Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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– C'est très gentil, mais ce n'était pas nécessaire.
– Je voulais vous remercier de votre hospitalité.
Et tandis que Suzie parlait, Andrew l'imagina, dans un magasin, lui choisissant une parure de draps ; et cette image, sans qu'il puisse se l'expliquer, le toucha.
– Vous serez à la bibliothèque demain ?
– Peut-être, répliqua Suzie.
– Alors, peut-être à demain, répondit Andrew en se levant.
*
En sortant du restaurant, Andrew trouva un courriel sur son mobile.
Cher Monsieur,
Bien que vous ne me soyez pas sympathique, ma fibre patriotique exacerbée par vos propos m'a poussé à vous prouver que nous vivons de ce côté de l'Atlantique dans le même siècle que vous, et parfois même avec une longueur d'avance. La médecine que nous pratiquons en France, comme notre système de santé, en est un parfait exemple qui pourrait inspirer l'un de vos articles. La sécurité de nos hôpitaux n'a elle non plus rien à envier à la vôtre, vous en conviendrez certainement puisque je joins à ce courrier des photographies prises par nos systèmes de surveillance aux abords de notre établissement. Celles-ci furent prises au matin de la sortie de la patiente dont vous vous inquiétiez. Vous en apprécierez certainement la netteté et le fait que nous les conservions une année pleine.
Cordialement.
Pr Hardouin
Andrew ouvrit les pièces jointes et attendit qu'elles s'affichent.
Il reconnut Suzie allongée sur une civière que quelqu'un guidait vers l'intérieur d'une ambulance. Il zooma sur la photographie et reconnut aussi le visage de l'homme qu'il avait vu sortir de l'épicerie d'Ali.
Andrew sourit à l'idée que Suzie ait un esprit au moins aussi retors que le sien, et il fut certain qu'elle serait à la bibliothèque le lendemain.
*
Il héla un taxi, appela Dolorès en chemin et se fit déposer au journal.
Elle l'attendait à son bureau et avait déjà commencé d'étudier les photos qu'Andrew lui avait transférées.
– Vous allez me dire de quoi il s'agit, Stilman, ou je vais mourir idiote ?
– Vous avez pu en tirer quelque chose ?
– Une plaque d'immatriculation et le nom de la compagnie d'ambulances qui sont parfaitement visibles.
– Vous l'avez contactée ?
– C'est dingue que vous me demandiez encore ce genre de choses après toutes ces années.
Andrew savait à l'attitude de Dolorès qu'elle avait obtenu des informations et qu'elle prenait un plaisir fou à le faire mariner.
– C'est une société norvégienne qui leur a commandé le transfert. Le patron à qui j'ai parlé assurait le convoiement, il se souvient très bien de ces deux clients. Ce n'est pas tous les jours qu'il emmène une patiente américaine à l'aéroport de Genève. La fille était absolument ravissante, m'a-t-il confié. Au moins en voilà un qui n'aura pas besoin de se faire prescrire des lunettes, ce qui n'est pas le cas de tout le monde ! Le type qui accompagnait votre Cendrillon se prénomme Arnold, c'est tout du moins comme cela qu'elle s'adressait à lui. Mais elle n'a jamais prononcé son nom de famille.
Andrew se pencha sur l'écran d'ordinateur, la photographie visible dans de meilleures proportions que sur son téléphone portable lui permettait de voir plus en détail le visage de cet homme. Non seulement ses traits lui étaient familiers, mais son prénom ne lui était pas étranger. Soudain, Andrew reconnut son voisin de cimetière.
– Vous faites une de ces têtes, on dirait que vous avez vu un fantôme.
– Vous ne croyez pas si bien dire. Arnold Knopf !
– Vous le connaissez ?
– Je serais incapable de vous dire pourquoi, mais c'est fort probable puisqu'il apparaît dans mes cauchemars chaque nuit.
– Alors, c'est un soûlard avec qui vous avez picolé une nuit !
– Non, et arrêtez avec ça, Dolorès !
– Pas tant que vous ne retournerez pas aux réunions des Alcooliques anonymes.
– Pas si anonymes que ça puisque nous nous y retrouvions.
– Mais personne au journal ne le sait, vous n'avez donc aucune excuse. Creusez-vous les méninges, vous l'avez forcément rencontré quelque part.
– Vous avez fait du bon boulot. Comment avez-vous réussi à faire parler le patron de cette compagnie d'ambulances ?
– Je vous en pose des questions, moi, sur la façon dont vous rédigez vos papiers ? Je me suis fait passer pour une pauvre employée de compagnie d'assurances qui avait perdu un dossier et qui allait aussi perdre son travail si elle n'arrivait pas à le reconstituer avant que son directeur ne s'en rende compte. J'ai larmoyé au téléphone en lui disant que j'enchaînais une deuxième nuit blanche. Les Français sont très sensibles vous savez... Non, vous n'en savez rien.
Andrew souleva délicatement le poignet de Dolorès et lui fit un baisemain.
– Vous me connaissez mal, dit-il.
Andrew prit les photos imprimées par Dolorès et se retira.
– Vous avez vraiment la tête dans le potage, mon pauvre vieux, dit Dolorès en le rappelant.
– Qu'est-ce que j'ai encore fait ?
– Vous croyez vraiment que je me suis arrêtée là ?
– Vous avez autre chose ?
– Une fois arrivée à Genève, vous pensez que les ambulanciers l'ont jetée dans une poubelle, votre Suzie Baker ?
– Non, mais je connais la suite, elle a été rapatriée chez nous.
– Sur quelle compagnie, vers quelle ville et dans quel hôpital a-t-elle été traitée ? Vous savez tout ça, monsieur le reporter ?
Andrew tira l'unique chaise du bureau de Dolorès Salazar et s'y assit.
– Un avion privé, et pas des moindres, Genève-Boston sans escale.
– Pour quelqu'un qui prétend ne pas avoir de quoi se racheter un matelas, elle a les moyens, siffla Andrew.
– Qu'est-ce que vous avez fait à son matelas ?
– Mais rien du tout, Dolorès.
– Et puis après tout, ça ne me regarde pas. Son billet n'a pas dû lui coûter très cher, l'appareil appartient à la NSA. Pourquoi voyageait-elle à bord d'un avion affrété par une agence gouvernementale ? Je n'en sais encore rien et c'est au-dessus de mes compétences. J'ai aussi contacté tous les hôpitaux de Boston et de ses environs, aucune trace d'une Suzie Baker dans leurs fichiers. Maintenant, à vous de jouer, mon vieux. Et surtout quand vous voudrez bien éclairer ma lanterne, ne vous privez pas, l'interrupteur se trouve à l'entrée de mon bureau.
Andrew sortit troublé de sa conversation avec Dolorès. Il se rendit à son bureau et remit au lendemain son projet de réemménager chez lui. Peu lui importait, il passerait probablement la nuit au journal.
7.
Washington Square, 20 heures
Arnold Knopf avança dans l'allée principale, scrutant du coin de l'œil tous ceux qu'il croisait sur son chemin. Un clochard dormait sur un coin de pelouse, emmitouflé dans une vieille couverture ; un trompettiste répétait ses gammes au pied d'un arbre ; des promeneurs de chien croisaient des fumeurs esseulés ; un couple d'étudiants s'embrassait, assis sur le rebord de la fontaine ; un peintre devant son chevalet composait un monde de couleurs à la lueur d'un réverbère et un homme, bras au ciel, interpellait le Seigneur.
Suzie l'attendait sur un banc, le regard dans le vide.
– J'avais cru comprendre que vous vouliez que je vous fiche la paix ? dit Arnold Knopf en prenant place à côté d'elle.
– Vous croyez aux malédictions, Arnold ?
– Avec tout ce que j'ai pu voir dans ma carrière, j'ai déjà du mal à croire en Dieu.
– Moi, je crois aux deux. Et tout, autour de moi, semble maudit. Ma famille comme ceux qui s'en approchent.
– Vous avez pris des risques inconsidérés, vous en avez payé les conséquences. Ce qui me fascine, c'est que vous vous entêtiez. Qu'est-ce que c'est que ce regard ? Ne me dites pas que vous vous inquiétez pour votre journaliste ?
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