Marc Levy - Une autre idée du bonheur

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Grafton fit non de la tête. Tom baissa son arme.

– La seconde est encore plus simple.

Il tira de sa poche une photo d'Agatha.

– Tu la reconnais ?

– Non, jamais vue.

De toute sa carrière, Bradley n'avait jamais frappé un homme à terre ou enchaîné. La violence n'était pas son truc et son interlocuteur, bien qu'il ne l'ait pas menotté, n'avait aucune vaillance à lui opposer.

Il l'aida à se redresser et lui tendit la paire de lunettes aperçue sur le guéridon près d'un cadavre de bouteille de bière. La monture avait dû être maintes fois rafistolée, à en juger par l'épaisseur du scotch qui retenait les verres.

– Regarde attentivement, reprit Tom, et réponds-moi.

– Oui, grommela Grafton, en ajustant ses lunettes, je la reconnais, mais c'était il y a un bail. D'après ce que je sais, elle est en taule.

– Tu n'es pas allé lui rendre visite ?

– On n'était pas amis, on se croisait parfois à des réunions, mais c'est tout, je l'ai jamais vue sur le terrain.

– Tu lui en connaissais, des amis qui vivraient dans le coin ?

– J'ai coupé les ponts avec ce monde-là, avec le monde tout court d'ailleurs. Maintenant vous allez me laisser tranquille ?

Grafton semblait sincère. Tom alla jeter un œil à la fenêtre, les deux garçons faisaient toujours le guet et il fut soulagé de constater que sa voiture reposait encore sur ses quatre roues. C'était bien là sa seule satisfaction du moment, il avait suivi le mauvais cheval et perdu un temps précieux.

Il s'apprêtait à partir quand il se retourna vers Grafton.

– Qui a payé ta caution ?

– Mon cousin, c'est pas la première fois, mais il a juré que c'était la dernière. Remarquez, ça aussi c'est pas la première fois.

– Qu'est-ce qu'il fait dans la vie ce cousin pour avoir les moyens d'être si généreux ?

– Ça le regarde, fichez-moi la paix !

Tom remercia Grafton et s'en alla.

De retour dans la rue, il paya ses guetteurs et s'installa au volant.

Il récupéra dans son sac le dossier de Grafton, le relut en détail, avec l'espoir soudain de n'avoir peut-être pas fait un si mauvais choix en prenant la route de Philadelphie.

*

– Pourquoi San Francisco ? demanda Milly

– Je suis attendue à dîner chez des amis, répondit Agatha.

– Ils sont patients ! L'avion aurait été plus rapide.

Agatha lui montra son revolver.

– Il paraît que de nos jours, c'est devenu difficile de monter à bord avec ça.

Une voiture de la Highway Patrol les doubla, le policier se maintint à leur hauteur et les regarda d'un air réprobateur. Agatha jeta un œil au cadran de vitesse et ordonna à Milly de ralentir immédiatement. Elle fit un grand sourire au policier qui les salua d'un signe de la tête et poursuivit sa route.

– Je me doute bien que depuis que je me suis invitée dans ta voiture tu gamberges et cherches tous les moyens possibles pour m'en faire descendre. Je ne te blâme pas, je ferais pareil à ta place. Tu te demandes même de temps à autre si j'aurais vraiment le cran de te tirer dessus. Je vais être franche, je n'en sais rien. Mais ce dont je suis certaine, c'est que je n'hésiterais pas à vider mon chargeur sur ton beau tableau de bord, tes portières et ton plancher. Tu as une idée du genre de dégâts que fait un revolver comme ça ? Eh bien, je vais te le dire, ça fait des trous si gros que tu n'aurais plus besoin de décapoter pour avoir les cheveux au vent. Ça ne doit pas se dénicher facilement un intérieur complet d'Oldsmobile, je doute même que ça se trouve encore. Et quand ce n'est plus d'origine, ça perd tout son charme. Alors, oublie toute initiative hasardeuse. Dis-toi qu'on va faire une virée sympathique et que dans cinq jours tu rejoindras ton Frank, Mme Berlingot et ta routine confortable. Et ne t'inquiète pas pour ton budget, c'est moi qui paierai l'essence. Nous sommes d'accord ?

Milly détacha ses cheveux et regarda Agatha.

– D'accord, je vous donne cinq jours, mais à une seule condition.

– Je n'ai pas l'impression que tu sois en mesure de m'imposer des conditions, mais je t'écoute quand même.

– Vous me dites toute la vérité, ce que vous faites là, et pourquoi vous voulez vous rendre à San Francisco avec ce revolver. Parce que si c'est pour aller buter quelqu'un, vous avez intérêt à me convaincre que c'est le pire des salauds, si vous voulez que je vous conduise jusqu'à lui.

Agatha la regarda, interloquée.

– Je crois qu'on va bien s'entendre, toi et moi ! dit-elle dans un grand éclat de rire.

*

Tom traversa un quartier résidentiel. Le long des rues, bordées de cerisiers en fleur et de jardins nourris, s'élevaient d'élégantes maisons à deux ou trois étages.

Il se rangea sur Merwood Lane et attendit tous feux éteints.

Alors que le soir avançait, il eut une pensée pour ses loups. Profitaient-ils de son absence pour rôder près de son cabanon ?

– Cinq ans, tu ne pouvais pas patienter ? Pourquoi maintenant ? Et qu'est-ce que tu cherches ? grommela-t-il.

Un rideau se souleva derrière l'une des fenêtres qu'il surveillait et il ressentit une appréhension en croyant apercevoir une ombre familière. Il avait foncé sans réfléchir, poussé par le devoir, mais était-il prêt à croiser son regard, à entendre sa voix ? Et que ferait-il si elle se cachait là ?

Vers 22 heures, l'une des deux portes du garage qui jouxtait la demeure s'ouvrit. Un homme apparut, un sac-poubelle à la main qu'il alla jeter dans un container au fond du jardin. Tom s'approcha de lui. L'homme perçut sa présence et se retourna.

– Je peux faire quelque chose pour vous ? lui demanda-t-il.

– Je l'espère, répondit Tom en présentant son insigne. J'ai deux questions à vous poser.

– Il est un peu tard, vous ne trouvez pas ?

– Je peux revenir demain avec un mandat, si vous préférez.

– Un mandat de quoi ?

– De perquisitionner votre domicile, votre bureau, éplucher vos comptes en banque.

– Et pour quelles raisons obtiendrez-vous un tel mandat ?

– Complicité d'évasion d'un prisonnier fédéral, monsieur Pyzer, ou dois-je vous appeler Reiner puisque c'était votre nom de famille avant que vous n'en changiez ? Je suis marshal, vous avocat, vous savez que les juges sont bien disposés à notre égard.

– Je ne suis pas pénaliste et je ne vois pas à quoi vous faites allusion.

Tom lui montra la photo d'Agatha, Max l'examina sans sourciller.

– Elle s'est évadée ?

– J'espère que vous êtes plus convaincant lorsque vous plaidez.

– Comme vous le voyez, je me débrouille plutôt pas mal, répliqua Max.

– Justement, vous avez une belle vie, que vous partagez avec une belle femme, ce serait stupide de vous retrouver derrière des barreaux pour avoir menti à un officier fédéral.

Max fusilla Tom d'un regard qui en disait long sur ce qu'il pensait de lui.

– Revenez demain avec votre mandat, je n'ai rien à cacher, vous ne m'intimidez pas.

Il laissa Tom en plan et s'éloigna.

– Vous êtes allé la voir combien de fois en prison ? cria Tom dans son dos.

Max s'arrêta et se retourna.

– Réfléchissez bien à votre réponse, demain j'aurai en main la liste des visites qu'elle a reçues.

– Vous ne m'y trouverez pas, j'ai changé de vie en même temps que de nom, tout cela appartient au passé.

– Les enregistrements vidéo du parloir prouveront peut-être le contraire, lâcha Tom. Je connais votre passé commun, ne me donnez pas l'envie d'aller fouiller trop loin. Il n'y a pas de prescription en ce qui vous concerne.

– Pourquoi est-ce que votre visage me dit quelque chose ? questionna Max en faisant un pas vers Tom.

– Parce que je ressemble à monsieur Tout-le-Monde, c'est le drame de ma vie, beaucoup de gens croient me connaître alors que je ne connais personne.

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