Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur

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– Petite sotte, ceux qui sont tombés pour que vous viviez dans un monde libre sont tous anonymes. Ces hommes de l'ombre servaient leur pays.

– Et combien de ces ombres formaient le contingent qui a tiré sur ma grand-mère ? Combien étaient-ils, ces vaillants serviteurs de la patrie, pour abattre une femme sans défense qui tentait de leur échapper ?

– J'en ai assez entendu, dit Knopf en se levant. Si votre grand-père vous a écoutée ce soir, il a dû se retourner dans sa tombe.

– Eh bien je l'aurai remis à l'endroit puisqu'il vous aura aussi entendu prendre la défense des assassins de sa femme !

Arnold Knopf s'éloigna dans l'allée. Suzie le rejoignit en courant.

– Aidez-moi à blanchir son nom, c'est tout ce que je vous demande.

Knopf se retourna vers Suzie et l'observa longuement.

– Une bonne leçon d'humilité vous ferait le plus grand bien. Et pour ça, il n'y a rien de mieux que d'être confronté à la réalité du terrain, murmura-t-il.

– Qu'est-ce que vous marmonnez ?

– Rien, je pensais à voix haute, dit Knopf en s'éloignant vers LaGuardia Place.

Les phares d'une voiture s'allumèrent, il s'installa à l'arrière et disparut pour de bon.

*

À 22 heures, Andrew s'apprêtait à quitter l'appartement de Simon.

— Tu veux vraiment rentrer chez toi ce soir ?

– C'est la cinquième fois que tu me poses la question, Simon.

– Je voulais juste m'en assurer.

– Je croyais que tu serais ravi que je libère le plancher, dit Andrew en refermant sa valise. Je passerai demain chercher le reste.

– Tu sais que si tu changes d'avis, tu peux revenir.

– Je ne changerai pas d'avis.

– Alors, je t'accompagne.

– Non, reste. Je t'appellerai en arrivant, c'est promis.

– Si je n'ai pas de tes nouvelles dans une demi-heure, je viens.

– Tout ira bien, je t'assure.

– Je sais que tout ira bien, et puis tu vas dormir dans des draps neufs !

– Exactement.

– Et tu m'as promis d'inviter à dîner celle qui te les a offerts !

– Aussi. À ce sujet, tu n'as jamais pensé à rappeler cette Kathy Steinbeck ?

– Quelle étrange idée, pourquoi me parles-tu d'elle ?

– Pour rien, ça m'est venu comme ça, mais songes-y.

Simon regarda son ami, perplexe.

Andrew empoigna son bagage et quitta l'appartement.

En arrivant au pied de son petit immeuble, il releva la tête vers ses fenêtres, les rideaux étaient tirés. Il inspira profondément avant d'entrer.

La cage d'escalier était plongée dans le noir jusqu'au troisième étage. Parvenu sur son palier, Andrew posa sa valise pour chercher ses clés.

La porte de son appartement s'ouvrit brusquement sur un homme qui le repoussa d'un violent coup porté à la poitrine. Andrew partit en arrière et heurta la rambarde. Le temps se figea alors que son corps basculait. Son assaillant le rattrapa par le col et le projeta à terre avant de se précipiter vers l'escalier. Andrew se rua sur lui et réussit à lui agripper l'épaule, mais l'agresseur se retourna en lui assenant un direct du droit. Il crut que son œil s'était enfoncé dans son crâne, il résista à la douleur et essaya de retenir son adversaire. Un uppercut aux côtes, suivi d'un autre au foie, le fit renoncer. Il se plia en deux et accepta l'issue du combat.

L'homme dévala les marches, la porte qui donnait sur la rue se referma en grinçant.

Andrew attendit de reprendre son souffle. Il se releva, récupéra sa valise et rentra chez lui.

– Bienvenue à la maison, grommela-t-il dans sa barbe.

L'appartement était sens dessus dessous, les tiroirs de son bureau ouverts et ses dossiers éparpillés sur le sol.

Andrew se rendit dans la cuisine, ouvrit le congélateur, mit des glaçons dans un torchon et se l'appliqua sur la paupière. Puis il alla constater l'étendue des dégâts dans le miroir de la salle de bains.

*

Il remettait de l'ordre depuis une heure lorsqu'on sonna. Andrew attrapa son veston et chercha son revolver dans la poche. Il le glissa dans son dos, sous la ceinture du pantalon et entrebâilla la porte.

– Qu'est-ce que tu fichais ? Je t'ai appelé dix fois, demanda Simon.

Puis il regarda Andrew.

– Tu t'es battu ?

– Je me suis fait dérouiller, plutôt.

Andrew fit entrer Simon.

– Tu as vu celui qui t'a fait ça ?

– Il avait ma taille, brun, je crois. Tout s'est passé très vite, la cage d'escalier était peu éclairée.

– Qu'est-ce qu'on t'a volé ?

– Qu'est-ce que tu veux qu'on vole ici ?

– Tu as vérifié si d'autres appartements avaient été cambriolés dans l'immeuble ?

– Je n'y ai pas pensé.

– Tu as appelé les flics ?

– Pas encore.

– Je vais voir si d'autres portes on été fracturées, dit Simon. Je reviens tout de suite.

Pendant que Simon inspectait les paliers, Andrew alla remettre son arme à sa place et ramassa en chemin le cadre photo tombé au pied de la cheminée.

– Tu as vu ce qui s'est passé, toi ? Que cherchait ce type ? murmura-t-il en regardant le visage souriant de son ex-femme.

Simon arriva dans son dos.

– Allez viens, on va chez moi, lui dit-il en lui ôtant la photographie des mains.

– Non, je finis de ranger et je me couche.

– Tu veux que je reste ?

– Ça va aller, répondit Andrew en reprenant le cadre.

Il le remit en place et raccompagna Simon à la porte.

– Je t'appelle demain, c'est promis.

– J'ai trouvé ça sur les marches, dit Simon en tendant à Andrew une enveloppe froissée, c'est peut-être tombé de la poche de ton cambrioleur. J'ai fait bien attention à la tenir du bout des doigts et dans le coin... pour ne pas fausser les empreintes.

Andrew leva les yeux au ciel, l'air consterné. Il attrapa l'enveloppe à pleine main et découvrit sous le rabat une photographie de Suzie et lui, au bas de l'immeuble, le soir où il lui avait confié ses clés. L'image était sombre, la prise de vue avait été réalisée sans flash.

– Qu'est-ce que c'est ? demanda Simon.

– Un prospectus, répliqua Andrew en rangeant l'enveloppe dans sa poche.

Après le départ de Simon, il s'installa à son bureau pour étudier le cliché de plus près. Celui qui avait pris cette photo les avait épiés depuis l'angle de Perry et de West 4th. Il retourna la photographie et vit au dos trois traits de marqueur noir. En l'approchant de la lampe, il essaya de deviner ce que l'on avait biffé, mais en vain.

L'envie d'alcool se fit plus pressante que jamais. Andrew ouvrit tous les placards de la cuisine. La femme de ménage avait bien fait son travail et il n'y trouva que de la vaisselle. Le caviste le plus proche se situait au coin de Christopher Street, mais à minuit passé, son rideau de fer serait baissé.

Il se sentait incapable de s'endormir sans avoir bu quelque chose. Il ouvrit machinalement le réfrigérateur et trouva une bouteille de vodka accompagnée d'un petit mot suspendu au goulot.

« Que votre première nuit soit belle. Merci pour tout. Suzie. »

Andrew ne raffolait pas de la vodka, mais c'était mieux que rien. Il s'en servit un grand verre et s'installa dans le canapé du salon.

*

Le lendemain matin, assis au pied d'une colonne, en haut des grands escaliers de la bibliothèque, un café à la main et un journal posé sur les genoux, Andrew levait la tête à intervalles réguliers pour observer les alentours.

Lorsqu'il vit Suzie Baker grimper les marches, il s'avança vers elle. Il la fit sursauter en la prenant par le bras.

– Désolé, je ne voulais pas vous faire peur.

– Qu'est-ce qui s'est passé ? lui demanda-t-elle en voyant les ecchymoses sur son visage.

– J'allais précisément vous poser la question.

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