Marc Levy - Une autre idée du bonheur
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- Название:Une autre idée du bonheur
- Автор:
- Издательство:ROBERT LAFFONT
- Жанр:
- Год:2014
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– Vous voulez la vérité ? reprit Max. J'ignorais totalement qu'elle s'était fait la belle. L'expression que j'ai empruntée quand vous me l'avez appris était destinée à masquer ma joie. C'est la meilleure nouvelle que j'ai entendue depuis longtemps ! Si je savais quoi que ce soit à son sujet, je ne vous en dirais rien. Oui, je suis allé la voir et qu'est-ce que ça prouve ? J'espère de tout mon cœur qu'elle vous filera entre les pattes. Vous vouliez que je sois honnête, je l'ai été on ne peut plus, maintenant fichez le camp de ma pelouse, allez où bon vous semble, moi, je vais me coucher, ma femme m'attend en effet. Bonne nuit, officier.
Max s'éloigna, la porte du garage se referma derrière lui.
Tom remonta à bord de son véhicule, tracassé. Il avait perçu un indice dont la nature lui échappait encore.
Il s'offrit un dîner dans un restaurant de bord de route, passa une heure dans sa voiture à compulser, sur le terminal informatique, les données concernant Max contenues dans les fichiers fédéraux. Ne trouvant rien de concluant, il inclina le dossier du fauteuil et chercha le sommeil.
Vers 2 heures du matin, réveillé par le passage d'un camion, il ouvrit grand les yeux et le détail qui lui avait échappé jusque-là lui apparut enfin.
Il reprit le volant et alla finir sa nuit sur Merwood Lane.
*
Elles enchaînaient les miles et ne se parlaient presque pas, chacune semblant perdue dans ses pensées. De temps à autre, Agatha se contentait d'indiquer à Milly l'itinéraire.
– J'ai faim, dit Milly, et je ne suis pas la seule.
Agatha jeta un œil à la jauge.
– Nous avons encore le temps.
– L'aiguille n'est pas très fiable, et puis quand le réservoir se vide, les gaz d'essence fatiguent le métal. Je refais le plein chaque jour pour éviter ça.
– Je n'avais jamais entendu quelqu'un de ton âge s'inquiéter de fatiguer du métal. Trouvons une station-service.
Quand elles croisèrent la première, Agatha la regarda passer en s'étonnant que Milly ne s'y arrête. Dix miles plus loin, elle fit halte à une station 7-Eleven.
Pendant que Milly s'affairait à la pompe, Agatha emporta la clé de contact et alla régler le plein dans la supérette.
Elle revint avec un grand sac en papier dans les bras. Milly l'attendait au volant.
– Ce n'était pas la peine.
– Je croyais que tu étais affamée ?
– Je parlais de confisquer la clé, répondit-elle en agitant un trousseau où se trouvait un double. Je vous ai dit que je vous accompagnerais, j'ai tenu ma promesse, à vous de tenir la vôtre.
– Je ne t'ai rien promis, et puis c'est une longue histoire.
– Nous avons quelques jours devant nous, les conversations sur le temps qu'il fait n'ont pas grand intérêt. J'ai bien compris que vous aviez un itinéraire précis.
– Je ne t'ai pas menti en te parlant de mes amis, sauf qu'ils ne vivent pas tous à San Francisco, et que je ne sais plus vraiment s'ils sont toujours mes amis, mais je voudrais leur rendre visite.
– Avec un revolver ? demanda Milly.
Agatha prit l'arme et la rangea dans la boîte à gants.
– Voilà, tu vois, je te fais confiance, enfin, j'essaye.
– Vous ne pouviez pas vous louer une voiture ?
– Je n'ai pas renouvelé mon permis depuis longtemps. Tu poses trop de questions. Roule, et trouve-nous un endroit plus agréable pour manger ces sandwichs. Tu aimes la dinde, j'espère ?
Au paysage suburbain succéda une campagne où n'apparaissaient plus que quelques hameaux. L'Oldsmobile grimpa à une colline. Arrivée au sommet, Milly bifurqua sur une route secondaire et s'arrêta le long d'une voie de chemin de fer désaffectée. Elle coupa le moteur, sortit de la voiture et suivit les rails jusqu'à un vieux pont qui surplombait la vallée.
Agatha emporta le sac et la rejoignit. Milly s'était assise à un endroit où le garde-corps avait disparu. Jambes ballantes dans le vide, elle prit le sandwich que lui tendait Agatha et l'attaqua avec appétit.
– Demain, il faudra que je téléphone à Frank, et à Mme Berlington pour m'excuser, dit-elle la bouche pleine.
– Qu'est-ce que tu comptes leur dire ? interrogea Agatha.
– Je ne sais pas encore. Que j'ai dû retourner chez moi.
– Où est-ce, chez toi ?
– Santa Fe, Nouveau-Mexique.
– Ils te demanderont pourquoi.
– Frank, j'en doute, ce n'est pas le genre à poser des questions.
– Pourquoi cela ? Il ne s'intéresse pas à toi ?
– Bien sûr que si, protesta Milly. C'est de ma faute, je n'aime pas beaucoup parler, et surtout pas de moi. Et puis, il me fait confiance. Il s'inquiétera un peu, me dira d'être prudente sur la route et de rentrer vite.
– Et Mme Berlingot ?
– Mme Berlington ! corrigea Milly en s'amusant à faire rouler le r . Je lui expliquerai que j'avais une affaire urgente à régler suite au décès de ma mère. Elle est morte il y a cinq ans, mais Mme Berlington n'en sait rien.
– J'en suis désolée, répondit Agatha.
– Moi aussi, soupira Milly. Ma mère était un peu rock'n'roll, la vie n'a pas toujours été facile pour nous, mais on ne s'ennuyait jamais ensemble. C'était quelqu'un de joyeux.
– Tant mieux pour elle, répliqua Agatha.
– Vous avez des enfants ? demanda Milly.
– Non, pas eu le temps.
– Vous étiez si occupée que cela ?
– On peut dire ça, oui. Et toi, tu as envie d'en avoir ?
– Pour l'instant, j'ai surtout envie de manger ce sandwich en admirant la vue.
– Il fait sombre, dit Agatha, on ne voit pas grand-chose.
– Si, au loin, on aperçoit les lumières d'un village, et juste en dessous, le lit d'une rivière. Avec la fonte des neiges, elle gonflera bientôt. J'aime bien les anciennes voies de chemin de fer, ajouta-t-elle en caressant le rail rouillé sur lequel elle s'était assise. En fait, je ne sais pas pourquoi, mais j'aime tout ce qui est ancien.
– J'avais cru le deviner avec ta voiture.
– Les vieilles choses ont une histoire, soupira Milly.
– Tu ne dis pas ça pour moi, j'espère ?
– Mais non, vous n'êtes pas vieille, maman avait à peu près votre âge.
– Ne te sens pas obligée d'être aimable, rétorqua Agatha d'un ton sec qui étonna Milly
– Je ne me forçais pas. Alors taisons-nous, puisque vous n'avez pas envie de faire la conversation.
Elles restèrent côte à côte, silencieuses, le regard perdu au loin.
– Je ne voulais pas être brusque, reprit Agatha en jetant l'emballage de son sandwich dans le vide.
– Vous n'avez aucun respect pour la nature ? demanda Milly.
– Si ça m'arrive, mais pas ce soir. Il est tard, allons nous coucher.
– Nous trouverons sûrement un endroit où dormir dans la vallée.
– Cette nuit, nous ferons chambre commune dans ta belle voiture. J'en ai plein les bottes de rouler et puis, comme j'apprécie la nature plus que tu ne le crois, dormir à la belle étoile me conviendra parfaitement.
Agatha se leva et repartit vers l'Oldsmobile. Milly resta seule un moment à regarder fixement le vide sous ses pieds. Elle jeta un caillou dans le ravin, comptant les secondes qui s'écouleraient avant que se fasse entendre le son de l'impact.
Quand elle regagna la voiture, Agatha avait la tête posée contre la vitre et semblait déjà dormir.
Milly avança la main vers la boîte à gants.
– N'y pense même pas, murmura Agatha.
Mais Milly n'obéit pas.
– Qu'est-ce que tu cherches ?
– Le paquet de cigarettes de Jo, il en laisse toujours un ici.
– Qui est Jo ?
– Ça aussi, c'est une longue histoire, répondit Milly.
Elle mit le contact et appuya sur le bouton de la capote qui s'ouvrit en grinçant.
– Vous vouliez dormir à la belle étoile, voilà tout un ciel étoilé, rien que pour vous, dit-elle en allumant sa cigarette.
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