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GAVALDA Anna: Billie

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GAVALDA Anna Billie

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C’est vrai, j’abuse, mais toutes les fois que je vous écorche les oreilles, c’est pas par manque de respect, c’est la rage de ne pas trouver les bons mots assez vite. It’s a man’s world, you know…

I feel good , il a répondu.

*

Je regardais toutes ces étoiles et je cherchais la nôtre.

Parce que nous en avions une, c’était une certitude. Pas une chacun, malheureusement, mais une pour nous deux. Une petite veilleuse en colocation. Oui, une bonne petite loupiote qui nous avait trouvés le jour où on s’était rencontrés et qui, bon an mal an, avait fait du bon boulot jusque-là.

OK, ces dernières heures, elle avait un peu merdé, mais tout s’était éclairci depuis…

Elle se pomponnait, la Pomponnette.

Elle vidait son spray paillettes de chez Sephorus.

Hé ! Normal, c’était la nôtre ! Elle allait quand même pas tenir la chandelle de l’Éternel pendant que ses copines se barraient au feu d’artifice !

Je la cherchais.

Je les passais toutes en revue pour la trouver parce que j’avais des trucs à lui dire… À lui rappeler…

Je la cherchais pour la convaincre de nous aider encore une fois.

Malgré nous.

Malgré moi, surtout…

Oui. Puisque tout était de ma faute, c’était à moi d’aller lui toquer la pointe pour qu’elle réactive sa hotline.

Les autres, elles étaient belles aussi, mais j’en avais rien à f… pardon, je m’en moquais, alors qu’elle, si je la rebriefais de tout mon cœur, j’étais sûre qu’elle se laisserait de nouveau infléchir…

картинка 3

Je crois que je la tenais.

Je crois que c’était celle-là, tout là-bas… Posée au bout de mon doigt et à des milliards d’années de moi…

Toute petite, toute mimi, toute rikiki Swarovski et légèrement décalée.

Légèrement en retrait du troupeau…

Oui, c’était bien elle. XXS, solitaire et méfiante, mais qui envoyait tout ce qu’elle avait. Qui scintillait de toutes ses forces. Qui était trop contente d’être là. Qui adorait la chanson et qui connaissait toutes les paroles par cœur.

Qui se la pétillait groovy dans la nuit…

Qui serait la dernière couchée et la première levée. Qui sortait tous les soirs. Qui faisait la fête depuis mille milliards d’années et qui avait toujours autant d’éclat.

Hein que je me trompais pas ?

Hein que c’était toi ?

Pardon, que c’était vous ?

Dites… Je peux vous parler une minute ?

Je peux vous redire qui on est, Franck et moi, pour que vous nous aimiez encore une fois ?

J’ai pris son silence pour un soupir de résignation, genre hé, vous commencez à me les pâlir, les sauve-qui-peut, mais bon… vous avez de la chance, c’est le slow et j’ai pas de mec. Alors allez-y, je vous écoute. Vendez-moi votre histoire vite fait que je retourne croquer mon Milky Way.

J’ai cherché la main de Franck, je l’ai serrée de toutes mes forces et je suis restée un moment à nous remettre en ordre.

Oui, je nous ai faits tout beaux tout propres, bien cirés et bien peignés pour nous présenter sous notre meilleur jour et après je nous ai lancés en l’air.

Comme Buzz l’Éclair.

Vers l’infini et au-delà…

картинка 4

Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo ( Biche, oh ma biche , Da doo ron ron , Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si, ça existe…) et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson ( Billie Jean is not my lover / She’s just a girl etc.).

Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour…

Lui, sa maman et sa mamie se sont tellement bien occupées de lui quand il était petit qu’il leur a offert le cédé du Retour des Yéyés, le concert du Grand Retour des Yéyés, le spectacle musical de Salut les Copains, le dévédé blou-ray, et même la croisière qui allait avec.

Et quand Dadou chéri a cassé sa pipe, il a posé un jour de congé, il est allé les chercher en train, il les a remontées en première et il les a accompagnées sur le parvis de je ne sais plus quelle église.

Tout ça pour les soutenir quand elles ont fredonné Sur un dernier signe de la main au moment où ils rechargeaient le cercueil dans le fourgon…

Moi, ma mère, je ne sais pas si elle a eu d’autres gamins après moi qu’elle a appelés Bad ou Thriller ni même si elle a pleuré quand Bambi a sauté dans le vide vu qu’elle s’est barrée quand j’avais même pas un an. (Y faut dire que j’étais très chiante aussi…) (C’est mon paternel qui m’a dit ça un jour : Ta mère elle s’est barrée parce que t’étais trop chiante. C’est vrai, tu faisais que de brailler tout le temps…) (Hé ! Je sais pas combien de psys y faudrait user pour éponger une explication pareille, mais un bon paquet, si vous voulez mon avis !)

Oui, un matin, elle est partie et n’a plus jamais donné signe de vie…

Ma belle-mère, elle, elle a jamais aimé mon prénom. Elle disait que ça faisait mauvais garçon et là-dessus, c’est sûr, j’ai jamais eu le cœur de la contrarier… De toute façon, faut pas compter sur moi pour lui tailler un costard. C’est vrai que c’est une crevure, mais c’est pas vraiment de sa faute non plus… Et puis ce soir, je ne suis pas là pour elle. Chacun sa merde.

Bon. Voilà, petite étoile, ce sera tout pour l’enfance.

Franck, il en parle très rarement et quand il en parle, c’est uniquement pour s’en éloigner. Et moi, j’en ai pas eu.

Déjà, que j’aime encore mon prénom, vu mes circonstances, je trouve que c’est un exploit.

Y avait que le génie de Michael pour réussir une pirouette pareille…

*

Franck et moi, on allait au même collège, mais il a fallu attendre la troisième pour qu’on s’adresse la parole. C’est-à-dire la seule année où on a été dans la même classe. On s’est avoué depuis qu’on s’était repérés dès le matin du jour de la rentrée en sixième. Oui, qu’on s’était reconnus au premier coup d’œil, mais qu’inconsciemment, on s’était évités pendant toutes ces années parce qu’on sentait que l’autre se trimbalait du lourd aussi et qu’on ne pouvait prendre le risque de souffrir un milligramme de plus.

C’est vrai que moi, je recherchais surtout la compagnie des filles du style Polly Pocket. Des toutes mignonnes avec des cheveux longs, une chambre pour elles toutes seules, des paquets de gâteaux de marque et une maman qui signait bien les carnets de correspondance. Je faisais tout ce que je pouvais pour qu’elles m’aient à la bonne et qu’elles m’invitent chez elles le plus souvent possible.

Hélas, y avait toujours un moment où j’avais moins la cote… Les mois d’hiver surtout… Je ne l’ai compris que beaucoup plus tard, mais c’était surtout une question de… de ballon d’eau chaude et que de… qu’aussi que… d’odeur… de… putain… mais hé, j’en bafouille dans ma tête tellement la honte me reprend. Bon. Next.

Pendant toutes ces années, j’ai tellement menti sur mon compte que j’étais obligée de me faire des genres de récapitulatifs pour ne pas m’embrouiller d’une rentrée sur l’autre.

Chez moi, j’étais un lion qui bouffait que de la vache enragée parce qu’y avait que ça à bouffer, mais à l’école, j’ai toujours été calme. De toute façon, j’aurais pas eu l’énergie nécessaire pour être sur la défensive 24 heures sur 24. Y faut l’avoir vécu pour le comprendre, mais ceux qui l’ont vécu, ils savent exactement de quoi je parle : la défensive… Toujours, toujours… Et surtout quand c’était calme… Les moments de calme, c’était les pires, ça voul… Hof, et puis non… On s’en fout.

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