbe joint à d'autres inconvénients celui de ne pouvoir, en appliquant une partie nette sur une partie lisse, cueillir d'une lèvre collée à une autre lèvre cette suavité, dont parle un des poètes inspirés de Pan et de Calliope. Vous dites qu'il en faudrait faire des cordes ; j'y consens de bon cœur, si toutefois vous pouvez l'arracher et si sa rudesse ne donne pas trop de mal à vos mains tendres et délicates. Que personne de vous ne se figure que je suis chagriné de vos brocarts ; j'y prête moi-même le flanc, avec mon menton

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