Marc Levy - Une autre idée du bonheur
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- Название:Une autre idée du bonheur
- Автор:
- Издательство:ROBERT LAFFONT
- Жанр:
- Год:2014
- ISBN:нет данных
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Agatha inclina le dossier du fauteuil, passa les bras derrière sa nuque, et contempla le spectacle qui s'offrait à elle.
– Tu ne peux imaginer le nombre de nuits que j'ai passées à rêver de voir ça.
– Combien ?
– Dix mille neuf cent cinquante trois.
Milly, qui avait toujours su apprivoiser les chiffres, fit un calcul mental.
– Où étiez-vous tout ce temps ?
– Nous parlerons demain, maintenant tais-toi et laisse-moi admirer le ciel.
5.
Tom s'éveilla avec le jour. Il rêvait d'un café et regarda sa montre en espérant qu'il n'aurait pas longtemps à attendre.
Vers 8 heures, un taxi vint se garer sur Merwood Lane, Helen sortit de la maison et prit place à bord.
Un peu plus tard, ce fut la porte du garage qui s'ouvrit. En voyant Max s'éloigner à bord d'une berline, Tom ne put s'empêcher de sourire, ravi que son sens de l'observation n'ait pas failli.
La veille, alors que Max lui tournait le dos pour rentrer chez lui, il lui avait bien semblé voir que l'une des deux places du garage était inoccupée.
Dans une banlieue résidentielle où ne passe aucun bus et sans commerces à moins de cinq miles, posséder une voiture est une nécessité. Celle d'Helen pouvait être en réparation, mais Tom ne croyait pas aux coïncidences.
Une vérification dans le fichier des immatriculations lui confirma que Max Pyzer possédait bien deux véhicules.
Tom aurait pu contacter le central avec la radio de bord, mais respectueux des usages, il fit appel à l'inspecteur pour lancer un avis de recherche, lui précisant qu'il ne fallait sous aucun prétexte stopper la Chevy noire ou interpeller son occupant.
Dès qu'il eut raccroché, il tourna le bouton de la radio et guetta la diffusion du message.
*
Moins de deux heures s'écoulèrent avant qu'une patrouille repère la Chevy, garée sur un trottoir en contrebas du Highway 76. Tom s'y rendit sans délai.
La fouille du véhicule ne lui apprit rien qu'il ne supposait déjà. Il n'avait pas de temps à perdre, ni besoin de la police scientifique pour lui confirmer qu'Agatha s'était trouvée derrière ce volant. Il pouvait sentir sa présence, comme si son fantôme était assis sur le fauteuil.
Raconter à Max qu'on avait retrouvé la Chevy et qu'un relevé d'empreintes était en cours le rendrait peut-être plus disert, mais Tom n'en était pas convaincu. Il avait la désagréable impression de tourner en rond, ce qu'il faisait effectivement en balayant le périmètre du regard.
Qu'était-elle venue faire ici ? On ne trouvait aux alentours qu'une station-service et quelques commerces. Il les visita un à un, présentant la photo d'Agatha et obtenant à chaque fois une fin de non-recevoir. Coiffeur, épicier, teinturier ou fripier n'avaient aucun souvenir de cette femme, et le pompiste fut tout aussi formel.
Tom cherchait à comprendre pourquoi Agatha avait abandonné son unique moyen de fuir, de surcroît en un lieu qui n'était pas desservi par les transports publics. Par acquit de conscience, il appela la compagnie de radio-taxis couvrant le quartier et se fit confirmer qu'aucune passagère n'avait été prise en charge récemment, à cette adresse ou dans ses environs. Puis il entra dans la station-service pour chercher le café qu'il n'avait toujours pas bu et en profita pour s'offrir un muffin. Au moment de payer, son regard se posa sur les trois moniteurs vidéo situés derrière le caissier. Sur l'un d'eux, on pouvait voir la zone autour de la caisse, sur l'autre la porte d'entrée de la supérette, le troisième dévoilait un angle élargi du périmètre de la station, on apercevait même au loin la Chevy garée sur le trottoir.
– Ces caméras enregistrent ? demanda Tom à l'employé en lui montrant son insigne de marshal.
– Oui, on change les bandes à la fin de chaque service, on les garde vingt-quatre heures avant de les réutiliser. Après trois vols à main armée l'an dernier, l'assurance a exigé qu'on mette en place un matériel de surveillance.
– J'ai besoin de visionner les cassettes, ordonna Tom.
L'employé le conduisit vers un petit local fermé à clé.
– C'est pour empêcher les braqueurs de partir avec, dit-il, fier de l'ingéniosité du système censé assurer sa protection.
Il installa Tom sur un tabouret face aux moniteurs et lui remit les bandes.
Tom commença par visionner en vitesse accélérée les enregistrements de la caméra filmant l'extérieur et surveilla l'horaire qui défilait au bas de l'écran.
Son cœur tambourina quand il vit entrer dans le champ une voiture noire qu'une silhouette poussait depuis la bretelle de sortie vers le trottoir. Et il se mit à battre plus fort encore quand cette silhouette apparut plus distinctement alors qu'elle marchait vers la station-service. Elle disparut de l'écran dès qu'elle passa sous l'auvent.
– Cette femme, dit Tom au pompiste, vous vous souvenez d'elle ?
– Franchement on ne voit pas grand-chose, c'est pas de la haute définition. Mais avec le matériel moderne que vous avez dans la police vous pourrez améliorer la netteté, non ?
Tom lui repassa la séquence.
– Peut-être bien ! s'exclama le pompiste. Je crois que c'est elle qui est venue me demander de l'aide, pendant que je servais un client. Sa voiture était en panne, elle voulait que je lui remplisse un jerrican d'électricité. J'ai cru qu'elle se foutait de moi, mais non, elle était tout ce qu'il y a de plus sérieux. Je vous jure, il y a des gens, on se demande s'ils n'ont pas débarqué de la lune le matin même.
– Vous n'êtes pas loin du compte. Et ensuite, qu'est-ce qu'elle a fait ?
– Aucune idée, répondit le pompiste. Je lui ai proposé d'appeler un dépanneur, elle a refusé et elle est repartie.
Ce qu'attestaient les images qui défilaient devant Tom. Mais pourquoi Agatha restait-elle dans la voiture ? se demanda-t-il.
Il continua de faire avancer l'enregistrement et écarquilla les yeux en la voyant ressortir deux heures plus tard, revenir vers la station et disparaître à nouveau sous l'auvent pour ne jamais réapparaître.
Il sortit la cassette du magnétoscope et lui substitua l'enregistrement effectué dans la supérette, qu'il fit défiler jusqu'au même horaire, priant pour qu'Agatha soit entrée.
Sans vouloir se l'avouer, il espérait plus que tout reconnaître ses traits, revoir son visage.
Hélas, la seule personne présente à l'image était une femme bien plus jeune et plus grande qu'Agatha. On la voyait, une canette de soda à la main, payer le pompiste et s'en aller.
– C'est une habituée. Une drôle de cliente, elle vient chaque soir, à peu près à la même heure, mettre deux gallons dans sa voiture, un Coca dans son gosier et bonsoir monsieur.
– Elle est repartie seule ?
– Dites, c'est vous le flic, pas moi. Elle l'était quand je l'ai saluée, après, je n'ai pas fait attention.
Tom appuya sur le bouton du magnétoscope. Il visionna trois fois la séquence, changea encore de cassette et réitéra l'exercice en étudiant les images prises à l'extérieur. Entre le moment où la jeune femme était sortie de la supérette et celui où sa voiture réapparaissait dans le champ, sept minutes s'étaient écoulées. La conductrice avait pu passer un appel, se remaquiller dans le rétroviseur, peut-être les deux. À moins, pensa-t-il, que quelque chose d'autre se soit produit.
L'immatriculation était illisible, mais le modèle de la voiture assez rare pour que Tom espère retrouver rapidement sa propriétaire.
– Est-ce qu'elle a utilisé une carte de crédit pour vous payer ? demanda Tom.
– Pour deux gallons d'essence et un Coca ? Du cash, rigola le pompiste, et jamais de pourboire, elle fait le plein toute seule.
Tom lui restitua les bandes et s'en alla.
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