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Frédéric Dard: L'Histoire de France vue par San-Antonio

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Frédéric Dard L'Histoire de France vue par San-Antonio

L'Histoire de France vue par San-Antonio: краткое содержание, описание и аннотация

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Paris ne s'est pas fait en un jour, et la France ne s'est pas faite toute seule ! Les plaques de nos rues et les socles de nos statues portent les noms des responsables : ça va de la rue Vercingétorix à la rue Charles de Gaulle. Et pourtant le nom le plus important est absent de nos places, de nos avenues, de nos boulevards et même de nos impasses : celui de Bérurier. Or, ce sont les Bérurier qui ont vraiment fait la France. Avec leurs mains, leur sang et leur sueur. Avec leur esprit aussi. Soucieux de réparer cette criante injustice, j'ai essayé de reconstituer leur trajectoire dans le temps. Comme le langage, l'Histoire se doit de rester vivante ; c'est pourquoi je me suis attaché à en secouer la poussière, à en « plumeauter » les toiles d'araignée, à en dédorer les tranches, les couronnes et les auréoles et à la saupoudrer d'éclats de rire. Un petit travail de réfection, quoi ! Il m'a permis de constater qu'on nous avait doré l'Histoire de France avec cette même poudre aux yeux qui sert aussi à nous dorer la pilule ! SAN-ANTONIO

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La sonnerie se répéta. Cela faisait longtemps déjà qu'elle n'indiquait plus la soupe. Le soldat Bérurix se gratta violemment l'entrejambe. Depuis un certain temps il hébergeait de la vermine. Bérurix était un homme sociable, aimant la compagnie ; mais l'idée que ses locataires se nourrissaient de sa personne, alors que lui la pilait depuis des semaines, le chagrinait. Allez donc exercer des représailles sur des poux intimes. Tout ce qu'il pouvait entreprendre contre eux, c'était de les paniquer avec ses gros ongles richement calcifiés. Hélas, les tenaces bestioles se souciaient autant des ongles de Bérurix que les Romains cernant le camp se souciaient de sa francisque !

Une grande agitation naissait dans le camp d'Alésia. Des hommes couraient sur l'esplanade en coiffant leurs casques. Les couvre-chefs étaient de deux sortes. Il y avait les casques à plumes pour ceux dont les mœurs étaient mal définies, et les casques à cornes pour les hommes mariés.

Un vieux Gaulois à moustaches fripées passa devant la tente de Bérurix.

— Y a alerte ? questionna ce dernier.

Le vieux Gaulois (qui avait nom Pinuchix) secoua la tête.

— C'est le général qui va causer, annonça-t-il d'une voix bêlante.

Avec ses cornes, il ressemblait effectivement à un vieux bélier triste. Il avait l'œil chassieux, et le cou pareil à un sarment de vigne.

— Encore ! bougonna Bérurix. Toujours du Blabla [1] Expression gauloise dont le sens est mal défini, mais qui doit signifier « parloter ». quoi ! Et après ses belles paroles il nous fera chanter tous en chœur la « Gergovienne ». Comme si on avait tellement de forces à dépenser !

Pinuchix approuva d'un hochement de tête, ce qui déséquilibra son casque, et s'éloigna d'un pas pauvre en calories. Bérurix rentra dans sa tente et s'approchant du druide endormi, lui donna une solide claque sur les fesses.

— Allez ma gosse ! lança-t-il au prêtre, c'est l'heure !

Le druide s'étira en bâillant. Un sein rond et dru s'échappait par l'échancrure de sa robe blanche.

— Remise ta laiterie, conseilla Bérurix, à tes signes extérieurs de richesse les potes s'apercevraient vite que t'es pas un druide !

Docile, l'ex-dormeuse remit l'évadé dans sa geôle.

— Et tes bacchantes ? sursauta Bérurix. Qu'est-ce t'as fait de tes bacchantes, môme ?

— J'ai dû les perdre en dormant, soupira la compagne du guerrier.

Elle se mit à chercher dans les peaux jonchant le sol. Ses gestes alourdis par le sommeil devinrent fiévreux.

— Je ne les retrouve plus ! sanglota la jeune femme.

— Nous v'là chouettes ! se lamenta le soldat Bérurix. Sans moustaches t'es pas sortable, sois logique !

Le faux druide se prit la tête à deux mains et se mit à réfléchir.

— Je les avais ôtées et posées sur ma descente de natte, — se souvint-elle tout à coup.

Bérurix blêmit.

— Nom de soleil ! jura-t-il grossièrement, je les ai fumées !

— Quoi ! s'étrangla sa camarade de tente.

— J'ai cru que c'était de la barbe de maïs, tu comprends ?

— De la barbe de maïs, les moustaches de grand-père ! s'indigna-t-elle.

Elle se mit à pleurer à la pensée que ce trophée familial s'était envolé en fumée. Très embêté, Bérurix fourrageait dans ses poux de corps.

— Je m'excuse, balbutia-t-il, affaibli comme nous sommes, ça n'a rien d'étonnant qu'on fasse des erreurs.

— Mais qu'est-ce que je vais devenir, sans moustaches ! protesta la fille. J'ai pris des risques terribles pour te suivre parmi la troupe et voilà où j'en suis réduite à cause de ton étourderie.

Le vaillant Bérurix tapotait sur son bouclier en fredonnant « Au gui l'an neuf ».

— Et c'est tout ce que tu trouves à répondre ! fulmina le faux druide.

Bérurix releva la tête. Ses joues amaigries étaient flasques comme des fesses de vieille fille. Une lueur glaciaire scintillait en son regard famélique.

— Je vas réparer ça, ma gosse, promit-il. Puisque j'ai pris la moustache pour de la barbe de maïs, les autres prendront bien de la barbe de maïs pour de la moustache, non ?

— Et où en trouveras-tu, du maïs, gros malin ?

Le Valeureux étendit sa main vers la campagne environnante. Par-delà les fossés creusés par les Romains, des champs et des vignes opulents se succédaient à l'infini.

— Je vais aller t'en chercher.

— Mais tu risques la mort !

— Je la risque pour toi, mon chou…

Il répéta avec une infinie nostalgie :

— Mon chou…

Ses yeux hallucinés évoquaient des choux odorants cuisant dans une marmite avec un filet d'aurochs. Un peu de salive humecta la commissure de ses lèvres.

— On est gaulois ou on ne l'est pas, trancha-t-il. La galanterie avant tout. J'ai fumé tes moustaches, faut que je t'en procure d'autres. Le général va causer. Il en aura pour un moment. J'essaierai de filer du camp, pendant que les autres truffes l'écouteront.

Il s'agenouilla auprès de la fille et lui donna un baiser aussi ardent que l'incendie de Rome.

— Si tu trouves du maïs, murmura-t-elle, ne prends pas seulement sa barbe. J'ai tellement faim, mon chéri, si tu savais.

Les traits du guerrier assiégé se durcirent.

— Les temps sont loin où notre chef cuisinier Rémondix Oliverix nous mijotait l'oie farcie à la Junon ou la cervelle de Romain en gratin, soupira-t-il.

Il se leva et sortit d'un pas décidé.

Debout sur un bouclier d'apparat tenu par quatre de ses plus athlétiques guerriers, Vercingétorix parlait.

Il était grand, beau, jeune, brave et noble. Sa chevelure d'un blond fâcheusement vénitien (fâcheux étant donné les circonstances) étincelait à la pâle lumière d'un soleil timide qui parvenait parfois à trouer les nuages bas. Ses yeux myosotis étincelaient.

Il avait le nez fort, ce qui a toujours été considéré comme un signe de noblesse et d'énergie.

— Mes amis ! commença-t-il. Les choses étant ce qu'elles sont, et Alésia ce que vous savez, je viens de prendre une décision capitale…

Il y eut un frémissement dans la foule des guerriers qui se pressaient à ses pieds. Satisfait, Vercingétorix promena sur ses féaux compagnons un regard empreint d'orgueil et de reconnaissance.

— A partir de maintenant, poursuivit-il, nous allons continuer. Les Romains espèrent nous réduire par la faim. Ils déchanteront. Leur patience aura des limites. Un jour leurs troupes aspireront à retourner dans leur pays. Ce jour-là, alors, nous sortirons de cette place forte…

— Les pieds en avant, ricana le soldat Bérurix qui passait à proximité. Tu causes, tu causes, mon général. Ou t'as des réserves de viande séchée ou tu te nourris d'espoirs…

Et Bérurix, tournant discrètement le dos à la foule, se coula vers les fortifications. La voix ample et persuasive du grand chef le poursuivait, tenace :

— La Gaule restera gauloise ! continuait Vercingétorix. Nous n'accepterons jamais aucune ingérence étrangère…

Des hourras des vivats lui coupèrent poliment la parole Bérurix atteignait - фото 1

Des hourras, des vivats, lui coupèrent poliment la parole.

Bérurix atteignait les fortifications composées de longs pieux dont la pointe effilée était tournée vers l'extérieur, lorsqu'une voix l'interpella :

— Qui va là ?

Notre ami se retourna et aperçut une sentinelle gauloise à quelques mètres de lui. Il sourit à son camarade.

— T'affole pas, Duconix, rassura le chasseur de moustaches. Je vais aux goghs [2] Mot gaulois signifiant : toilettes. .

— Tu as bien de la chance, grommela sombrement la sentinelle.

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