Levy Marc - Un sentiment plus fort que la peur
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– Quel rapport entre ce grand-père sénateur et ce qui vous concerne ?
– C'est bizarre pour un reporter, vous ne lisez pas la presse ?
– L'élection de Johnson remonte à 1964. Je ne lisais pas le journal dans les burettes de mon père.
– Ma famille a fait l'objet d'un scandale national. Mon grand-père a dû renoncer à sa carrière.
– Maîtresse, détournement de fonds publics, ou les deux ?
– Sa femme fut accusée de haute trahison et assassinée alors qu'elle tentait de fuir.
– En effet, ce n'est pas banal. Quel rapport avec vous, vous n'étiez même pas née ?
– Ma grand-mère était innocente, je me suis juré d'en apporter la preuve.
– Pourquoi pas. Et quarante-six ans plus tard, cela nuirait toujours à certains ?
– Il semblerait que oui.
– Quel genre de trahison ?
– On prétend qu'elle s'apprêtait à vendre des secrets militaires aux Soviétiques et aux Chinois. Nous étions en pleine guerre du Vietnam, elle était l'épouse d'un haut conseiller du gouvernement, elle entendait beaucoup de choses se dire sous son toit.
– Votre grand-mère était communiste ?
– Je ne l'ai jamais cru. Elle était farouchement opposée à la guerre et militait contre les inégalités sociales. Elle avait aussi une certaine autorité sur son mari, mais cela n'a rien de criminel.
– Tout dépend aux yeux de qui, répondit Andrew. Vous pensez que c'était un coup monté à cause de l'influence qu'elle exerçait sur votre grand-père ?
– Mathilde en était convaincue.
– Mathilde ?
– Leur fille, ma mère.
– Mettons de côté les certitudes de votre mère, qu'est-ce que vous avez de concret ?
– Quelques papiers ayant appartenu à Lilly et le dernier message qu'elle a laissé avant de fuir. C'est un mot manuscrit auquel je n'ai jamais rien compris.
– Ce n'est pas ce que j'appellerai des preuves tangibles.
– Monsieur Stilman, je dois vous faire un aveu. Je vous ai menti sur une chose.
– Une seule ?
– Mon ascension du mont Blanc n'était en rien un pèlerinage, encore moins pour Shamir. Mathilde buvait beaucoup, je vous l'ai dit. Je ne peux compter le nombre de fois où j'allais la chercher dans ces bars où elle s'endormait au comptoir, quand ce n'était pas dans sa voiture au beau milieu d'un parking. Lorsqu'elle touchait le fond, c'est moi qu'elle appelait toujours à son secours. Dans ces moments-là, elle se mettait à me parler de ma grand-mère. La plupart du temps ses phrases étaient décousues et ses propos incompréhensibles. Une nuit où elle était plus saoule que d'habitude, elle a voulu prendre un bain dans le port de Boston. À 3 heures du matin, en plein mois de janvier, le 24 pour être précise. Une patrouille passait par là, un policier l'a repêchée in extremis .
– Elle était ivre ou elle tentait de mettre fin à ses jours ?
– Les deux.
– Pourquoi ce soir-là ?
– Justement, pourquoi ce soir-là ? Je lui ai posé la question, elle m'a répondu que c'était le quarantième anniversaire du dernier espoir.
– Ce qui voulait dire ?
– La seule preuve qui aurait pu innocenter sa mère se trouvait à bord d'un avion qui s'était écrasé sur le mont Blanc le 24 janvier 1966. Après la tentative de suicide de ma mère, j'ai commencé à faire des recherches.
– Vous êtes partie escalader le mont Blanc pour retrouver quarante-six ans après le crash d'un avion une preuve qui se trouvait à bord ? C'est un peu gros.
– J'ai étudié ce crash pendant des années et recueilli plus de documentation que quiconque à ce sujet. J'ai répertorié les mouvements du glacier mois par mois, inventorié chaque débris qu'il a recraché.
– Un avion qui percute une montagne, que voulez-vous qu'il en reste ?
– Le Kanchenjunga a laissé une traînée linéaire de huit cents mètres sur le flanc de la montagne. Il ne l'a pas frappé de plein fouet. En apercevant la cime, le pilote a dû cabrer son appareil. C'est la queue qui a touché en premier. Parmi les milliers de débris retrouvés au cours des quarante dernières années, aucun ne provenait du cockpit, aucun ! Au moment de l'impact, l'avant s'était forcément séparé du reste de la carlingue, et j'ai compris qu'il avait fini sa glissade au fond d'un gouffre, sous les rochers de la Tournette. Après des années de lectures de rapports, de témoignages, d'analyses et de photographies, j'étais quasi certaine d'en avoir localisé l'entrée. Ce que je n'avais pas prévu, c'était que nous y tomberions aussi.
– Admettons, dit Andrew incrédule. Vous l'avez retrouvé, le cockpit du Kanchenjunga ?
– Oui, nous l'avons trouvé, ainsi que la cabine des premières classes, presque intacte. Malheureusement, la preuve que je cherchais ne s'est pas révélée aussi parlante que je l'avais espéré.
– De quoi s'agit-il ?
– D'une lettre voyageant dans l'attaché-case du diplomate indien qui figurait sur votre liste.
– Vous lisez l'hindi ?
– Elle était écrite en anglais.
– Et vous pensez que c'est cette lettre que notre visiteur indélicat est venu chercher chez vous ? Il l'a trouvée ?
– Je l'ai planquée dans votre appartement.
– Je vous demande pardon ?
– J'ai préféré la mettre en lieu sûr. Elle est cachée derrière votre réfrigérateur, c'est vous qui m'avez donné l'idée. Je ne savais pas que j'étais suivie et encore moins que vous le seriez aussi.
– Mademoiselle Baker, je ne suis pas détective privé, mais reporter, et je ne suis pas au mieux de ma forme. Pour une fois, je vais écouter cette petite voix qui m'invite à m'occuper de mes affaires et à vous laisser à vos histoires de famille.
La calèche sortit de Central Park et se rangea le long de la 59 e Rue. Andrew aida Suzie à en descendre et fit signe à un taxi.
– La lettre, dit-elle, en saluant Andrew, il faut que je la récupère.
– Je vous la restituerai demain à la bibliothèque.
– Alors à demain, dit Suzie en refermant la portière du taxi.
Andrew resta sur le trottoir, perdu dans ses pensées, et ses pensées tournaient en rond. Il regarda le taxi de Suzie s'éloigner et appela Dolorès Salazar.
8.
Andrew passa récupérer son courrier au journal. Freddy Olson était à quatre pattes sous son bureau, tortillant du postérieur.
– Tu te prends pour un caniche, Olson ? demanda Andrew en ouvrant une enveloppe.
– Tu n'aurais pas vu ma carte de presse, Stilman, au lieu de dire des conneries ?
– Je ne savais même pas que tu en avais une. Tu veux que j'aille t'acheter des croquettes ?
– Tu me fais chier, Stilman. Je la cherche partout depuis deux jours.
– Ça fait deux jours que tu es sous ton bureau ? Élargis le périmètre.
Andrew prit le reste de son courrier – deux prospectus et la lettre d'un illuminé se proposant de lui fournir des preuves que la fin du monde se produirait avant la fin du mois – et le glissa dans la fente du destructeur de documents.
– J'ai un scoop pour toi, Olson, si tu veux bien te relever.
Olson se redressa et se cogna la tête.
– C'est quoi ton scoop ?
– Un crétin vient de se cogner le crâne. Bonne journée, Olson.
Andrew se dirigea vers les ascenseurs en sifflotant. Olivia entra dans la cabine derrière lui.
– Qu'est-ce qui vous met de si bonne humeur, Stilman ? demanda-t-elle.
– Vous ne pourriez pas comprendre.
– Vous vous rendez aux archives ?
– Non. Je mourais d'envie de vérifier le numéro de série de la chaudière, c'est pour ça que je descends au sous-sol.
– Stilman, toute ma vie je me sentirai coupable de ce qui vous est arrivé, mais n'en abusez pas quand même. Sur quoi travaillez-vous ?
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