Gilles Legardinier - Ça peut pas rater !

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Ça peut pas rater !: краткое содержание, описание и аннотация

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— J'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J'en ai plus qu'assez de vos sales coups ! C'est votre tour de souffrir !
Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers.
La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c'est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume.
En quelques livres seulement, Gilles Legardinier s’est imposé comme un auteur majeur, à part, capable de nous faire éclater de rire avec des sujets graves ou de faire surgir l’extraordinaire d’un quotidien que son imagination débordante fait pétiller. Son succès phénoménal s’explique sans doute par son aptitude à parler intimement à chacun. Alliant l’humour et le sentiment comme personne, il nous livre cette fois le portrait d’une femme qui, parce qu’elle ne croit plus en rien, va tout découvrir. Un cocktail aussi vivifiant qu’explosif !

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Sont présentes Florence, la responsable facturation, Catherine, l’assistante aux approvisionnements, Malika, la secrétaire quadrilingue dédiée à l’export, et par chance, Valérie, l’assistante personnelle de Deblais et Notelho, qui est enfin sortie des toilettes puisque le tremblement de terre est fini.

Émilie prend les choses en main :

— Les filles, je ne vous cache pas que nous risquons gros dans cette affaire. Si l’une de vous ne se sent pas le courage, nous comprendrons, mais qu’elle quitte la table avant d’entendre des détails compromettants.

— On a déjà commandé les menus vapeur, objecte Valérie. Ce serait idiot de partir maintenant…

Émilie explique :

— Vous l’avez peut-être remarqué vous aussi, Deblais est souvent plongé dans un dossier qu’il s’empresse de ranger lorsque nous approchons. Étant donné les derniers événements et son comportement, Marie et moi parions que ce dossier contient probablement des informations sensibles qu’il a tout intérêt à nous cacher.

— Je ne vois pas de quoi il pourrait s’agir, intervient Florence. Les finances sont ultra saines et le carnet de commandes est plein. On a même de la trésorerie.

— Je tape tous leurs documents, acquiesce Valérie, et je n’ai rien vu passer de suspect…

Malika et Catherine approuvent. Je demande :

— Alors pourquoi se comporte-t-il ainsi ? Je suis certaine que s’il veut éviter que nous puissions voir ces documents, c’est qu’il a une bonne raison. Le seul moyen d’en avoir le cœur net, c’est de vérifier par nous-mêmes.

— Deblais ne laisse jamais personne entrer dans son bureau quand il ne s’y trouve pas lui-même, objecte Malika. Et le midi, il verrouille. Valérie, est-ce que tu possèdes une clef ?

— Non.

— On peut se débrouiller pour le distraire lorsqu’il sort…, propose Florence.

— Il y aura toujours Notelho dans le bureau voisin, fait remarquer Émilie. Rien ne lui échappe. Si on tente une diversion, il faut qu’elle puisse distraire les deux. Ça devient compliqué, on frise la superproduction…

Catherine ironise :

— C’est pourtant notre seule chance. On ne va pas débarquer, lui désigner le plafond en s’écriant : « Oh ! Regarde, un nid de cochon ! », et faire des photos du dossier à l’arrache !

Valérie se penche vers moi et me demande discrètement :

— Les cochons, ça fait des nids ?

Du Valérie pur jus. C’est pourtant une fille intelligente, mais parfois on se dit qu’elle a dû être souvent absente pendant ses années de maternelle parce que certaines notions très basiques lui échappent totalement.

Émilie poursuit déjà :

— Nous devons tout faire pour avoir accès à ces documents. Toutes les idées pour y parvenir sont les bienvenues. Même les plus folles.

Elle n’aurait jamais dû dire ça.

25

Ils sont arrivés pile à l’heure, et avec des gants adaptés. J’entends déjà la voix d’Émilie me souffler : « Prends exemple sur des professionnels ! » Sors de ma tête, conscience bis !

Alexandre et ses deux collègues s’essuient soigneusement les pieds et entrent.

— Bonsoir Marie !

Sandro désigne sa montre et annonce :

— Désolé, mais je ne vais pas pouvoir rester longtemps. Dans une heure, je prends la permanence à la caserne.

Sur sa fiche anthropométrique, il y a écrit : « Homme d’action, bonne taille, regard doux, voix grave, célibataire, terroriste dont l’arme favorite est la patate. » Je dois vous confier qu’avec tous les suspects que j’ai à gérer, je rédige maintenant des notes sur chacun d’eux. Sandro reste plus que jamais un candidat de premier choix, d’autant qu’il existe des zones d’ombre dans sa vie, comme cette histoire de permanence, par exemple.

— La caserne ?

— Oui, chez les pompiers. Je suis sapeur-pompier volontaire. C’est une tradition dans la famille.

Sans perdre de temps, Alexandre lance les opérations :

— Pour libérer Sandro le plus tôt possible, on va commencer par les meubles volumineux, si tu es d’accord. Sais-tu ce que tu veux bouger ?

De pièce en pièce, je leur désigne tout ce que je souhaite transbahuter. Une fois le tour terminé, comme un ordinateur, Alexandre organise les priorités. Je les observe tous les trois. Les voir fonctionner ensemble est étonnant. Ils se comprennent parfaitement et savent se coordonner pour être les plus efficaces possible. Je pensais qu’ils allaient mettre une heure à déplacer la haute combinaison d’étagères dont je n’ai pas besoin dans le salon, mais tout est transporté en dix minutes, sans le moindre dégât. La bibliothèque paraît un peu seule une fois repositionnée au milieu du grand mur, mais je préfère ainsi. C’est moins chargé et je vais pouvoir accrocher des photos de chaque côté.

Dans la chambre qui a servi de prison au chat, ils ont redressé le lit pour gagner de la place. Le chat n’est même pas venu voir, sans doute effrayé par les mouvements et le bruit. En moins d’une heure, les trois garçons ont débarrassé la moitié de l’ameublement et l’ont soigneusement rangé dans la chambre transformée en stock.

Sandro doit nous quitter. Je le remercie et lui fais la bise. Il semble troublé. Encore un dont je vais surligner le nom en fluo…

Kévin saisit l’opportunité du départ de son comparse.

— Est-ce que ça vous embête de finir seuls ? Il ne reste que des petits meubles et ma femme m’attend pour partir faire sa partie de bowling hebdomadaire avec ses copines. Ce soir, je garde les enfants…

Alexandre me consulte et donne son accord. J’accompagne les deux garçons sur le palier.

— Merci beaucoup à tous les deux, je vous dois une fière chandelle !

Un sourire, un dernier petit signe de la main, et ils sont partis. Me voilà seule avec Alexandre. Il est déjà dans la cuisine, en train de décaler un petit confiturier que je veux rapprocher de la fenêtre. Il y parvient sans difficulté et jette un œil autour de nous pour évaluer le résultat des déplacements.

— Ça fait du vide, c’est plus aéré. Ton appart a l’air plus grand.

En échangeant à peine quelques mots, de pièce en pièce, nous repositionnons le reste. Mon havre de paix commence à prendre forme. Je parcours les pièces, jaugeant mon nouvel espace.

— Contente ? m’interroge Alexandre.

— Vraiment. Merci pour le coup de main. Vous m’avez encore sauvée. Il me restera une ou deux étagères à fixer, ici et là…

— Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas.

— C’est très gentil.

Il s’est déjà emparé du balai à poussière pour retirer les moutons qui encombrent les emplacements des meubles déplacés. C’est finalement la première fois que je le vois sans ses compagnons.

— Alexandre ?

— Oui ?

— L’autre jour, tu as évoqué un projet avec Sandro et Kévin. Il était question de déménagements…

Il s’arrête et prend appui sur le balai. Il me fixe de ce regard direct qui m’impressionne toujours autant. Il semble réfléchir.

— Sandro dit que l’on peut te faire confiance, et Kévin pense que tu es une fille bien. Je dois pouvoir te mettre dans la confidence.

Il reprend tranquillement son nettoyage.

— Nous ne nous faisons aucune illusion. Tôt ou tard, les nouveaux propriétaires de la société vont tous nous virer pour délocaliser complètement. Je pense même que Deblais a été placé à son poste pour préparer cela.

— Comment peux-tu en être sûr ?

— Si on observe les faits, c’est cohérent. Il n’attend que ça. Il passe ses journées à chercher le moyen le plus économique de le faire. La question de savoir s’il va le faire ne se pose plus, les seules interrogations sont « quand ? » et « comment ? ». Alors avec les gars, puisqu’on s’entend bien, on s’est dit que plutôt que de chercher du boulot séparément, on pourrait créer notre entreprise. L’idée serait d’aider les gens, sur des chantiers à notre taille, pour des déménagements, des aménagements ou de la transformation. Nos compétences sont assez complémentaires et le travail ne nous fait pas peur.

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