• Пожаловаться

Gilles Legardinier: Demain j’arrête !

Здесь есть возможность читать онлайн «Gilles Legardinier: Demain j’arrête !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2011, ISBN: 978-2265094307, издательство: Éditions Fleuve noir, категория: Современная проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Gilles Legardinier Demain j’arrête !

Demain j’arrête !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Demain j’arrête !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez fait de votre vie ? Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois ou elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle ou elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu — obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier… Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ? Avec cette première comédie, Gilles Legardinier — déjà remarqué pour ses deux thrillers et — révèle une nouvelle facette d'une imagination qui n'a pas fini de surprendre. Drôle, percutant, terriblement touchant, son nouveau roman confirme ce que tous ceux qui ont lu un de ses livres savent déjà : Gilles a le don de raconter des histoires originales qui nous entraînent ailleurs tout en faisant résonner notre nature la plus intime. Voici un livre qui fait du bien !

Gilles Legardinier: другие книги автора


Кто написал Demain j’arrête !? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Demain j’arrête ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Demain j’arrête !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il se place derrière moi et m’enlace.

— Je vais vous soulever. Ça vous soulagera et ce sera plus facile pour vous dégager. Mais comment avez-vous fait ?

Ses bras m’entourent, son torse se plaque contre mon dos. Je sens son souffle dans mon cou. C’est scandaleux mais je me fiche complètement de mon poignet, je suis bien. Plus tard, je soignerai mon articulation, je lui mettrai une attelle, des compresses, des pommades bio, mais pour le moment je ne sais pas ce qui m’arrive. Je m’envole.

— Vous êtes drôlement coincée. S’il vous plaît, parlez-moi. Vous n’allez pas faire un malaise ?

Je suis prête à rester des heures contre lui, la main dans un piège à loup de la poste.

— On n’arrivera pas à vous sortir de là comme ça. Il faut des outils.

Il me repose délicatement, mon bras se tend à nouveau et j’ai l’impression que la boîte me l’arrache. La douleur m’aide à reprendre mes esprits. À bout de forces, je lui murmure :

— Dans l’immeuble d’à côté, au 31, il y a une cour. Au fond, dans un garage, vous trouverez Xavier, il aura les outils…

— Vous ne préférez pas que j’appelle les pompiers ?

— Non, allez voir Xavier, il a ce qu’il faut.

— Essayez de tenir bon, je reviens tout de suite.

Ses mains se sont ouvertes, glissant sur mes avant-bras. Il s’est éloigné. J’ai eu froid. Il est sorti en courant. Il m’avait touchée, il m’avait parlé à l’oreille, il m’avait serrée contre lui, mais je n’avais toujours pas vu son visage.

8

« Ici repose Julie Tournelle, morte de honte il y a une heure. » Voilà ce qui aurait été marqué sur ma tombe, avec à côté des petites plaques en marbre déposées par mes proches : « Je vais vendre moins de croissants » — sa boulangère. « Ça t’apprendra à toucher aux affaires des gens que tu connais pas » — Géraldine. « Vous avez fait un mauvais placement avec votre main » — signé Mortagne avec le logo de la banque.

Je ne suis pas restée longtemps toute seule accrochée à la boîte aux lettres, mais ça m’a semblé durer une éternité. En attendant, j’ai essayé de choisir quelle attitude adopter pour être la plus digne possible à son retour. Je n’ai rien trouvé de satisfaisant. M. Patatras est revenu avec Xavier et une pince à découper la tôle. À eux deux, ils ont bousillé sa porte de boîte et m’ont libérée. Xavier s’est inquiété, mais lorsqu’il a vu que j’allais survivre et que j’étais entre de bonnes mains, il est reparti souder ses ferrailles. M. Patatras m’a emmenée à la pharmacie un peu plus bas, et M. Blanchard, le patron, m’a soignée. Mon sauveur a été d’une discrétion absolue, expliquant simplement que je m’étais blessée dans une porte. En revenant, il me soutenait par mon bras valide, comme une grand-mère.

— Mais vous boitez, aussi…

« C’est l’autre soir, je suis tombée à poil comme une andouille quand je courais pour voir ta tronche dans l’escalier. »

— Ce n’est rien, une mauvaise chute.

Quand on est entrés dans l’immeuble, j’ai eu un réflexe de recul en voyant les boîtes aux lettres. Maintenant, je sais ce que ressentent les anciens du Vietnam en revoyant des cages en bambou. La petite porte en tôle gisait sur le sol, déchiquetée comme si on avait posé une bombe. Il l’a ramassée d’un geste élégant en disant :

— Je ne vais pas vous laisser comme ça, venez chez moi.

Je n’osais tellement pas y croire que j’ai cru qu’il parlait à sa petite porte. Pourquoi il la vouvoie ? Elle est à lui, quand même.

Et c’est ainsi que je me retrouve assise à sa table, au milieu des cartons. J’essaie de le regarder sans qu’il s’en aperçoive. Je trouve Mme Bergerot sévère lorsqu’elle prétend qu’il a un petit charme. Il est carrément à tomber, oui ! Des yeux noisette, deux, une mâchoire de mec, un vrai sourire, des cheveux bruns courts mais pas trop. Et il doit faire du sport. Pas de la gonflette, du sport. Et moi, quelle tête je dois avoir ? Un cochon d’Inde qui a pris la foudre et qui le dévisage béatement.

— Je suis désolé, déclare-t-il, la cafetière est quelque part dans une de ces caisses. Je n’ai que de l’instantané à vous proposer.

— Ce sera parfait.

Je déteste le café. Je n’aime pas l’odeur et c’est un désastre écologique. Je ne comprends pas comment ce jus a pu devenir un code social aussi universel. Comme quoi on peut faire accepter n’importe quoi aux gens si on insiste longtemps. Mais je ne vais pas lui dire ça. Je vais me taire et le boire.

Il a des gestes sereins. Il n’hésite pas. Tout est fait dans l’ordre, avec assurance, et cela se sent même lorsqu’il pose une tasse. Il se tourne et va vers l’évier. Il a des fesses magnifiques. L’angoisse m’envahit. Faites que ce ne soit pas un mauvais garçon…

— Vous jouez d’un instrument de musique ?

Par-dessus son épaule, il me jette un regard amusé :

— Pourquoi cette question ? Vous craignez pour la tranquillité de l’immeuble ?

— Non, simple curiosité.

— Je n’en joue pas. Et pour le calme de l’immeuble, n’ayez aucun souci, je suis quelqu’un de discret.

Pendant qu’il fait chauffer l’eau, je scrute tout ce qui traîne. Ses vêtements sont bien pliés. C’est la première fois que je vois un garçon ranger ses habits alors qu’il n’attendait aucune visite. Il est peut-être gay ? J’aperçois une truelle. Il est peut-être maçon ? Ça lui irait bien, un casque et une chemise à carreaux ouverte sur ses pectoraux. Sur une caisse, il y a un ordinateur portable ouvert. Il n’a pas perdu de temps pour se connecter. Il passe peut-être des heures à jouer en ligne ?

Il revient à la table et s’assoit en face de moi. Il verse l’eau chaude dans ma tasse et la fait glisser vers moi. Ça pue le café.

— Combien de sucres ?

« Trente-huit, pour ne plus sentir le goût écœurant. »

— Deux, merci.

— Comment vous sentez-vous ?

— Mieux. Je suis vraiment désolée pour votre…

— Aucune importance. Un jour, vous me direz comment vous vous êtes retrouvée ainsi.

— Je voulais récupérer ma lampe…

Il n’insiste pas. Il me regarde, posément.

— Vous habitez ici depuis longtemps ? demande-t-il.

— J’ai toujours vécu dans le quartier, mais je suis dans l’immeuble depuis presque cinq ans. Deuxième gauche.

— Dites donc, il est spécial, votre copain Xavier. Dans son garage, j’ai aperçu une sorte de grosse voiture bizarre. On dirait un vaisseau de science-fiction en cours de construction. Il fabrique cet engin lui-même ?

— Depuis qu’il est gamin, il est passionné par les véhicules blindés. On se connaît depuis la maternelle. Il aurait voulu s’engager dans l’armée mais il a été recalé aux tests. Un vrai drame pour lui. Alors il s’est mis en tête de s’en construire un.

— Tout seul ? Dans son garage ?

— Il y passe tout son temps libre. C’est quelqu’un de bien. Vous verrez, il y a des gens vraiment sympas dans le coin. Si vous avez besoin de savoir quoi que ce soit sur le quartier, un resto, une balade, n’importe quoi, vous n’avez qu’à me demander.

— C’est gentil. Je viens d’arriver et je ne connais pas la ville. Je teste petit à petit. Pour ce soir, j’ai acheté des crevettes à la diable chez le traiteur asiatique.

« Adieu Ricardo, je ne te reverrai jamais. Je suis bouleversée. »

J’avale mon café pour me donner une contenance. Il regarde sa montre.

— Mais je suis là à vous faire perdre votre temps, dis-je. Vous avez sûrement beaucoup à faire.

— Je gère. Personne ne m’attend. Par contre, chez vous…

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Demain j’arrête !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Demain j’arrête !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Gilles Legardinier: Ça peut pas rater !
Ça peut pas rater !
Gilles Legardinier
Gilles Legardinier: Et soudain tout change
Et soudain tout change
Gilles Legardinier
Gilles Legardinier: Quelqu’un pour qui trembler
Quelqu’un pour qui trembler
Gilles Legardinier
Gilles Legardinier: Le premier miracle
Le premier miracle
Gilles Legardinier
Gilles Legardinier: Une fois dans ma vie
Une fois dans ma vie
Gilles Legardinier
Отзывы о книге «Demain j’arrête !»

Обсуждение, отзывы о книге «Demain j’arrête !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.