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Frédéric Dard: L'Histoire de France vue par San-Antonio

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Frédéric Dard L'Histoire de France vue par San-Antonio

L'Histoire de France vue par San-Antonio: краткое содержание, описание и аннотация

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Paris ne s'est pas fait en un jour, et la France ne s'est pas faite toute seule ! Les plaques de nos rues et les socles de nos statues portent les noms des responsables : ça va de la rue Vercingétorix à la rue Charles de Gaulle. Et pourtant le nom le plus important est absent de nos places, de nos avenues, de nos boulevards et même de nos impasses : celui de Bérurier. Or, ce sont les Bérurier qui ont vraiment fait la France. Avec leurs mains, leur sang et leur sueur. Avec leur esprit aussi. Soucieux de réparer cette criante injustice, j'ai essayé de reconstituer leur trajectoire dans le temps. Comme le langage, l'Histoire se doit de rester vivante ; c'est pourquoi je me suis attaché à en secouer la poussière, à en « plumeauter » les toiles d'araignée, à en dédorer les tranches, les couronnes et les auréoles et à la saupoudrer d'éclats de rire. Un petit travail de réfection, quoi ! Il m'a permis de constater qu'on nous avait doré l'Histoire de France avec cette même poudre aux yeux qui sert aussi à nous dorer la pilule ! SAN-ANTONIO

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— En somme, murmure le Graves, les Gaulois, c'est comme qui dirait nos Indiens à nous ?

La formule me paraît judicieuse. Je le dis à Bérurier qui, du coup, ne se sent plus.

— Dis voir, San-A., enchaîne-t-il. Si le Gaulois était à plumes, ou peut se demander si la Gauloise était pas à poils ?

Sa remarque me fait tressaillir. La Gauloise ! Quel manuel d'histoire la mentionne, cette humble délasseuse de guerriers. Exceptée la vaillante Régie des Tabacs, qui s'est jamais soucié d'elle ? Personne ! Aucun historien n'a (avant moi) rendu hommage à cette obscure grand-mère ; et si nous n'avions pas la preuve que les Gaulois portaient des cornes, on serait presque en droit de se demander si elle a existé. A Paris où la femme est roi, comme dirait Suzy Solidor, nul n'a jamais songé à la Lutécienne. Je suis donc heureux et fier de réparer ici la muflerie des historiens.

— Eh ben, gronde Béru, continue, mon pote, j'sus tout ouïe !

— Où en étais-je… Ah oui ! les Gaulois ! C'étaient des vrais sauvages. Ils passaient leur temps à se chicorner entre eux et vivaient du produit de leurs chasses et de leurs pêches.

— Les tableaux de chasse, je les imagine d'ici, rêvasse Béru. « Mammouth et compagnie ». Dis, Gars, le cuissot de mammouth grand veneur, ça devait pas être dégueulasse. Et là, au moins, t'en avais pour deux personnes !

Je m'abstiens de lui dire qu'à l'époque gauloise le mammouth n'existait plus. A quoi bon surmener cet appareil poussif qu'est le cerveau de Bérurier !

— Les Gaulois n'étaient pas encore abonnés à Maison et Jardin, continué-je. Ils vivaient dans des huttes au bord des rivières.

— La villa « Sam'Suffit », quoi ! Comme celle de mon ami Flumet qui s'est installé un wagon désinfecté de la Essènecéef sur son lot de pêche !

— Exactement ! Les Gaulois ne croyaient pas en Dieu, ils adoraient le soleil !

— Et pourquoi pas ! les défend mon camarade. Le soleil, au moins, on est sûr qu'il existe. La preuve : on est obligé de se cloquer de la crème Nivéa sur le dargif pour se protéger de ses audaces !

Je prends le parti de ne plus relever ses interruptions et de poursuivre contre vents et marées.

— Leurs prêtres s'appelaient des druides, ils portaient des robes blanches…

— T'es sûr que c'étaient pas des Dominicains ?

— Non, ça n'en était pas ! Armés d'une faucille d'or, ils allaient cueillir le gui dans les chênes !

Béru pousse un barrissement qui fait trembler le couvercle de mon encrier.

— J'en connais un de druide ! Il vend du gui au coin de ma rue pour la Saint-Sylvestre. Mais il porte pas de robe blanche ; seulement un futal de velours et une canadienne.

— Tu vas la fermer, oui ! m'insurgé-je.

Il se renfrogne.

— Ben quoi, je m'intéresse, balbutie ce bon élève.

Je le console d'un clin d'yeux.

— L'amour de la guerre entraîna les Gaulois hors de la Gaule, en Italie. Ils entrèrent dans Rome et brûlèrent la ville !

— Je croyais pourtant que Rome était ville ouverte ?

— Pas en ce temps-là ! La citadelle de Rome s'appelait le Capitole !

— Je sais, tranche doctement le Gros. Ben oui, s'explique-t-il en découvrant mon air incrédule. Depuis que j'étais mouflet je savais que Rome était le Capitole de l'Italie !

— Le Capitole était une forteresse, hé, Analphabètes ! Les Romains s'y étaient barricadés. Les Gaulois ont voulu donner l'assaut à cette forteresse. Une nuit, ils sont arrivés en loucedé au pied des remparts avec la panoplie du parfait assiégeant. Tout le monde roupillait à l'intérieur du Capitole. Mais les oies qui s'y trouvaient les ont éventés et se sont mises à crier…

— C'étaient des zouaves pontificaux ?

— Je ne parle pas de zouaves, mais d'oies ! Des oies : coin-coin !

— Ah bon : Qu'est-ce qu'elles foutaient là ! Ta forteresse, c'était un élevage, ou quoi ?

— Les Romains élevaient ces oies en l'honneur de la déesse Junon !

— Junon ça devait être quéqu'un dans le genre de Berthe, ma femme. Elle aussi elle adore les oies. Avec des marrons, comme pour les dindes !

— Pour en revenir à celles du Capitole, elles ont réveillé les Romains. Ceux-ci sont accourus et ils ont jeté les Gaulois du haut des remparts !

— Oh ! ce valdingue ! Descendez on vous demande !

Un rire aussi large que les fesses d'une couturière illumine la face rubescente de Bérurier. Il imagine l'assaut. Le gag des oies, ça l'a mis de bonne humeur, le chéri.

— Ç'a été le commencement de la fin pour les Gaulois, enchaîné-je. A partir de ce moment-là ils ont commencé à reculer surtout que les Romains devenaient de plus en plus puissants. Un beau matin, les Gaulois se sont retrouvés en Gaule.

— Comme quoi ils auraient mieux fait d'y rester et de se fout' la peignée entre eux, philosophe mort ami. Quand on se castagne à la maison, on casse p'être les vitres, mais ça r'garde pas les voisins !

— Pendant un certain temps, ils se sont tenus peinards, à boire de l'hydromiel…

— De I'hydromiel ?

— Oui : un spiritueux fabriqué avec du vin et du miel. Ils buvaient ça dans le crâne de leurs ennemis.

— Ma belle-sœur de Nanterre aussi en fabrique, de I'hydromiel, me révèle Béru.

Il rigole.

— Seulement s'il fallait l'écluser dans le crâne de piaf à mon beau-frère ça serait le modèle verre à liqueur pour jeune fille lymphatique.

— Il arriva que les Romains touchèrent un général célèbre.

— Eux aussi !

— Le leur s'appelait Jules César. A la tête de ses troupes, il entreprit la conquête de la Gaule.

— Comme le nôtre, en somme ! Sauf qu'il était d'origine italienne au lieu d'être d'origine allemande !

— Ils fonçaient à travers la Gaule comme les panzers en 40. C'est alors que ton petit camarade Vercingétorix s'est manifesté. Il regroupa les troupes gauloises pour s'opposer à l'envahisseur. Il parvint à chasser les légions de César de Gergovie et il les poursuivit jusque dans la Côte-d'Or !

— Je le vois venir ! La Côte-d'Or, avec tous ses vignobles, c'était tentant, se pourléche le valeureux Béru. Le Vosne-Romanée, comparé à I'hydromiel, tu permets !

— C'était tentant, mais ça ne porta pas chance à Vercingétorix. Battu par les troupes de César il se réfugia dans Alésia. César fit le siège de la ville. Et Vercingétorix dut se rendre pour éviter à ses hommes de mourir de faim ! Monté sur son plus beau cheval, il alla déposer ses armes aux pieds de César.

— Comment t'est-ce qu'ils pouvaient mourir de faim s'ils avaient encore des bourrins ! s'étonne le Gros. Le steak de canasson, c'est pourtant fameux, surtout avec des pommes frites !

— L'histoire reste évasive à ce sujet.

— Et qu'est-ce qu'il lui est arrivé au Vercingétorisque ?

— César le fit prisonnier et l'envoya à Rome où il le fit égorger cinq ans plus tard. Ainsi donc, pour conclure cette première leçon, Gros, il faut convenir que notre Histoire commence par une défaite !

— Ce qui n'empêche qu'à l'heure où tu causes, tout te monde chez nous a sa bagnole et son poste de télé, branche le Mahousse.

Lecture :
LES GAULOISERIES DU GAULOIS BÉRURIX

Une sonnerie de corne d'auroch éclata dans le camp. Le soldat Bérurix tressaillit au fond de son sommeil.

— A la soupe ! murmura-t-il.

Il ouvrit les yeux et se mit sur son séant, il eut alors une vision consternante de la réalité. Sous sa tente, près de lui, un druide dormait, en chien de fusil. Sa faucille d'or accrochée à un piquet scintillait doucement dans la pénombre. Bérurix écarta la peau de zébi qui servait de rideau à la tente, et fit la grimace : il faisait un temps à ne pas mettre un Romain dehors ! Le ciel était bas de plafond et un vent aigre hurlait dans les arbres.

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