Marc Levy - Vous revoir
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— Ça c’est le disjoncteur, dit Lauren.
— C’est là que ça se trouve, dit Arthur d’un ton amusé.
Lauren se campa devant lui.
— Eh bien, puisque les placards de ma maison n’ont aucun secret pour vous, allez chercher ces joints vous-même, ça nous fera gagner du temps !
Arthur se dirigea vers l’entrée. Il avança la main vers le coffrage et se ravisa.
— Qu’est-ce que vous avez ? demanda Lauren.
— Mes mains sont encore malhabiles, murmura Arthur, visiblement embarrassé.
Lauren s’avança vers lui.
— Ce n’est pas grave, dit-elle d’une voix rassurante. Soyez patient, vous n’aurez pas de séquelles, mais il faut un peu de temps pour récupérer, c’est la nature qui veut ça.
— Pour la réparation, je peux quand même vous guider si vous voulez ? dit Arthur.
— J’avais d’autres projets ce matin que de soigner un robinet. Mon voisin est un bricoleur de génie, c’est lui qui m’a presque tout installé ici, il sera ravi de s’en occuper.
— C’est lui qui a eu l’idée de mettre la bibliothèque contre cette fenêtre ?
— Pourquoi, il ne fallait pas ?
— Si, si, dit Arthur en retournant dans le salon.
— Ça, c’est un « si, si » qui veut dire exactement le contraire !
— Non, pas du tout ! insista Arthur.
— Qu’est-ce que vous mentez mal !
Il invita Lauren à s’installer sur le canapé.
— Retournez-vous, dit Arthur.
Lauren s’exécuta, ne comprenant pas bien où il voulait en venir.
— Vous voyez, si ces étagères n’occultaient pas la fenêtre, vous auriez une très jolie vue d’ici.
— J’aurais une très jolie vue, mais dans mon dos ! En général, je m’assieds à l’endroit sur mon canapé !
— C’est pour cela qu’il serait plus judicieux de le retourner ; honnêtement, la porte d’entrée ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau, non ?
Lauren se leva, posa ses mains sur les hanches et le dévisagea.
— Je n’y avais jamais prêté attention. Vous êtes venu chez moi à l’improviste en sortant de l’hôpital, pour refaire la décoration ?
— Je suis désolé, dit Arthur en baissant la tête.
— Non, c’est moi qui suis désolée, reprit Lauren d’une voix calme. Je m’emporte un peu facilement ces temps-ci. Je vous prépare ce café ?
— Vous n’avez plus d’eau !
Lauren ouvrit le réfrigérateur.
— Je n’ai même pas un jus de fruits à vous offrir.
— Alors, je vous emmène petit déjeuner ?
Elle lui demanda juste de l’attendre le temps qu’elle descende chercher son courrier. Dès qu’il l’entendit s’éloigner dans le couloir, Arthur fut pris de l’envie irrésistible de renouer avec ce lieu qu’il avait habité. Il entra dans la chambre à coucher et s’approcha du lit. Le souvenir d’un matin d’été resurgit comme évadé des pages d’un livre tombé d’une bibliothèque. Il aurait voulu que le temps remonte à ce jour où il la regardait dormir.
Il effleura la couverture du bout des doigts, l’écheveau de laine se souleva lentement sous sa main. Il passa dans la salle de bains et regarda les flacons posés près de la vasque. Un lait, un parfum, quelques rares produits de maquillage. Une idée lui traversa l’esprit, il jeta un coup d’œil au-dehors et se décida à assouvir un très vieux rêve. Il entra à l’intérieur de la penderie attenante et referma la porte derrière lui.
Caché entre les cintres, il regardait les vêtements au sol, ceux encore accrochés et tentait d’imaginer Lauren, dans l’une ou l’autre des tenues. Il aurait voulu rester là, attendre qu’elle le trouve. Peut-être que la mémoire lui reviendrait, elle hésiterait, juste un instant, se souviendrait des mots qu’ils se disaient. Alors, il la prendrait au creux de ses bras, et l’embrasserait comme avant, ou plutôt d’un baiser différent. Plus rien ni personne ne pourrait la lui enlever. C’était idiot, s’il restait là, elle commencerait par avoir peur. Qui n’aurait pas peur de quelqu’un qui se cache dans le placard de votre salle de bains ?
Il fallait sortir d’ici avant qu’elle ne revienne ; un court instant encore, qui pourrait lui en vouloir ? Qu’elle remonte l’escalier lentement, quelques secondes volées au bonheur d’être au milieu d’elle.
— Arthur ?
— J’arrive.
Il s’excusa d’être entré dans la salle de bains sans autorisation, il avait voulu se laver les mains.
— Il n’y a pas d’eau !
— Je m’en suis souvenu en ouvrant le robinet ! dit-il confus. Votre livre est arrivé ?
— Oui, je range ce pavé dans la bibliothèque et on y va ? Je meurs de faim.
En passant devant la cuisine, Arthur regarda la gamelle de Kali.
— C’est l’écuelle de ma chienne, elle est chez maman.
Lauren prit ses clés sur le comptoir et ils quittèrent l’appartement.
La rue était inondée de soleil. Arthur eut envie de prendre Lauren par le bras.
— Où voulez-vous aller ? demanda-t-il en croisant ses mains dans son dos.
Elle était affamée et hésitait, par pure féminité, à lui avouer qu’elle rêvait d’un hamburger. Arthur la rassura, c’était beau une femme qui avait de l’appétit.
— Et puis à New York, c’est déjà l’heure du déjeuner, et à Sydney, celle du dîner ! ajouta-t-elle, radieuse.
— C’est une façon de voir les choses, dit Arthur en marchant à son côté.
— Interne, on finit par manger n’importe quoi, à n’importe quelle heure.
Elle l’entraîna jusqu’à Ghirardelli Square, ils longèrent les quais et s’engagèrent sur une jetée ; perchée sur des pilotis, la salle de restaurant du Simbad était ouverte nuit et jour. L’hôtesse d’accueil les installa à une table, elle tendit un menu à Lauren et disparut. Arthur n’avait pas faim, il renonça à lire la carte que Lauren lui tendait.
Un serveur se présenta quelques instants plus tard, il nota la commande de Lauren et s’en retourna vers les cuisines.
— Vous ne mangez vraiment rien ?
— J’ai été nourri toute la semaine à coups de perfusions, et je crois que mon estomac a rétréci. Mais j’adore vous regarder manger.
— Il faudra quand même vous réalimenter !
Le serveur déposa une énorme assiette de pancakes sur la table.
— Pourquoi êtes-vous venu chez moi ce matin ?
— Pour réparer une fuite d’eau.
— Sérieusement !
— Pour vous remercier de m’avoir sauvé la vie je crois.
Lauren reposa la fourchette qu’elle tenait dans sa main.
— Parce que j’en avais envie, avoua Arthur.
Elle le regarda, attentive, et arrosa son plat de sirop d’érable.
— Je n’ai fait que mon métier, dit-elle à voix basse.
— Je ne suis pas sûr qu’anesthésier un de vos collègues et voler une ambulance soit votre lot quotidien.
— L’ambulance, c’était une idée de votre meilleur ami.
— Je m’en doutais un peu.
Le serveur revint vers la table demander à Lauren si elle avait besoin de quelque chose.
— Non, pourquoi ? dit Lauren.
— Je croyais que vous m’aviez appelé, répondit le garçon d’un ton hautain.
Lauren le regarda s’éloigner, elle haussa les épaules et reprit sa conversation.
— Votre ami m’a dit que vous vous étiez connus au pensionnat.
— Maman est morte quand j’avais dix ans, nous étions très proches.
— C’est courageux, la plupart des gens ne prononcent jamais ce mot, ils disent « parti » ou encore « quitté ».
— Quitter ou partir sont des actions volontaires.
— Vous avez grandi seul ?
— La solitude peut être une forme de compagnie. Et vous ? vous avez toujours vos parents ?
— Ma mère seulement, depuis mon accident nos relations sont plutôt tendues, elle est un peu trop présente.
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