Rene Menard - La Vie Privée Des Anciens
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- Название:La Vie Privée Des Anciens
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- Издательство:Paris, Morel
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LE COSTUME EN ORIENT.
Fig. 30U, — Peuples tributaires. (Bas-relief de Persépolis.)
premcnt dite, mais on en trouve plusieurs variantes qui répondent probablement à d'autres provinces du même empire.
En effet, la figure 300, qui représente des hommes apportant le tribut. nous montre un bonnet qui retombe pai-derrière et sur les côtés, et se rapproche un peu du bonnet phrygien. Ils sont vêtus d'une tunique serrant le corp.s dans des manches collantes. Les autres parties du vêlement sont aussi nettement indiquées. Le pantalon est particulièrement remarquable et vient s'adapter directement à la chaussure. Un des personnages de la figure suivante porte pardessus ce vêtement un grand manteau avec des manches vides et pendantes.
Nous trouvons encore une forme différente du vêtement dans la figure 301, où l'on voit trois personnages apportant le tribut e; conduits par un officier coiffé de la tiare médique. Ceu.K-ci marchent tête nue et n'ont pas la tunique à manches, mais ils po t nt une robe rayée, descendant jusqu'au - dessous du genou, par-dessus laquelle ils ont jeté un manteau ouvert par les côtés et retombant un peu plus bas derrière que devant. En outre, ils n'ont pas de pantalons, mais leur ChaUS- '"'■ ""■ " ^"""'^ tributaires. (Bas-rel,ef de Persepolrs.)
sure, qui monte à mi-jambes, ressemble assez à nos bottes. Enfin la figure 302 va encore nous montrer une nouvelle variante dans le costume. Un officier portant la tiare médique et marchant II, 31
Fig. 301. — Peuples tributaires. fBas-relief de Persépolis.)
LE VETEMENT.
dans l'attitude traditionnelle conduit par la main un personnage couvert d'une longue robe et d'un pardessus jeté sur l'épaule en manière de capuchon. Derrière celui-ci, on voit un homnio qui n'a d'autre vêtement qu'une petite jupe courte, liée au-dessus du ventre, et qui porte sur ses épaules une perche à laquelle pendent deux plateaux analogues à ceux d'une balance. La dernière figure porte des présents dans chaque main, mais elle est tellement détériorée qu'il est difficile de distinguer la forme de son vêtement.
Enfin un détail qu'il ne faut pas oublier, c'est que les Perses portaient des gants. « Pendant l'hiver, dit Xénophon, ils ne se contentent pas de se couvrir la tête, les pieds, et de s'envelopper tout le corps, ils ont des mitaines fourrées aux mains ou des gants. Les ombrages des arbres ou des rochers ne leur suffisent pas en été ; ils ont des gens qui leur procurent, par leurs inventions, des ombrage artificiels, sous ces arbres mêmes, ou sous les rochers. » (Xénophon cité par Athénée.)
Le costume que nous venons de décrire est celui qu'on voit sur les monuments de Persépolis. Voici un autre document qui a aussi son
Fig. 303. — Darius,
importance, quoiqu'il ne soit pas pris sur un monument existant en Perse. C'est un fragment de la grande mosa'ique de Pompéi, qu'on croit être une imitation d'un ouvrage fameux, exécuté sous les successeurs d'Alexandre, et qui, dans tous les cas, date d'une
LE COSTUME EN ORIENT.
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époque où on était en rapport continuel avec l'Asie et où ou en connaissait parfaitement les usages. Darius lui-même est figuré sur l;i figure 303. On remarquera le collier en serpent qui orne son cou, collier qui se retrouve également sur d'autres personnages. Mais il faut surtout observer la coiffure, qui est d'une forme particulière et qui enveloppe les oreilles et le menton, disposition qu'on retrouve chez tous les guerriers persans qui sont représentés sur la même mosaïque. Ce bonnet est jaune; le manteau est d'un rouge obscur, et la tunique de pourpre est bordée d'étoiles d'or sur la poitrine et partagée en avant par une bande blanche.
Fig. 304. — Perso.
La figure 30/t est le cocher du roi; son bonnet jaune, qui enve-
Fig. 305. — Perse.
loppe également le menton, forme en arrière une pointe semblable à
LE VÊTEMENT.
Fig. SOS. Tigrano, roi d'Arménie.
celle d'un capuchon. Il porte une tunique verte, avec bordure violette et blanche à rextrémité des manches; sur là poitrine, on voit une espèce de cuirasse rouge à bandes noires. 11 tient en main un fouet, et le bracelet qu'il a au poignet est par-dessus la manche.
La tiare des rois d'Arménie, appelée quelquefois cidaris, au lieu d'être molle et flexible comme les coiffures que nous venons de voir (figure 305), était au contraire tout à fait droite et se terminait au sommet par une espèce de couronne crénelée; comme elle retombait par derrière de manière à garantir le cou, il est présumable qu'elle se portait surtout à la guerre. Cette forme est très visible sur la figure 306, qui représente Tigrane, roi d'Arménie, d'après une médaille antique.
Plusieurs monuments romains représentent des Parthes, mais, comme ils retracent exclusivement des faits de guerre, nous en parlerons à propos du costume militaire.
Une pierre gravée de l'époque romaine (fig. 307) montre une coiffure retombant en manière de voile sur les épaules. Cette coiffure est remarquable par sa décoration étoilée; mais, quoiqu'elle se rattache à l'Asie, il est dillicile de préciser l'époque exacte et la province où elle a pu être portée.
Nous ne connaissons aucun monument retraçant le costume des habitants des provinces orientales de la monarchie persane, ni ceux des anciens Indiens. Pour ceux-ci du moins, Quinle-Curce nous fournit quelques renseignements. « Les Indiens, dit-il, portent de longues robes de lin qui leur viennent jusqu'au talon, avec des sandales aux pieds et une espèce de turban à la tête. Ceux que la naissance ou les biens distinguent du commun ont
des pendants d'oreilles de pierreries et des bracelets d'or. Ils ne se font pas tondre souvent, mais ils sont curieux de leurs cheveux et d'avoir la tête belle. Ils se laissent croître la barbe au menton sans jamais la couper, et rasent le poil du reste du visage. Le luxe de leurs rois, qu'ils appellent magnificence, passe tous les excès des
autres peuples de la terre. Quanti le roi se laisse voir en public, ses officiers portent des encensoirs d'argent devant lui et parfument tous les chemins par oii il passe. Il est couché dans une litière d'or, garnie de perles qui pendent de tous côtés, et vêtu d'une robe de lin brochée d'or et de pourpre. Sa litière est suivie de ses gens d'armes et de ses gardes, dont plusieurs portent des branches d'arbres pleines d'oiseaux auxquels ils ont appris à chanter toutes sortes de ramages pour le divertir dans ses plus grandes affaires. Son palais est enrichi de colonnes dorées où rampe tout du long une vigne d'or, avec des figures d'oiseaux faites d'argent, n'y ayant rien qui leur donne tant de plaisir comme leurs oiseaux bigarrés de diverses couleurs. La maison du roi est ouverte à tout venant; et, pendant qu'on le peigne, il donne audience aux ambassadeurs et rend justice à ses peuples. Après qu'on lui a ôté ses sandales, il se fait oindre les pieds de précieuses odeurs. Le plus grand exercice qu'il fasse est de tuer à coups de flèches quelques bêtes dans un parc, au milieu de ses concubines qui chantent cependant et font des vœux afin que la chasse soit heureuse. Leurs flèches ont deux coudées de long et se tirent avec beaucoup d'efforts et peu d'effet, parce que, n'ayant de force qu'en leur légèreté, leur pesanteur les rend inutiles. Quand il ne va pas loin, il monte à cheval; mais en un long voyage il se fait traîner par des éléphants sur un char, et ces grands corps sont tout bardés et caparaçonnés d'or; et, afin que rien ne manque à ces dérèglements, il se fait suivre en des litières d'or par une longue troupe de courtisanes. Ce train est séparé de celui de la reine ; mais il ne lui cède point en pompe ni en équipage. Ce sont les femmes qui apprêtent à manger au roi et qui lui versent du vin, dont tous les Indiens boivent excessivement; et quand il en a trop pris et qu'il est endormi, ses concubines l'emportent en sa chambre, invoquant les dieux de la nuit avec des hymnes, à la façon du pays. » (Quinle-Curce.)
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