Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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– Vous ne me faites pas visiter ?
– Non, je n'y tiens pas.
Andrew salua Suzie.
– Je pourrais avoir votre numéro de téléphone ? Pour vous rendre vos clés...
– Vous me les rendrez à la bibliothèque. J'y suis tous les jours.
*
Suzie inspecta méticuleusement l'appartement d'Andrew, lui trouvant du charme. Elle repéra la photographie de Valérie, dans son cadre posé sur la cheminée.
– C'est toi qui lui as brisé le cœur ? Quelle idiote, je voudrais pouvoir échanger nos rôles. Je te le rendrai, peut-être, mais plus tard, pour l'instant j'ai besoin de lui.
Et Suzie retourna le cadre face contre mur avant d'aller visiter la chambre.
Au milieu de l'après-midi, elle passa chez elle chercher quelques affaires.
En entrant, elle ôta son manteau, alluma et sursauta à la vue de l'homme assis à son bureau.
– J'avais dit « mettre en désordre », pas tout dévaster ! dit-elle en refermant la porte.
– Il vous a confié ses clés. Pour ce qui est d'attirer son attention, c'est plutôt réussi. Vous devriez me remercier.
– Vous me suivez, maintenant ?
– Simple curiosité. Il est rare que l'on fasse appel à mes services pour se cambrioler soi-même, alors forcément, je me pose des questions.
Suzie se rendit dans la cuisine, ouvrit le placard, attrapa un paquet de céréales sur l'étagère, sortit une liasse de billets cachée au fond de l'emballage et retourna dans le salon.
– Six mille, le solde de ce que vous m'aviez prêté, vous pouvez compter, dit-elle en lui tendant l'argent.
– Qu'est-ce que vous lui voulez à ce type ? s'enquit Arnold Knopf.
– Vous le dire ne fait pas partie de notre petit arrangement.
– Notre petit arrangement tire à sa fin. J'ai fait ce que vous m'aviez demandé. Et j'ai passé plus d'heures à la bibliothèque au cours de ces derniers jours que tout au long de ma vie, même si j'apprécie la lecture d'un bon livre. N'eût été le respect que je portais à votre grand-père, je ne serais jamais sorti de ma retraite.
– Ce n'est pas une question de respect, mais de dettes, combien de fois mon grand-père vous a-t-il tiré d'affaire ?
– Mademoiselle Baker, vous ignorez tant de choses.
– Quand j'étais gamine, vous m'appeliez Suzie.
– Mais vous avez grandi.
– Je vous en prie Arnold, depuis quand prend-on sa retraite dans votre métier ? Et ne me dites pas que c'est en jardinant que vous réussissez à entretenir une telle forme à votre âge.
Arnold Knopf leva les yeux au ciel.
– Pourquoi l'avoir choisi lui plutôt qu'un autre ?
– Sa tête dans le journal, elle m'a plu, je me fie toujours à mon instinct.
– Vous êtes plus retorse que cela. C'est parce qu'il a frôlé la mort, vous croyez que cela a fait de lui une tête brûlée que vous pourrez manipuler à votre guise.
– Non, pas tout à fait. C'est parce qu'il l'a frôlée pour aller jusqu'au bout de son enquête et que rien ne l'aurait fait renoncer. Il recommencera, ce n'est qu'une question de temps. La quête de la vérité est sa came, nous sommes pareils.
– En ce qui le concerne, je n'en sais rien, vous avez peut-être raison, mais vous vous surestimez, Suzie. Et votre quête obsessive vous a déjà coûté beaucoup. Vous auriez pu y passer vous aussi. Vous n'avez pas oublié ce qui est arrivé à celui que vous avez entraîné dans votre projet ?
– Fichez le camp, Arnold. Vous avez votre argent, nous sommes quittes.
– J'ai promis à votre grand-père de veiller sur vous. Nous serons quittes le jour où je ne serai plus. Au revoir, Suzie.
Et Arnold Knopf s'en alla.
*
Le matin suivant, Andrew arriva pile à l'heure en conférence de rédaction. Il y prit même quelques notes, ce qui n'échappa pas à sa rédactrice en chef.
Au sortir de la réunion, elle s'arrangea pour emprunter l'ascenseur avec lui.
– Vous êtes sur un coup, Stilman ?
– Je vous demande pardon ?
– Ce matin en réunion, j'ai croisé le regard de quelqu'un que je n'avais plus vu depuis longtemps.
– J'en suis ravi pour vous, de qui s'agit-il ?
– Sur quoi travaillez-vous ? Et ne me reparlez pas de l'Afrique du Sud, je n'y crois pas une seconde.
– Je vous le dirai en temps voulu, répondit Andrew.
Les portes de la cabine s'ouvrirent. Andrew se dirigea vers son bureau, attendit qu'Olivia Stern s'éloigne et fit demi-tour pour redescendre au sous-sol par l'escalier de secours.
Il passa la matinée à la salle d'archives. Il trouva trace d'une Suzie Baker, notaire à Dexter, d'une Suzie Baker professeur de psychologie à l'université James Madison en Virginie, d'une Suzie Baker artiste peintre, d'une Suzie Baker professeur de yoga, d'une Suzie Baker administratrice à l'université de Warwick, et de vingt autres Suzie Baker. Mais après avoir consulté tous les moteurs de recherche imaginables, il fut incapable de glaner la moindre information sur la Suzie Baker qu'il avait rencontrée à la bibliothèque. Et ceci l'intrigua bien plus que s'il avait découvert quoi que ce soit à son sujet. À l'heure des réseaux sociaux, il était impossible qu'une personne n'eût laissé aucune trace de sa vie sur Internet.
Andrew songea à passer un coup de fil à l'un de ses contacts dans la police, mais il se rappela que sa voisine de bibliothèque sous-louait son appartement. Il n'y avait aucune raison que l'électricité ou le gaz fussent à son nom. Sans pièce administrative, impossible d'en apprendre plus. La Suzie Baker à qui il avait confié les clés de son appartement restait dans un anonymat complet ; quelque chose clochait là-dedans et Andrew savait que lorsque ses sens étaient en alerte, il se trompait rarement.
L'un de ses copains de collège travaillait au service des impôts municipaux. Il décrocha son téléphone et apprit par lui que l'appartement 6B au 65 Morton Street était la propriété d'une société norvégienne. Drôle d'identité pour une prétendue amie partie quelques mois en Europe. Andrew se leva pour se dégourdir les jambes et réfléchir.
– Qui êtes-vous, Suzie Baker ? grommela-t-il en reprenant place devant son écran d'ordinateur.
Il pianota « Accident mont Blanc » sur le clavier et trouva une liste de drames survenus en montagne.
Un entrefilet sur le site d'un quotidien français relatait l'intervention d'une équipe de secours qui avait récupéré en janvier dernier une alpiniste qui avait passé deux nuits bloquée par une tempête à 4 600 mètres. La victime, qui souffrait d'engelures et d'hypothermie, avait été évacuée vers le centre hospitalier de Chamonix. Andrew jeta un coup d'œil à la pendule murale. Il était 11 heures du matin à New York, 17 heures en France. Il attendit de longues minutes au téléphone avant de réussir à joindre la rédaction du Dauphiné , mais il ne comprit pas un mot de ce que son correspondant lui disait, bien que ce dernier eût fait l'effort de s'adresser à lui dans sa langue. Il passa un autre appel, au centre hospitalier de Chamonix et souhaita parler au directeur, se présentant pour ce qu'il était, c'est-à-dire un journaliste du New York Times . On le fit patienter, la personne au bout du fil nota le numéro auquel on pouvait le rappeler et elle raccrocha. Andrew était persuadé que sa demande resterait lettre morte et qu'il lui faudrait harceler l'hôpital avant qu'on veuille bien le renseigner. Mais son téléphone sonna trente minutes plus tard. Edgar Hardouin, directeur du CHU, voulait savoir en quoi il pouvait lui être utile.
Andrew lui parla de Suzie Baker, déclarant qu'il écrivait un papier sur les soins prodigués aux touristes américains voyageant en Europe. Le directeur ne se souvenait pas de ce cas. À sa décharge, expliqua-t-il, son hôpital accueillait un nombre important de blessés en montagne, mais il promit de consulter les dossiers et de le joindre le lendemain.
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