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Marc Levy: Vous revoir

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— Je te parle d’histoires sérieuses. Tu es amoureux ?

— Et toi ? demanda Arthur.

— Célibataire !

La Saab bifurqua dans Pacific Street, remontant vers le nord de la ville. Au croisement de Fillmore, Paul se rangea le long du trottoir.

— Nous voilà devant ton nouveau home sweet home ; j’espère qu’il te plaira, si tu ne te sens pas bien ici, on pourra toujours s’arranger avec l’agence immobilière. Ce n’est pas évident de choisir pour les autres…

Arthur interrompit son ami, il aimerait cet endroit, il en était déjà sûr.

Ils traversèrent le hall du petit immeuble, chargés de bagages. L’ascenseur les hissa au troisième étage. En passant dans le couloir devant l’appartement 3B, Paul informa Arthur qu’il avait rencontré sa voisine, « une beauté » chuchota-t-il en faisant tourner la clé dans la serrure de la porte d’en face.

*

Depuis le salon, la vue plongeait sur les toits de Pacific Heights. La nuit étoilée entrait dans la pièce.

Les déménageurs avaient disposé ici et là les meubles arrivés de France et remonté la table d’architecte qui faisait face à la fenêtre. Les cartons de livres avaient été vidés et leur contenu garnissait déjà les étagères de la bibliothèque.

Arthur déplaça aussitôt le mobilier, réorientant le canapé face à la baie vitrée, repoussant l’un des deux fauteuils vers la petite cheminée.

— Tu ne t’es pas débarrassé de ta maniaquerie, à ce que je vois.

— C’est mieux comme ça, non ?

— C’est parfait, répondit Paul. Maintenant tu aimes ?

— Je me sens chez moi !

— Te voilà de retour dans ta ville, dans ton quartier, et avec un peu de chance, dans ta vie !

Paul lui fit visiter les autres pièces, la chambre à coucher était de bonnes dimensions, un grand lit, deux tables de nuit et une console la meublaient déjà. Un rayon de lune filtrait par la petite fenêtre de la salle de bains attenante, Arthur l’ouvrit aussitôt, la perspective y était belle.

Paul enrageait de devoir l’abandonner le soir même de son arrivée, mais il avait ce dîner de travail ; le cabinet concourait pour un important projet.

— J’aurais voulu t’accompagner, dit Arthur.

— Avec ta tête de décalage horaire, j’aime mieux que tu restes chez toi ! Je passe te prendre demain et je t’emmène déjeuner.

Paul serra Arthur dans ses bras et lui redit à quel point il était heureux qu’il soit revenu. En quittant la salle de bains, il se retourna et pointa du doigt les murs de la pièce.

— Ah ! Il y a une chose formidable que tu n’as pas encore remarquée, dans cet appartement.

— Quoi ? demanda Arthur.

— Aucun placard !

*

Au cœur de San Francisco, une Triumph verte rutilante s’engageait à vive allure dans Potrero Avenue. John Mackenzie, gardien-chef du parking du San Francisco Memorial Hospital, reposa son journal. Il avait reconnu le bruit du moteur si particulier de la voiture de la jeune doctoresse dès qu’elle avait franchi l’intersection de la 22 eRue. Les pneus du cabriolet crissèrent devant sa guérite, Mackenzie descendit de son tabouret et regarda le capot, engagé sous la barrière presque jusqu’au niveau du pare-brise.

— Vous devez opérer le doyen de toute urgence ou vous ne faites ça que pour m’énerver ? demanda le gardien en secouant de la tête.

— Une petite décharge d’adrénaline ne peut pas faire de mal à votre cœur, vous devriez me remercier, John. Vous me laissez entrer maintenant, s’il vous plaît ?

— Vous n’êtes pas de garde ce soir, je n’ai pas de place réservée pour vous.

— J’ai oublié un manuel de neurochirurgie dans mon casier, j’en ai pour une minute !

— Entre votre boulot et ce bolide, vous finirez par vous tuer, docteur. La 27, au fond à droite, est libre.

Lauren remercia le gardien d’un sourire, la barrière se leva et elle appuya aussitôt sur l’accélérateur ; nouveau crissement de pneus. Le vent souleva quelques mèches de ses cheveux, découvrant sur le front la cicatrice d’une ancienne blessure.

*

Seul au milieu de son salon, Arthur apprivoisait les lieux. Paul avait installé une petite chaîne stéréo sur l’une des étagères de la bibliothèque.

Il alluma la radio et s’affaira à déballer les derniers cartons empilés dans un coin. La sonnerie de la porte retentit, Arthur traversa la pièce. Une ravissante vieille dame lui tendait la main.

— Rose Morrison, je suis votre voisine !

Arthur lui proposa d’entrer, elle déclina l’invitation.

— J’aurais adoré papoter avec vous, dit-elle, mais j’ai une soirée très chargée. Bon, alors mettons-nous d’accord, pas de rap, pas de techno, éventuellement du R&B mais uniquement du bon et pour le hip hop, c’est à voir. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, sonnez à ma porte, insistez un peu, je suis sourde comme un pot !

Miss Morrison retraversa aussitôt le couloir. Amusé, Arthur resta quelques instants sur le palier avant de se remettre à la tâche.

Une heure plus tard, quelques crampes à l’estomac lui rappelèrent qu’il n’avait rien mangé depuis le repas servi dans l’avion. Il ouvrit le réfrigérateur sans grand espoir et découvrit avec surprise une bouteille de lait, une plaquette de beurre, un paquet de toasts, un sachet de pâtes fraîches et un petit mot de Paul qui lui souhaitait bon appétit.

*

Le hall des Urgences était plein à craquer. Civières, chaises roulantes, fauteuils, banquettes, le moindre espace y était occupé. Derrière la vitre de l’accueil, Lauren consultait la liste des admissions. Les noms des patients déjà traités avaient à peine le temps d’être effacés du grand tableau blanc qu’ils étaient déjà remplacés par d’autres.

— J’ai raté un tremblement de terre ? demanda-t-elle à la standardiste d’un ton ironique.

— Votre arrivée est providentielle, nous sommes débordés.

— Je vois ça ! Que s’est-il passé ? dit Lauren.

— Une remorque s’est détachée d’un camion, elle a terminé sa course dans la vitrine d’un supermarché. Vingt-trois blessés dont dix graves. Sept sont dans les boxes derrière moi, trois au scanner, j’ai bipé l’étage de réanimation pour qu’ils nous envoient du renfort, poursuivit Betty en lui tendant une pile de dossiers.

— C’est une belle soirée qui commence ! conclut Lauren en enfilant une blouse.

Elle entra dans la première salle d’examens.

La jeune femme endormie sur le lit devait avoir trente ans. Lauren consulta rapidement sa fiche d’admission. Un trait de sang filait de l’oreille gauche. L’interne aguerrie s’empara du petit stylo-lampe accroché à la poche de sa blouse et souleva les paupières de sa patiente, mais les pupilles ne réagissaient pas au faisceau de lumière. Elle examina les extrémités bleutées des doigts et reposa doucement la main de la jeune femme. Par acquit de conscience, elle plaça son stéthoscope à la base du cou, avant de remonter le drap jusqu’à la tête. Lauren regarda l’horloge accrochée au mur, annota la couverture de son dossier et sortit de la pièce pour se rendre dans le box voisin. Sur la feuille de service qu’elle avait laissée sur le lit, elle avait établi l’heure du décès à 20 h 21, l’heure d’une mort se doit d’être aussi précise que celle d’une naissance.

*

Arthur inspectait tous les recoins de la cuisine, il ouvrit chaque tiroir et finit par couper le feu sous l’eau frémissante. Il sortit de chez lui et traversa le palier pour sonner chez sa voisine. N’obtenant aucune réponse, il s’apprêtait à faire demi-tour quand la porte s’ouvrit.

— Vous appelez cela « sonner fort » ? dit Miss Morrison.

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