Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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L'appartement en angle comptait six fenêtres. Les stores étaient baissés, aucun risque qu'un voisin l'aperçoive de l'autre côté de la rue. L'homme vérifia l'heure à sa montre et se mit au travail. Il lacéra l'assise et les dossiers du canapé, retourna le tapis, les cadres photo accrochés aux murs, ouvrit les tiroirs du bureau et, après avoir fait le tour de l'appartement, continua sa fouille dans la chambre à coucher. La literie subit le même sort que le canapé, puis ce fut au tour du fauteuil à l'entrée de la salle de bains, et le contenu de la commode atterrit sur le matelas éventré.
Quand il entendit des bruits de pas sur le palier, l'homme regagna rapidement le salon, serra le manche du couteau qui se trouvait dans sa poche et se plaqua au mur, retenant sa respiration. Derrière la porte, une voix appelait.
L'homme sortit lentement son arme, et se força à rester calme. La voix se tut mais un souffle persista de l'autre côté de la cloison. Enfin, le souffle s'éteignit et les pas s'éloignèrent.
Le silence revenu, l'homme jugea qu'il était trop dangereux d'emprunter l'escalier intérieur. Celui qui avait suspecté sa présence avait peut-être appelé les flics. Le commissariat se trouvait à quelques rues et les rondes étaient fréquentes.
Il attendit encore un instant avant de se décider à sortir de l'appartement. Il repéra la fenêtre entrouverte au bout du couloir et gagna l'escalier d'incendie qui longeait la façade. En décembre, bien que l'hiver tardât à venir, la frondaison des arbres n'était plus qu'un lointain souvenir ; s'il descendait jusqu'à la rue, on finirait par le voir et il était souhaitable pour son commanditaire que personne ne puisse donner son signalement. À l'étage inférieur, il enjamba le garde-corps et se faufila sur l'escalier adjacent. Il regarda par la fenêtre du cinquième, et, d'un coup de coude, en cassa le carreau. Le loquet glissa sans difficulté, le châssis de la fenêtre ne fut guère plus difficile à soulever. L'homme se contorsionna pour entrer dans l'immeuble voisin dont il ressortit sans avoir croisé âme qui vive.
Puis, il bifurqua au croisement de rues et disparut.
*
Andrew avait pris soin de ne pas adresser la parole à sa voisine depuis qu'elle s'était installée en face de lui. Pour tout bonjour, il s'était contenté d'un signe qu'elle lui avait rendu en s'asseyant. Depuis deux heures, chacun était attelé à sa lecture.
Le téléphone portable de Suzie Baker vibra sur la table. Elle prit connaissance du message qui venait de s'afficher et murmura un juron.
– Un problème ? finit par questionner Andrew.
– Oui, je crois, répondit Suzie Baker en le regardant droit dans les yeux.
– Je peux vous aider ?
– J'en doute, à moins que vous ne m'ayez menti et ne soyez de la police, répliqua-t-elle en se levant.
– Je ne sais pas mentir, ou si mal. Qu'est-ce qui vous arrive ?
– La porte de mon appartement est entrouverte, l'intendant de mon immeuble pense qu'il y a quelqu'un à l'intérieur, il n'a pas osé entrer et veut savoir si j'y suis.
– Mais vous n'y êtes pas, dit Andrew, se maudissant aussitôt d'avoir formulé une réponse aussi stupide.
Suzie acquiesça de la tête et s'éloigna vers la sortie, oubliant son livre.
Andrew attrapa l'ouvrage et la suivit. Un petit cahier glissa des pages et tomba par terre. Andrew le ramassa, posa le livre sur le comptoir devant Yacine, accéléra le pas et arriva sur le parvis juste à temps pour voir Suzie Baker s'engouffrer dans un taxi.
– Et maintenant tu fais quoi, gros malin ? jura-t-il dans sa barbe.
La circulation était dense sur la Cinquième Avenue, les voitures roulaient pare-chocs contre pare-chocs, et Andrew était certain que la Septième comme la Neuvième ne seraient guère plus fluides. En prenant le métro, il arriverait avant elle.
– Une ânerie de plus ! conclut-il en s'engouffrant dans la station.
Lorsqu'il ressurgit à la hauteur de la 4 e Rue, il n'eut de cesse de se demander comment il expliquerait à sa voisine de table qu'il connaissait son adresse. Aucune idée ne lui vint.
Alors qu'il arrivait à proximité de l'immeuble, Suzie Baker descendait de son taxi. Sans réfléchir, il cria un « Mademoiselle » qui la fit se retourner.
– Qu'est-ce que vous faites là ?
– Vous aviez oublié votre livre, je l'ai rendu à votre place, et en sortant, je vous ai vue grimper dans votre taxi. L'idée que vous vous retrouviez seule en face d'un cambrioleur m'inquiétait. C'est idiot, j'en conviens. Vous avez certainement appelé la police. Mais comme je ne vois aucune voiture de patrouille devant votre porte, je suppose qu'il s'agissait d'une fausse alerte et qu'ils sont déjà repartis. Je vais faire de même. Au revoir, mademoiselle, dit Andrew en tournant les talons.
– Comment avez-vous eu mon adresse ? cria-t-elle dans son dos.
Andrew se retourna.
– J'ai sauté dans un taxi, je lui ai donné un pourboire pour qu'il vous suive. Je suis arrivé en même temps que vous.
– À la vitesse à laquelle nous roulions, vous auriez pu en descendre et monter dans le mien.
– J'y ai pensé, dit Andrew, je n'ai pas osé.
Suzie Baker observa son interlocuteur.
– Je n'ai pas appelé la police, dit-elle sèchement.
– Et votre intendant ?
– Je lui ai envoyé un message pour lui dire que j'étais dans ma salle de bains et que j'avais dû mal refermer ma porte.
– Pourquoi ce mensonge ?
– J'habite ici depuis peu, en sous-location. Une combine pas très légale. La véritable locataire est une amie, partie quelques mois en Europe. À la moindre histoire, le petit billet que je glisse à l'intendant chaque semaine ne suffirait plus à acheter son silence. Je ne peux pas me permettre d'être mise à la rue ; vous savez à quel point il est difficile de dégotter un chez-soi à New York ?
– Ne m'en parlez pas !
Suzie Baker hésita un instant.
– Vous voulez bien m'accompagner ? Je vous mentirais si je vous disais que je suis rassurée. Mais ne vous sentez pas obligé, je ne veux pas vous faire courir de risque.
– Je ne crois pas qu'il y en ait beaucoup. Si votre porte a été fracturée, le cambrioleur a dû se faire la malle depuis belle lurette. Et puis je suis là, alors autant que je serve à quelque chose. Allons-y, dit-il en prenant Suzie par le bras. C'est moi qui entre en premier.
En constatant l'état du salon, Andrew ordonna à Suzie de l'attendre sur le palier. Il regarda autour de lui et sortit le petit Walther TPH qu'il avait acheté à sa sortie de l'hôpital.
Cinq mois plus tôt, il aurait traité d'imbécile quiconque portait une arme. Mais après avoir été attaqué au couteau, s'être vidé de son sang dans une ambulance, et avoir passé deux mois sur un lit d'hôpital, il estimait légitime d'en conserver une dans la poche de son veston. Son assassin courait encore.
Il entra dans l'appartement, repoussa du pied la porte de la chambre et inspecta les lieux.
Il se fit la réflexion que Suzie aurait un choc en découvrant son « chez-soi » sens dessus dessous, et jugea bon d'être à ses côtés quand elle entrerait. Il se retourna, et sursauta en la voyant derrière lui.
– Je vous avais dit de m'attendre dehors !
– Je ne suis pas d'une nature obéissante. Vous pouvez ranger ce truc ? dit-elle en regardant le pistolet.
– Oui, bien sûr, répondit Andrew, gêné de tenir une arme à la main.
– Ils n'y sont pas allés de main morte, soupira Suzie. Quel capharnaüm !
Elle se baissa et commença à ramasser les objets éparpillés, tournant le dos à Andrew qui se sentit gauche à l'observer ainsi.
– Je peux ? dit-il en s'agenouillant pour ramasser un pull-over.
– Oui, mettez ça sur le lit, je ferai le tri plus tard.
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