Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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– Alors, suivez au moins ce conseil. Puisque nous parlons de chat, cessez de jouer à la souris avec lui, briefez-le, dites-lui le peu que vous savez.
– C'est trop tôt, je sais comment fonctionne ce type, personne ne peut lui imposer son sujet. Il faut que ça vienne de lui, sinon, ça ne marchera pas.
– La pomme ne tombe vraiment pas loin de l'arbre, soupira Knopf.
– Qu'est-ce que vous suggérez par là ?
– Vous m'avez très bien compris. Au revoir, Suzie.
Knopf emporta la boîte de pâtée pour chat à la caisse, déposa trois dollars sur le comptoir d'Ali et sortit de l'épicerie.
Cinq minutes plus tard, Suzie en sortit à son tour et fila dans la nuit vers l'appartement d'Andrew.
*
– Et si elle nous avait vus, râla Simon, tu lui aurais dit quoi ? Qu'on promenait le chien ?
– Elle est vraiment bizarre.
– Qu'est-ce qu'elle a de bizarre ? Elle aime s'endormir devant la télévision, tu t'es gouré sur le modèle des piles, elle est retournée en acheter.
– Peut-être.
– On peut y aller maintenant ?
Andrew jeta un dernier regard vers l'épicerie et se mit en marche.
– D'accord, admettons qu'elle ait menti sur sa date d'arrivée à New York, ce n'est pas très grave. Elle doit avoir ses raisons.
– Il n'y a pas qu'elle qui ait menti ce soir. Depuis quand tu n'es plus célibataire ?
– C'est pour toi que j'ai fait ce mensonge. J'ai bien vu que je lui avais tapé dans l'œil, mais cette femme, c'est ton genre à toi. Je vous observais assis côte à côte et c'était comme une évidence. Tu veux que je te dise le fond de ma pensée ?
– Pas sûr, non.
– La paranoïa que tu entretiens à son sujet, c'est parce qu'elle te plaît et tu te cherches mille raisons de ne pas te l'avouer.
– Je savais que j'aurais préféré ne pas entendre ça.
– Lequel de vous deux a engagé la conversation avec l'autre la première fois que vous vous êtes parlé ?
Andrew ne répondit pas.
– Ben tiens ! s'exclama Simon en écartant grand les bras.
Et avançant dans les rues du West Village, Andrew se demanda si son meilleur ami était loin de la vérité. Puis il repensa à cet homme qui était sorti de chez Ali, peu de temps avant Suzie. Il aurait juré l'avoir aperçu à la bibliothèque.
*
Le lendemain, alors qu'Andrew arrivait à la bibliothèque, il reçut un appel du professeur Hardouin.
– J'ai effectué les recherches que vous m'aviez demandées, dit-il. Mais elles ne sont pas très concluantes.
– Je vous écoute.
– Nous avons bien admis au début de l'année une jeune femme de nationalité américaine victime d'un accident sur le mont Blanc. D'après l'une de nos infirmières, la patiente souffrait d'hypothermie et d'engelures sérieuses. Elle devait subir une amputation le lendemain.
– Que devait-on lui amputer ?
– Des doigts, c'est classique dans ce genre de cas, mais je ne sais pas à quelle main.
– Vos dossiers médicaux n'ont pas l'air d'être bien renseignés, soupira Andrew.
– Ils le sont parfaitement, mais nous n'arrivons pas à retrouver celui de cette patiente. L'hiver fut rude, entre les skieurs, les randonneurs et les accidentés de la route, nous étions débordés et en sous-effectif, je l'avoue. Son dossier administratif a dû être emporté par mégarde avec son dossier médical lors de son transfert.
– Quel transfert ?
– Toujours d'après notre infirmière, un proche de la victime s'est présenté quelques heures avant l'intervention et l'a emmenée à bord d'une ambulance médicalisée qu'il avait affrétée. Ils sont partis à Genève où un avion les attendait en vue d'un rapatriement aux États-Unis. Marie-Josée m'a confié s'être opposée à ce départ, car l'amputation devait être réalisée sans délai, le risque de gangrène était sérieux. Mais la jeune femme avait repris connaissance et elle tenait à ce que l'intervention soit pratiquée dans son pays. Nous n'avons pas pu nous opposer à sa volonté.
– Donc, si je comprends bien, vous n'avez aucune idée de son identité ?
– Hélas, non.
– Et vous ne trouvez pas ça bizarre ?
– Si, enfin non, je vous l'ai dit, dans la précipitation...
– Le dossier de la patiente s'est envolé avec elle, oui vous me l'avez dit. Les soins vous ont été réglés tout de même. Qui les a payés ?
– Cette information se trouvait aussi dans le dossier, avec le bon de sortie.
– Vous n'avez pas de caméras de surveillance à l'entrée de votre hôpital ? Question idiote, à quoi servirait une caméra à l'entrée d'un moulin...
– Je vous demande pardon ?
– Rien, et l'équipe qui lui a porté secours en montagne ? Ils ont bien dû trouver des papiers sur elle ?
– Figurez-vous que je me suis fait la même réflexion. J'ai même pris l'initiative de téléphoner à la gendarmerie, mais ce sont des guides de montagne qui l'ont repérée. Compte tenu de son état, ils l'ont évacuée sans perdre de temps. Dites-moi, vous enquêtez sur la qualité de nos soins hospitaliers ou sur le sort de cette femme ?
– À votre avis ?
– Dans ce cas, vous m'excuserez, mais j'ai un hôpital à gérer.
– Et vous avez du boulot, apparemment !
Andrew n'eut pas le loisir de remercier Edgar Hardouin, qui venait de lui raccrocher au nez.
Préoccupé par sa conversation, Andrew rebroussa chemin sur les grands escaliers de la bibliothèque. Suzie, qui l'observait depuis la dernière marche, le vit s'éloigner vers la 42 e Rue.
6.
Andrew passait une sale nuit. Léviter sur sa stèle à contempler l'autoroute en plein désarroi, jusqu'à ce que Valérie vienne lui rendre une visite et qu'il finisse par se réveiller en sueur, n'avait rien de plaisant.
Ce qui le troublait, c'était de connaître par cœur le déroulement de ce cauchemar, et de se laisser pourtant surprendre chaque fois, lorsqu'il la voyait descendre de son break et avancer vers lui.
Pourquoi son esprit tordu le laissait-il ignorer tout de la suite alors qu'à son réveil il était hanté par ce qu'elle était venue faire sur sa tombe ?
Les ressorts du canapé lui meurtrissaient le dos et il finit par s'avouer qu'il était peut-être temps de rentrer chez lui.
En prêtant sa chambre à cette Suzie Baker, il avait espéré que son passage viendrait troubler la mémoire du lieu, que son odeur s'y imprégnerait, en effaçant une autre. Il aurait été incapable de formuler précisément ce qu'il avait en tête, mais cela ressemblait à quelque chose comme cela.
Il entendit Simon ronfler de l'autre côté de la cloison. Il se leva sans bruit et récupéra la bouteille de Fernet qu'il avait cachée dans un vase. La porte du réfrigérateur grinçait à réveiller un mort, alors il renonça au Coca, et but de longues gorgées au goulot. La boisson avait un goût encore plus amer, mais l'alcool lui fit du bien.
Il alla s'asseoir sur le rebord de la fenêtre et réfléchit. Quelque chose le préoccupait.
Son carnet se trouvait sur le bureau de Simon. Il entrouvrit la porte et attendit que ses yeux s'accommodent à la pénombre.
Simon marmonnait dans son sommeil. Andrew avança à pas de loup. Alors qu'il approchait du secrétaire, il entendit son ami murmurer nettement : « Je t'aimerai toujours, Kathy Steinbeck. »
Et Andrew dut se mordre la langue pour ne pas rire.
Il chercha le carnet à tâtons, l'attrapa du bout des doigts et ressortit aussi furtivement qu'il était entré.
De retour dans le salon, il relut attentivement ses notes et comprit enfin ce qui lui avait échappé. Quel était cet avion dont lui avait parlé Suzie Baker et comment se procurer le manifeste de ses passagers ?
Sachant qu'il ne dormirait plus, il s'habilla, rédigea un mot à Simon qu'il posa sur le comptoir de la cuisine et s'en alla.
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