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Frédéric Dard: L'Histoire de France vue par San-Antonio

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Frédéric Dard L'Histoire de France vue par San-Antonio

L'Histoire de France vue par San-Antonio: краткое содержание, описание и аннотация

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Paris ne s'est pas fait en un jour, et la France ne s'est pas faite toute seule ! Les plaques de nos rues et les socles de nos statues portent les noms des responsables : ça va de la rue Vercingétorix à la rue Charles de Gaulle. Et pourtant le nom le plus important est absent de nos places, de nos avenues, de nos boulevards et même de nos impasses : celui de Bérurier. Or, ce sont les Bérurier qui ont vraiment fait la France. Avec leurs mains, leur sang et leur sueur. Avec leur esprit aussi. Soucieux de réparer cette criante injustice, j'ai essayé de reconstituer leur trajectoire dans le temps. Comme le langage, l'Histoire se doit de rester vivante ; c'est pourquoi je me suis attaché à en secouer la poussière, à en « plumeauter » les toiles d'araignée, à en dédorer les tranches, les couronnes et les auréoles et à la saupoudrer d'éclats de rire. Un petit travail de réfection, quoi ! Il m'a permis de constater qu'on nous avait doré l'Histoire de France avec cette même poudre aux yeux qui sert aussi à nous dorer la pilule ! SAN-ANTONIO

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Bérurix se tut et essuya d'un revers de bras la sueur qui emperlait son front.

Un profond et inquiétant silence régnait maintenant dans l'assistance. On attendait des mots de Vercingétorix : il les prononça.

— Quelle solution proposes-tu donc, Bérurix ? demanda le général avec dédain. Va jusqu'au bout de ta pensée !

Bérurix haussa les épaules.

— Mon général, on a bouffé tous les rats qui se trouvaient dans Alésia. Maintenant les rats, c'est nous. N'attendons pas la mort, stupidement. Quand on est clamsé, c'est râpé. Mais tant qu'on vit l'espoir demeure. Rendons-nous ! Ça nous fera peut-être mal à l'orgueil, mais en tout cas ça nous fera du bien à l'estomac ! Se laisser mourir de faim en chantant « Je suis un fier Gaulois à tête ronde », c'est facile. Mais avoir le courage de se rendre, ça oui, c'est un exploit.

Il se tut. Quelques secondes d'un monstrueux silence succédèrent à sa profession de foi. Puis une immense clameur s'éleva d'Alésia.

— Pour Bérurix : hip hip hip hurrix ! Hip hip hip hurrix !

Alors, le fier Vercingétorix blêmit. Sa tête blonde s'inclina. Soudain, il donna un coup de talon afin de marquer sa détermination.

— Qu'on m'amène mon cheval blanc, qu'on ouvre les portes de la ville et qui m'aime me suive !

« Ça y est, le voilà qui se prend pour Henri IV ! » pensa le prophétique Bérurix.

Ce fut le tumulte. Chacun s'agitait, puisant dans l'esprit de reddition une nouvelle fièvre, sœur jumelle de ses ardeurs guerrières. Les Gaulois venaient de comprendre, grâce à Bérurix, que se rendre est une façon de combattre.

Pendant qu'on se faisait beau pour aller se soumettre, Bérurix regagna sa tente. Il était trop fatigué pour aller jeter ses armes au pied de Jules. Il sentait confusément que l'ingrate Histoire oublierait et son nom et le rôle déterminant qu'il venait de jouer. Il savait que Vercingétorix aurait droit plus tard à sa statue et à son nom dans les manuels comme tous les généraux. Mais Bérurix n'en ressentit aucune amertume. Lui, il allait faire l'amour et essayer de mourir le plus tard possible.

C'était un programme simple mais qu'il entendait réaliser.

— A quoi penses-tu ? lui demanda Larirette un peu plus tard, lorsqu'il l'eut comblée de ses bienfaits.

Bérurix lui sourit.

— Je gambergeais, ma gosse. J'étais en train de me dire qu'il vaut mieux avoir des pantoufles qu'une légende. C'est plus confortable.

Et comme il la voyait en train d'effilocher de la barbe de maïs, il ajouta :

— Plus la peine de te cloquer des postiches, fillette ; maintenant je sens qu'on va apprendre les bonnes manières !

Extrait de « Commentaires sur la guerre des Gaules » par César Pion.

Deuxième Leçon :

LES FRANCS — CLOVIS

— Formidable ! s'émerveille le Gros. Je sens que cette fois je m'éduque pour de bon, San-A. Jusqu'ici, j'avais beau m'être abonné à « Rustica » et lire chez le coiffeur le « Readère digéré », ça clochait côté intellect. Maintenant je vais étinceler en société…

Je ne peux m'empêcher d'être sceptique. Meubler l'intellect de Béru est chose plus difficile que de vendre des ventilateurs à un philatéliste.

Il gratte d'un ongle calciné le jaune d'œuf décorant sa cravate.

— Tu sais ce que je suggère ? On va descendre écluser un petit gorgeon au troquet du coin. Ça me donne soif, tout ça !

Je souscris à sa requête en moins de temps qu'il n'en faut à un contractuel pour décorer votre pare-brise, et nous voici installés dans l'arrière-salle d'un estaminet discret.

— Et après ? demande Bérurier, quoi t'est-ce qui s'est passé ?

Je me paie un petit viron rapide dans l'entrepôt de ma mémoire.

— Après, fils, les Romains ont occupé la Gaule.

— Longtemps ?

— Quatre cents ans !

Il n'en croit pas ses trompes d'Eustache.

— Et nous qu'on se plaignait en 40 ! Ils avaient aussi de la Gestapo, les Romains, San-A ?

— Non, mon gros. C'étaient des gens civilisés. La preuve : ils ont défriché et cultivé votre pays. Ils y ont tracé des routes…

— Du temps qu'ils y étaient, ils auraient aussi pu faire des autoroutes, observe pertinemment le Majestueux. Parce que si on compte sur nos gouvernants à raison de cinquante centimètres par an, c'est pas demain qu'on fera Lille-Nice sans changer de trottoir !

Il fait signe au loufiat de remettre nos verres à jour.

— Tu permets que je poursuive ?

— Et comment ! Tu sais que je biche comme un pou ! L'Histoire, c'est bien plus beau que tes histoires.

— Les Romains ont bâti également des villes, continué-je. A l'heure où nous mettons sous presse, Gros, les plus beaux monuments français, c'est à eux que nous les devons !

Ça lui humecte le regard. Béru, c'est un tendre. Il a la reconnaissance à fleur de cils.

— Alors, en somme, les Gaulois sont devenus collabos ?

— Exactement ! Ça leur a au moins permis de s'éduquer, comprends-tu ? Si tu es un être raffiné, plein de grâce et de distinction, c'est à eux que tu le dois !

— On va arroser ça, dit-il en vidant son verre. Ah ! les braves gens ! J'eusse pas cru !

— Note bien, rectifié-je, poussé par ce souci d'équité qui ne m'abandonne jamais, sauf lorsque je ne peux pas faire autrement, note bien, Gros, qu'ils ont été plutôt durailles avec les premiers chrétiens, soyons juste !

— Esplique !

— Une centaine d'années après la mort de Jésus-Christ, la religion chrétienne s'est répandue en Gaule.

— Eh ben ! mon pote, les nouvelles se déplaçaient à l'allure limace ! ricane le Monstrueux. T'imagines, si Johnny Hallyday avait vécu de ce temps-là ! On serait pas été près d'en entendre causer !

— Les Romains qui étaient païens persécutèrent les premiers chrétiens.

Le Gros donne du poing sur le guéridon de marbre.

— Nom de D…, jure-t-il. Ça me revient. Je peux même te dire qu'ils ont martyrisé Félix Pothin et Sainte Blanquette ! Vrai ou faux ? Plus Ben-Hure si mes souvenirs seraient exacts.

Je retiens mon hilarité.

— Ils le sont, Gros. Douze sur dix !

— Merci ! Ça me fait plaisir de constater que je suis pas si ignorant que je croyais. Mais dis voir, les Romains, question curaterie, ils se sont vachement rattrapés depuis, non ?

— Tu parles !

— Du coup ils ne permettent plus que le Pape soye pas rital ! C'est des excessifs dans leur genre.

— Seulement, après quatre cents ans d'occupation, ils ont été virés de Gaule par un peuple venu de Germanie.

— Notre maladie de Rhin commençait, plaisante aimablement Sa Majesté.

— Tu l'as dit ! Ce peuple était le peuple Franc ! Qu'est-ce qui te fait rire ?

— Des frisés qui s'appelaient Francs, moi je me marre ! C'eusse t'été des Marks, je veux bien, mais des Francs ! Ya de quoi se mettre du sucre en poudre sur la choucroute, non !

Il devient grave et murmure :

— Je pige pourquoi le Général dit qu'il est d'origine allemande. En somme on est tous plus ou moins chleus ?

— On est un peu tout, Gros. Notre pays est un creuset où s'opèrent des alliages de races. Pour en revenir aux Francs, ils se sont établis au nord de la Gaule et ont fondé le premier royaume français. Tu sais comment il s'appelait, le premier roi de France ?

— Ben, François Premier, fatalement ! dît le Gros et de détailler : François parce que ça vient de France et Premier parce que c'était le premier. Y a des moments que tu me prends pour je sais pas quoi ! T'oublies que tu causes à un inspecteur principal qui en sait long comme un rouleau de papier hygiénique sur le chapitre de la déduction !

— Il ne s'appelait pas François Premier, il s'appelait Mérovée, Gros ! tonné-je.

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